Domaine allemand
Parution Déc 2004
ISBN 978-2-88182-523-0
224 pages
Format: 140 x 210 mm
Épuisé

Traduit de l'allemand par Marion Graf

Poche
Parution Mai 2020
ISBN 978-2-88927-796-4
288 pages
Format: 105x165 mm
Disponible

Traduit de l'allemand par Marion Graf

Robert Walser

Seeland

Domaine allemand
Parution Déc 2004
ISBN 978-2-88182-523-0
224 pages
Format: 140 x 210 mm

Traduit de l'allemand par Marion Graf

Domaine allemand
Parution Mai 2020
ISBN 978-2-88927-796-4
288 pages
Format: 105x165 mm

Traduit de l'allemand par Marion Graf

Résumé

Seeland… il y a dans ce mot quelque chose de magique.
Seeland, ce peut être partout, en Australie, en Hollande ou ailleurs.
Après ses années berlinoises et avant de s’installer à Berne, Robert Walser passe sept ans à Bienne, sa ville natale (1913-1921). Plusieurs recueils paraissent durant ces années, dont Seeland. Cet ensemble de six nouvelles constitue l’aboutissement de la période biennoise de l’écrivain, avec sa dualité caractéristique de ferveur romantique et de truculence, de rêverie et de réflexion, d’observation espiègle et d’abstraction.
Les principaux motifs qui préoccupent Walser à cette époque s’entrecroisent dans ces textes: la promenade, surtout, comme façon d’être au monde et aux mots. Le paysage est même au centre du livre, dont le titre évoque la région du lac de Bienne. D’autres personnages relaient le flâneur : Hans le rêveur impénitent appelé au service militaire ; le peintre en début de carrière ; ou encore, sept enfants prononçant l’épitaphe de leur père. Au centre de ce recueil mûrement composé par le poète, l’un des textes les plus célèbres de Walser, à la fois fantaisie et art poétique: « La promenade », présentée ici dans son contexte et dans une nouvelle traduction.

 

Auteur

Robert Walser

Entre l’homme exemplaire qui a passé 23 ans interné à Herisau à ne s’occuper que de remplir strictement les tâches imposées, tel un moine, en ne se permettant que la promenade, les jours de congé, et le rebelle qui a dit «personne n’a le droit d’en savoir sur moi plus que moi-même», il y a la force d’un écrivain qui fait un avec son narrateur et son héros; qui se connaît lui-même mais ne s’adaptera jamais au monde social; qu’un rien surprend, quand il cherche un sujet partout dans une pièce, sous le lit et ailleurs, et qu’il s’exclame soudain devant le plus banal objet sous ses yeux, un parapluie défraîchi accroché à un vieux clou : voilà le sujet le plus admirable ! On ne peut que l’aimer à le suivre dans ses textes longs ou ses petites proses. On a envie de le voir joué au théâtre, d’en faire sa lecture quotidienne. Sa modernité tient certainement à la quantité de courts textes qui peuvent être lus rapidement, et à ses thèmes qui parlent à chacun.

Dans les médias

« Grâce soit rendue aux Éditions Zoé, qui rééditent dans leur jolie collection de poche les merveilleux écrits d’un grand écrivain (…). La prose de Walser est toute en fantaisie et facétieuse, dépourvue d’esprit de sérieux, et variée, spirituelle au double sens du mot. Saynètes burlesques et élans mystiques se succèdent. L’auteur aime s’émerveiller, mais, à sa manière, très fine, ne cache pas ses détestations. Tout ce qui est tapageur, « l’ignoble démangeaison de paraître plus que ce qu’on est » qu’il observe chez certains de ses contemporains, lui fait regretter « l’ancienne et noble frugalité, la modestie et l’honorabilité ». Le récit de promenade est décidément un genre littéraire à part entière, et Robert Walser en est l’un des maîtres. » Astrid de Larminat

« Seeland regroupe six proses les plus amples que Robert Walser ait écrites durant ses années viennoises entre 1913 et 1920. Robert Walser tisse deux grands thèmes : la promenade, manière d’être au monde et aux mots, et la question du travail et de la condition de l’artiste. Dans ses textes longuement polis, la mélancolie, la réflexion trouvent un équilibre inégalé. » Alain Vollerin

« Seeland réunit six longues proses merveilleusement écrites que Walser entreprit lors de son retour dans sa ville natale de Bienne en 1913. (…)

Toute la sensibilité et finesse d’écriture de Walser se glisse, ici, dans des scènes anodines de la vie ou de cette terrasse de café ombragée. Des pages enchantées par l’étrange beauté du monde, mais aussi habitées de cet incessant questionnement comme pour mieux capturer un ineffable mystère. « Seeland » n’est cependant pas qu’une « Promenade » mais une longue réflexion, à la fois nostalgique et mélancolique, dans laquelle se révèle l’écrivain lui-même, ses liens intimes avec les mots et l’écriture, mais aussi ses relations professionnelles et sociales ou son statut d’écrivain. »  L.B.K.

« (…) les textes sont éclairés par l’émerveillement devant les splendeurs de la nature à toute saison, toujours tempéré par une douce et très fine ironie. (…) Ces six textes modestes et ciselés sont autant de petits chefs-d’œuvre. » Isabelle Rüf

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