Domaine français
Parution Mar 2023
ISBN 978-2-88907-190-6
224 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Domaine français
Disponible

Poche
Parution Juin 2024
ISBN 978-2-88907-389-4
224 pages
Format: 105x165 mm
Disponible

Blaise Hofmann

Faire paysan

Domaine français
Parution Mar 2023
ISBN 978-2-88907-190-6
224 pages
Format: 140x210 mm

Domaine français
Parution Juin 2024
ISBN 978-2-88907-389-4
224 pages
Format: 105x165 mm

Résumé

En ces temps de crise écologique, les paysans ont mauvaise presse. Le fossé se creuse entre eux, qu’on accuse d’empoisonner la terre, et une population urbaine qui aspire à une autre relation à la nature mais ne distingue pas un épi d’orge d’un épi de blé.
Lorsque Blaise Hofmann, fils et petit-fils de paysans, revient vivre à la campagne, il est le témoin direct de ces tensions. Lui qui a voyagé dans le monde entier part à la rencontre de celles et ceux qui, tout proches de lui, pratiquent encore le « plus vieux métier du monde », qui est « aussi le plus essentiel ». Avec humour et tendresse, porté par une indignation grandissante, il emprunte les voies du reportage sur le terrain et d’une réflexion plus intime pour brosser le portrait d’un monde agricole qui se révèle, contre les idées reçues, en constante réinvention de lui-même.

Auteur

Blaise Hofmann

Né à Morges en 1978, Blaise Hofmann est l’auteur d’une dizaine de romans et récits de voyage. Il reçoit en 2008 pour Estive le Prix Nicolas-Bouvier au festival des Étonnants voyageurs de Saint-Malo. Ses derniers ouvrages sont Marquises (2014), Capucine (2015), Monde animal (2016), Deux petites maîtresses zen (2021) et Faire paysan (2023).. Chroniqueur dans divers journaux suisses romands, il écrit aussi régulièrement des pièces de théâtre et des livres jeunesse, dont Les Mystères de l’eau (2018) et Jour de Fête (2019). En 2019, il a été l’un des deux librettistes de la Fête des Vignerons.

Agenda

Jeu. 24.10.2024

au Salon international du livre d’Alger

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Sam. 2.11.2024

Lecture musicale de Faire paysan aux Disputes de Rumine (Lausanne)

Jeu. 7.11.2024

au Musée des grenouilles (Estavayer-le-lac)

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Sam. 9.11.2024

au Musée de Bagnes

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Distinctions

Blaise Hofmann, lauréat du prix culturel (littérature) vaudois 2023 pour  Faire paysan 

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Blaise Hofmann, lauréat du Prix Écrire la Nature 2024 pour  Faire paysan 

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Dans les médias

« Changement d’ère sous une plume terrienne »

« (…) Ce voyage emprunte des chemins connus: entre votations électriques sur les pesticides et premières lumières sur les Alpes fribourgeoises, en passant par la figure de l’exploitant agricole à celle du bobo urbain, c’est un fragment de la vie des Romands qu’Hofmann sculpte dans Faire paysan qui paraîtra le 3 mars aux Editions Zoé. L’auteur, qui se considère «les fesses entre une chaise et un bottecul» offre un reportage plein d’émotions, à la fois proche et réflexif du monde paysan. » ES

« Il rêve d’une réconciliation [entre ville et campagne] et donne envie d’y croire parce que son livre est vrai, tendre, poétique, ancré dans la terre. À l’écoute de personnes qu’il préfère appeler paysans plutôt qu’exploitants agricoles. «Faire paysan», comme disent ceux qui ont les pieds dedans, c’est beaucoup plus qu’un métier, c’est une manière de respirer. »

Entretien de Blaise Hofmann avec Ariane Dayer à lire ici  

« L’écrivain-voyageur revenu à la terre compose un portrait nuancé du paysage agricole suisse, de ses suicides et de ses élans, de ses loyautés et de ses fatalités, de ses résistances et de ses réinventions. Un vibrant appel à la réconciliation, parfois lyrique, et tenu, comme toujours chez l’auteur, par l’expression d’une vive sensibilité. » Thierry Raboud

« Blaise Hofmann se penche sur une profession soumise à rude épreuve à la façon d'une enquête littéraire judicieuse. (…) Un bel hommage à sa famille et à tous celles et ceux qui «font paysans», nourrissent le monde, mais également la vie locale en étant souvent les plus actifs au village. Un message d’espoir, en somme, tant la profession est essentielle, comme le bon sens qui la caractérise. » Cédric Jotterand

« Un récit intime enrichi de reportages auprès de celles et ceux qui exercent le métier ancestral. »

Entretien de Blaise Hofmann avec Liana Menetrey, à lire ici

« Entre le récit intimiste d’un fils et petit-fils de paysan, l’essai littéraire et l’enquête de terrain, l’écrivain s’interroge sur cette rupture de dialogue entre citadins et paysans. (…) Blaise Hofmann montre que les paysans sont peut-être les derniers à savoir « lire » un paysage, les derniers à être vraiment en contact avec la terre. Sans taire les figures bourrues rencontrées ici et là, sans occulter le débat sur le bien-fondé d’une agriculture subventionnée, il raconte surtout ces jeunes qui se lancent. On découvre leurs idées, leurs envies, leurs doutes aussi, à l’image de celui qui a pleuré lorsque son premier veau est parti à l’abattoir. Car les voilà bien souvent tiraillés entre la tradition familiale et l’envie de tracer leur sillon. « Le monde actuel est culpabilisant pour les paysans. On est dans une société qui s’échappe par le haut, dans le virtuel. J’ai voulu redonner de la dignité à ces « gens du pays » selon l’étymologie du mot « paysan. » Il se refuse d’ailleurs à les appeler des « exploitants agricoles », comme certains ont choisi de se renommer. »

Entretien de Blaise Hofmann avec Caroline Rieder à lire ici

« Dans cette enquête littéraire, parsemée d’anecdotes personnelles, de références historiques et littéraires, l'auteur part à la rencontre de différents points de vue pour raconter la réalité paysanne, rendre hommage à ce métier essentiel et pousser à la réflexion quant à l’avenir agricole. (…) Du « Plan Wahlen » à la naissance des « paiements directs », en s’attardant sur des thématiques sensibles comme celles du glyphosate, de la « vache folle », des PER, de l’endettement, du suicide et bien d'autres, il raconte finement, en empruntant parfois l'humour, l’évolution de l’agriculture suisse, ses défis passés et futurs ainsi que sa grande difficulté à communiquer avec ses détracteurs. » Kalina Anguelova

« Comment, dans l’opinion publique, le  »paysan«  est-il passé du statut de véritable héros national d’après-guerre, à celui de  »fossoyeur de la biodiversité« ? (…) Loin de sombrer dans un romantisme nostalgique du  »paysan d’autrefois« , Blaise Hofmann, qui déclare  »avoir les fesses assises entre une chaise et un botte-cul« , et avoir une sensibilité paysanne, invite son lectorat à se faire consommateur éclairé en expliquant notamment comment les pommes de terre sont traitées chimiquement pour raffermir leur peau et faciliter leur conditionnement.  »C’est moi aussi qui impose l’usage d’anti-germinatifs – ajoute-t-il – car je n’achèterais jamais de tubercules couverts de végétation.« 

Entretien de Blaise Hofmann avec Ellen Ichters à écouter ici

« Blaise Hofmann est donc reparti en voyage. Il nous offre de rencontrer ceux et celles qui pratiquent encore le « plus vieux métier du monde », qui est « aussi le plus essentiel ».
Dans son livre, des souvenirs emplis de tendresse, comme ceux de son grand-père si fier d’avoir un magnifique tas de fumier devant sa grange, mais aussi des reportages sur le terrain. »

Blaise Hofmann, invité de  Fabrice et Sébastien dans l’émission « Good Morning Valais » à écouter ici

« Faire paysan est un ouvrage qui se mérite. Non pas qu’il soit difficile d’accès, bien au contraire, mais parce qu’il interroge et déstabilise le lecteur par rapport à sa propre vision de l’agriculture. Quel que soit votre point de vue, certaines de vos certitudes en seront ébranlées. « Il faut écrire en gros que ce livre n’apporte pas de solution », annonce son auteur Blaise Hofmann. Cet essai sur l’agriculture oscille entre rencontres, constats chiffrés et anecdotes savamment distillées…

Toute l’histoire et l’intelligence de ce livre résident dans la tentative de renouer le dialogue entre ville et campagne. »

Entretien de Blaise Hofmann avec Philippe Huwiler à lire ici

« La couverture du livre est verte. Rien de plus normal, vu son sujet: « Faire paysan ». La nuance choisie possède cependant un côté acide. Rien d’étonnant là non plus. L’ouvrage de Blaise Hofmann n’a rien d’une idylle campagnarde. En quelque 200 pages, l’auteur va illustrer la difficulté d’être et surtout de rester agriculteur en Suisse, où quatre fermes disparaissent chaque jour dimanche compris. La terre romande n’est aujourd’hui plus parsemée de fermes proprettes, avec des tas de fumiers bien hauts lissés « à la bernoise » comme s’il s’agissait de temples de marbre. Tout a disparu en trois générations face à la bureaucratie, l’extension des villes et la mondialisation. Une civilisation agraire a disparu. « Dans les campagnes, la dot était jadis estimée à l’importance du tas de fumier devant la ferme des parents. » Que s’est-il donc passé ? »

Entretien de Blaise Hofmann avec Etienne Dumont à lire ici

Blaise Hofmann, invité d’Esther Coquoz dans l’émission « Forum » à écouter ici

« Après de longues années à sillonner les routes du monde et les ruelles lausannoises, le quadragénaire emménage à Reverolle (VD) peu de temps avant le lancement des initiatives populaires sur les pesticides et l’eau potable, en 2021. Le climat délétère entre initiants et opposants est un choc, faisant écho à son propre malaise sur ces questions. « Il y avait une absence totale de communication entre paysans et citadins, qui campaient sur leur position. Le débat était stérile, autant en politique que dans ma famille. C’était frustrant. »

Le Vaudois décide alors de recueillir des témoignages, d’éplucher des rapports et de prendre le pouls des campagnes, pour redorer le blason des agriculteurs « qu’on accuse d’empoisonner la terre ». Son but : faciliter la réconciliation, en pointant tout autant le manque de vision de l’État et « l’arrogance des bobos urbains » que « l’hypersensibilité des gens de la terre », sans se réclamer de l’un ou l’autre des camps. « J’essaie d’être honnête, sans donner de leçon. Je n’ai pas la prétention d’apporter des solutions, mais de la nuance », assure-t-il. »

Entretien de Blaise Hofmann avec Lila Erard à lire ici

« C’est un large panorama de la réalité agricole contemporaine qui se déploie dans ces pages. Tout en cultivant l’art de la nuance, Blaise Hofmann ne craint ni d’assener certaines vérités, ni de laisser poindre quelques élans d’indignation.

Pour conclure ce livre où l’enquête entre en résonance avec une sensibilité plus intime – celle de fils et de petit-fils de paysan autant que celle de citoyen –, l’auteur d’Estive suggère qu’il serait plus constructif de parler de “politique alimentaire” plutôt que “politique agricole”. Et de partager non pas un souhait, mais un rêve : que les citadins et les paysans, s’ils ne parlent plus le même langage, puissent au moins parler de la même chose. » Geneviève Simon

« Il faut réaliser enfin ce qu’il se passe avec l’agriculture, lisez Faire paysan! »

Blaise Hofmann, invité d’Emmanuel Khérad dans La librairie francophone. A écouter ici

« «Grandir dans une ferme est un cadeau et ce livre n’est peut-être finalement qu’une tentative de rendre un peu de ce qui m’a été donné». Comme un chant d’amour et d’espoir, comme la démarche de l’honnête homme qui ouvre les bras pour réunir des hommes et des femmes qui ont en commun la nécessité de mieux vivre ensemble. »

« Exploration sociologique, Faire paysan constitue un voyage intime ; il y a un quelque chose qui rappelle les Profils paysans de Raymond Depardon (…). Mais cela se passe avec nos agriculteurs si suisses et leurs tracteurs, leurs vaches, leurs silences, leurs colères, leur poigne.
Manifeste aussi, ce livre rejoint Ridan et sa chanson Agriculteur (…). Car Blaise Hofmann désire ardemment conclure sur des lendemains qui chantent. Pour lui, bobos urbains et péouets n’ont jamais été aussi proches de se comprendre enfin.
Mais l’auteur se refuse à présenter des solutions précuites même si, revenant sur l’expérience de ses parents, il semble glisser une piste:
« Ces vingt-cinq années de marché à la ferme figurent parmi les meilleurs souvenirs de la vie paysanne de mes parents. Cette activité leur appartenait de bout en bout, ils maîtrisaient tous les maillons de la chaîne, de la taille des arbres au prix de vente. » On est alors tenté de penser que la réconciliation devrait se passer des grands intermédiaires… » Bérénice L’Epée

« Un témoignage et une réflexion  difficiles à publier en France, où le manichéisme de plus en plus brutal menace quiconque de nuancé d’être voué aux gémonies par les deux camps opposés. J’en sais quelque chose. Les dernières pages sur ce qu’est d’être paysan sont magnifiques. Tout est beau dans ce livre. » Frédéric Denhez

« Ce livre consacré aux régions agricoles suisses peut facilement se transposer plus ou moins mot pour mot à d’autres pays d’Europe, à quelques nuances chiffrées près. Je ne saurais que trop en recommander la lecture que vous soyez rural, urbain ou rurbain et que vous ayez ou non pris conscience du dérèglement climatique… »

Une chronique de Noé Gaillard à lire ici

« L’enquête-témoignage de Blaise Hofmann fait œuvre littéraire : à la précision des chiffres répond l’humanité du texte. Aux constats solidement argumentés répond une tendresse et une poésie bouleversantes. Parfois réquisitoires, parfois plaidoyer, sans manichéisme, Faire paysan rappelle puissamment que « la terre, le végétal, l’animal ne constituent pas une industrie comme une autre. […] II ne s’agit pas d’un métier de financiers, de communicants, d’ingénieurs. » Si la vocation première de l’agriculteur est de nourrir la population, « il figure parmi les derniers êtres humains modernes à savoir lire un paysage. » Même si le paysan est souvent loin du stéréotype idéal, « romantique, anachronique, fantasmatique », il demeure en lui « quelques miettes de ce trésor qui est passé de main en main ces 10 000 dernières années, quelque chose d’infiniment précieux, indicible, qu’on appellera ici, par commodité : le goût de la terre. » » Jacques Lindecker

Faire paysan,  une « lettre d’amour au monde agricole », « passerelle pour reconnecter les villes et les campagnes ».

Blaise Hofmann était l’invité de Philippe Revaz sur le plateau du 19h30. Un entretien à visionner ici

« Dans Faire paysan, Blaise Hofmann ne met pas le cap sur l’Océanie (Marquises) ou l’Asie (Deux petites maîtresses zen). Cet héritier de Nicolas Bouvier met temporairement de côté ses carnets d’écrivain voyageur pour sonder le terreau qui lui a tout donné. Il l’a déjà fait partiellement, mais avec une fibre plus romancée (Estive). Ici, l’auteur vaudois signe un récit brut fait de rencontres, de cas concrets et de réflexions sur le rapport maladif de l’Occident contemporain à la terre, à la paysannerie et à ce qui arrive dans nos assiettes. Entre le reportage impliqué et l’essai dénué d’esprit de système, Blaise Hofmann contribue au débat grâce à un regard tout autant pétri de justesse que de justice. » Thibaut Kaeser

« C’est certainement parce que j’ai grandi à la campagne et que j’ai eu le privilège de pratiquer le « métier de bovairon » entre 8 et 12 ans, mais c’est aussi certainement « parce qu’on est tous filles ou fils, petites-filles ou petits-fils, ou parents de paysans » que j’ai lu d’un trait le dernier livre de Blaise Hofmann avec une réelle émotion. L’auteur a rêvé que les paysans et les citadins se parlent, se comprennent, se soutiennent, construisent ensemble un monde meilleur, durable. » Pierre Aguet

« J’essaie de construire les points de vue, les comprendre, les déconstruire. Le problème, très complexe vient aussi de l’éducation : s’éduquer au goût, à la manière dont on consomme la campagne ; y aller pour rencontrer les « gens du pays » … »

« Les paysannes et paysans sont parfois pris à partie sur les questions environnementales. Que leur est-il reproché ? Comment expliquer les tensions entre la ville et la campagne ? Comment retisser le lien entre deux mondes qui peinent à se comprendre ? »

Blaise Hofmann, invité de Julien Magnollay dans l’émission « Tribu ». A écouter ici

« Ces paroles sont vraies, ces mots sont justes, ces phrases sont belles. (…)

La prose est rythmée et, comme le style, s’adapte au propos de l’auteur sans trop en faire. Sur le fond, le point fort de l’ouvrage réside dans la perspective critique mobilisée. L’auteur ne prend en effet jamais définitivement parti pour un acteur ou un type d’agriculture.

Concrètement, il fait dialoguer les interviewés entre eux, l’ouvrage devenant ainsi un médiateur permettant de comprendre les positions des uns et des autres de manière critique. Il ajoute parfois une couche argumentaire à tel agriculteur conventionnel ou tel urbain à qui les mots manquent. Mais jamais Blaise Hofmann ne condamne l’un ou l’autre. Il est compréhensif. » Emile Spahr, La Nation

« On pourrait imaginer que Blaise le paysan soit indulgent ou conciliant avec les autres acteurs de ce domaine. Mais non, il est objectif, franc, sincère, il écoute. Il aborde des thèmes douloureux ou difficiles, comme les paiements directs, les produits chimiques, la situation des femmes, le suicide, la politique, l’avenir des jeunes, les changements de valeurs. C’est touchant et passionnant. C’est le salut plein de respect d’un écrivain qui veut comprendre et faire comprendre le monde qui est le sien, celui de sa famille depuis longtemps. »

« En écrivant ce livre, l’écrivain vigneron s’est longtemps demandé s’il n’était pas un imposteur. Quelle légitimité a-t-il pour parler d’agriculture, lui l’ancien étudiant en lettres et enseignant, lui le grand voyageur dans la tradition de Nicolas Bouvier ? Qu’il se rassure : son livre est une sorte de dictionnaire amoureux de cette profession. A sa lecture, on passe des larmes à l’espoir. La tristesse lorsque l’auteur aborde le douloureux destin de ces 450 paysans qui se sont suicidés ces vingt-cinq dernières années. Mais aussi l’espoir lorsqu’il brosse le portrait d’un paysan épanoui, Nicolas Pavillard, qui lui affirme que « la productivité ne s’oppose pas à la durabilité ».

C’est la force de Blaise Hofmann: plutôt que de vouloir imposer ses convictions, il livre des faits et laisse le ou la lectrice trancher. D’une part, il déplore ainsi le « syndrome de Stockholm » qui frappe les agriculteurs, eux qui s’accrochent au système et qui refusent de s’en prendre à leurs trois bourreaux. : « la grande distribution (Coop et Migros) qui leur prend des marges exorbitantes, l’agroalimentaire (Fenaco et Nestlé) et l’agrochimie ». Mais d’autre part, il se fait la voix de l’agriculture traditionnelle lorsqu’il écrit que « l’élevage intensif n’existe pas en Suisse ». C’est la seule leçon qu’il tire : « Producteurs et consommateurs citadins sont dans le même bateau ». Il ne tient qu’à eux de se rencontrer et de partager plus de temps ensemble, pour enfin se réconcilier. » Michel Guillaume

« C’est un livre qui s’ancre d’emblée dans le fumier. Un tas de fumier travaillé, presque coiffé, quotidiennement par la fourche de l’agriculteur. Un objet concret, puissant par son odeur. Et hautement symbolique dans une exploitation agricole :  »on dit même que la dot, lors d’un mariage, était alignée sur la taille du fumier. C’est vous dire l’importance« .

Alors qu’il revient vivre à la campagne, pour exploiter un hectare de vignes, dans son village natal de Villars-sous-Yens, Blaise Hoffman est témoin de ces tensions. Même avec ses racines de paysan, mot qu’il revendique, les susceptibilités ne sont jamais loin. Pour le père, je resterai toujours un citadin puisque j’ai vécu une quinzaine d’années à Lausanne, puisque ces années m’ont transformé. »

Blaise Hofmann, invité de Pascal Claude dans l’émission « Dans quel monde on vit » à écouter ici

« Interviews croisées de l’écrivain Blaise Hofmann et de la journaliste Lila Erad. Ils échangent leur point de vue sur la médiatisation du monde paysan, entre clichés qui ont la vie dure chez les bobos urbains et refus du dialogue à la ferme. Par Antoine Droux. »

Écouter l’émission « Médialogues » ici

« Émouvant et incarné, Faire paysan est un plaidoyer vibrant pour la réconciliation entre monde des villes et monde de la terre. Il décrit un fossé qui se creuse entre nos exigences consuméristes et des vies d’agriculteur.rice.s pressées par la demande de rentabilité, le calibrage des fruits et légumes, la baisse du prix du lait, la montagne de paperasse à affronter pour toucher des aides… Mais il montre également le foisonnement d’idées et d’inventions qui émane de ce monde qu’on définit trop souvent par son immobilisme. (…) Blaise Hofmann dit aussi la beauté de ce travail qui ne se plie pas aux horaires établis, soumis à la maturation du temps qui passe et aux caprices du temps qu’il fait. Il nous apprend que « humus » et « humilité » ont la même racine, et qu’il n’y aura pas de retour à la terre sans une attention, une écoute, un respect de ce qui existe déjà, un amour de ces vies qui sont souvent depuis des générations liées à un sol, une ferme, des pâturages, des bêtes… et sans lesquelles nos campagnes seraient muettes, sans paysage et sans visages. » Héloïse Adam (Librairie Albertine, Concarneau)

« Le fossé – ou plutôt le précipice creusé entre les mondes urbains et ruraux, votation après votation, constitue le cœur du livre. Le volet documentaire et les données chiffrées se mêlent à l’émotion et aux aspects familiaux avec finesse, grâce à l’écriture fluide de l’auteur. » David Spring

« Petit-fils de paysan revenu vivre à la campagne, c’est en témoin privilégié qu’il observe avec tendresse, humour et sagacité, ce monde que la crise écologique érige en paria.

Commencée auprès de sa famille proche, son enquête de ferme en ferme met au jour les tensions entre les paysans et les citadins qui les accusent d’être les « fossoyeurs de la biodiversité ». Autobiographie, essai et manifeste, le livre analyse les causes de ce divorce et pointe la responsabilité des entreprises phytosanitaires, de la grande distribution et de la Fédération nationale des coopératives dans la mise sous tutelle du monde paysan suisse. Les mécanismes sont quasi identiques dans l’Europe entière. Afin de sortir de ce « système malade », Hofmann propose des pistes pour « faire paysan autrement » et fait état d’initiatives alternatives (micro fermes, marchés de niche, etc.), certes audacieuses et sympathiques mais qui tendent à nous faire oublier que « des milliers d’hectares sont encore cultivés par des paysans conventionnels » qui, quoi qu’en disent leurs détracteurs, ont changé notablement leurs pratiques pour continuer de produire (et de nous nourrir) en limitant leur impact sur l’environnement. II s’agit désormais de les aider à s’affranchir de la société industrielle, à retrouver leur dignité. Et de s’interroger sur leur rôle social essentiel. » Guillaume Lebaudy

« L'Ailleurs l'inspire certes, mais l'Ici également. Et qu'il écrive sur l'un ou l'autre, c'est avant tout pour essayer de les relier et raconter l'Homme. Universel. »

Blaise Hofmann était l’invité de Michel Cerutti dans l’émission « Suisse en scène » à regarder ici

« Si j'étais ministre de l'agriculture, j'offrirais à tous les agriculteurs de Wallonie, le livre « Faire Paysan », du suisse Blaise Hofmann aux Éditions Zoé. Et dans la foulée, j'imposerais à tous les « Bobos » du pays l'obligation de le lire avant d'encore émettre la moindre critique vis-à-vis de l'agriculture.

C'est un petit bijou d'humanisme, de clairvoyance et de simplicité. Sorti ce printemps, il est l'expression d'un malaise, un questionnement, mais porte aussi pas mal d'espoirs. C'est l'ADN d'un paysan qui peut comprendre que les questions des citadins soient légitimes et qui tente de leur expliquer pourquoi leurs réponses sont erronées. »

« Un tableau polychrome, où les descriptions de villages désertés par l’activité agricole côtoient les visites d’entreprises aux mains d’exploitants visionnaires. Faire paysan raconte le monde agricole contemporain tout en nuances et en délicatesse avec un respect immense pour ces hommes et ces femmes qui font vivre la terre et les paysages. » Nicolas Félix

Blaise Hofmann, invité de Céline Argento dans l’émission « Céline, ses livres » à regarder ici

« Faire paysan est un voyage intime juste et vrai sur le monde paysan romand qui a mauvaise presse en ces temps de crise écologique. Auteur d’une douzaine de livres, Blaise Hofmann révèle tendrement dans cette enquête superbement écrite le plus vieux et le plus essentiel métier du monde, celui de paysan, qui se réinvente constamment. » Laurent Passer

Blaise Hofmann, dans l’émission « Couleurs locales » à regarder ici

« Paysan, mission impossible ? »

Blaise Hofmann invité d’Alexis Favre dans l’émission Infrarouge, à regarder ici

Coups de cœur

« Journal intime, enquête, pamphlet, portrait, mais surtout le souhait d'une réconciliation durable et constructive ville/campagne, ou plutôt entre paysan-ne-es et non paysan-ne-es. Un sujet émotionnel et sensible traité avec beaucoup de tendresse. Un ouvrage important qui devrait être lu par toutes et tous. »

« Un reportage littéraire intimiste qui nous emmène à la rencontre d'agriculteurs, dans une tentative de réconciliation avec notre urbanité. »

« Dans son nouveau livre Faire paysan, Blaise Hofmann se penche sur le clivage entre les campagnes et les villes, constaté lors des votations des dernières années. Lui, né dans une famille de paysan, a quitté la campagne pour devenir citadin – et n’est nulle part complètement accepté, pour les uns trop intellectuel, pour les autres trop lié à un mode de vie fruste. Dans cet essai, il essaie de construire un pont, en allant à la rencontre de paysan.ne.s et agriculteur.rices qu’il laisse décrire leur quotidien, leurs envies, leurs réalités. Ces témoignages se mêlent à ses réflexions personnelles. Un livre absolument nécessaire dans une société qui méconnaît trop souvent les contraintes faites à ceux qui nous nourrissent. » Anne Dürr

« Blaise Hofmann, fils d’agriculteur, n’a pas suivi la voie de la paysannerie. À 40 ans, après une vie citadine, il revient vivre à la campagne. Il se rend alors compte qu’un fossé existe entre urbains et paysans. Dans ce livre, il part à la rencontre des agriculteurs suisses du XXIe siècle et c’est passionnant. Pesticides, véganisme, politique agricole, rendement, etc., il aborde une multitude de sujets qui nous concernent tous et sont liés à cette question: comment alimenter la population mondiale et avec quelles conséquences pour la planète et le monde de demain? Un essai qui se dévore comme un roman et qui nous rappelle que les livres ont ce pouvoir incroyable d’éclairer le réel. » Catherine Mangez

« Un essai passionnant, véritable trait d’union tendre, mais indigné et réaliste, sur deux mondes qui ont tout à gagner à se réconcilier! » Alexis

« C’est un texte à cheval entre le roman et l’essai qui va très vite à l’essentiel et qui résume avec brio les raisons du désœuvrement de la profession de paysan… et oui, comme le rappelle le titre on “fait paysan”, on ne le devient plus dans la mesure où, aujourd’hui, il faut beaucoup de courage pour se lancer dans l’aventure agricole. Ce livre est très réussi, car il faut savoir que le grand-père de Blaise Hofmann a été paysan et que c’est précisément ce point d’ancrage qui permet de comprendre les raisons de cette déconnexion progressive entre villes et campagne sans que le texte devienne trop pesant. En plus, ce livre vous propose un vocabulaire chantant propre à nos régions qu’il faut absolument découvrir… » Alexandre Dimitrijevic

« Blaise Hofmann a déjà démontré son talent pour raconter le monde paysan. On se souvient d'Estive qui nous transportait dans la peau d'un berger suisse le temps d'un été. Cette fois, c'est tout le monde agricole que l'auteur tente d'explorer. Il mène l'enquête pour comprendre un tel écart se dessine entre  »ceux des champs«  et  »ceux des villes« . Édifiant pour tous les citoyens et citoyennes suisses. » Maxime Roch

« Quel bon livre! L'auteur jette un pont entre deux mondes irréconciliables! »

« Voilà un éloquent reportage littéraire, rempli de nuances et d'érudition. Blaise Hofmann crée un dialogue avec les paysans qu'il interroge, quitte à s'effacer pour laisser ressortir les singularités de leurs parcours. Précis, délicat, Faire paysan dresse un portrait passionnant des tenants de l'agriculture moderne. » Agnès

« Ce n'est pas un roman, mais les témoignages que l'auteur a engrangés au fil de ses rencontres dans le monde paysan suisse (qui ne doit pas être très différent du français): des parents, des voisins, des amis, des inconnus croisés çà et là. Il mêle récits, souvenirs, dates et précisions chiffrées. Relate les renoncements douloureux et le terrible fossé entre citoyens: urbains d'un côté, paysans de l'autre. Dialogue et compréhension quasiment impossibles. Un monde inquiet, qui se sent mourir et qui pourtant s'efforce le plus souvent, de se réinventer. Pour mieux appréhender la difficulté de compréhension entre ces deux mondes? »

« À partir du cas bien particulier de l'agriculture suisse, Blaise Hofmann dresse un magnifique et pertinent portrait du monde agricole actuel. Le bio et ses contraintes, le conventionnel et son histoire, le paysan et le citadin, tout y passe et ce voyage est des plus savoureux! » Simon Gémon

« Un témoignage et une réflexion difficiles à publier en France, où le manichéisme de plus en plus brutal menace quiconque de nuancé d’être voué aux gémonies par les deux camps opposés. J’en sais quelque chose. Les dernières pages sur ce qu’est d’être paysan sont magnifiques. » Frédéric Denhez

« Émouvant et incarné, Faire Paysan est un plaidoyer vibrant pour la réconciliation entre monde des villes et monde de la terre. L’auteur, né dans une famille paysanne et aujourd’hui citadin, écrit depuis cette place inconfortable: «les fesses entre une chaise et un botte-cul». Il décrit un fossé qui se creuse, entre nos exigences de consommateur.ices et des vies d’agriculteur.ices pressées par la demande de rentabilité, le calibrage des fruits et légumes, la baisse du prix du lait, la montagne de paperasse à affronter pour toucher des aides … mais il montre également le foisonnement d’idées et d’inventions qui émane de ce monde qu’on définit trop souvent par son immobilisme. L’auteur va patiemment, obstinément, à la rencontre des paysannes et paysans qui l’entourent, dans cette vallée des Alpes suisses : chez sa famille et ses ami.e.s,  mais aussi dans les sphères militantes, côté syndicats ou côté agriculture bio, auprès de celles et ceux qui défendent le bien-être animal et la permaculture aussi bien qu’en récoltant la parole des partisans du «NON»  aux initiatives contre les pesticides et l’élevage intensif. Il déplace la question de la responsabilité vers les grandes firmes de la chimie agricole et rappelle que les paysans, loin d’être les coupables butés que l’on décrit souvent, sont les premières victimes des produits phytosanitaires. Il entend et restitue avec délicatesse la trace indélébile laissée, dans chaque famille, par le suicide d’un père, d’un oncle ou d’un aïeul. Blaise Hofmann dit aussi la beauté de ce travail qui ne se plie pas aux horaires établis, soumis à la maturation du temps qui passe et aux caprices du temps qu’il fait. Il nous apprend que «humus» et «humilité» ont la même racine, et qu’il n’y aura pas de retour à la terre sans une attention, une écoute, un respect de ce qui existe déjà, un amour de ces vies qui sont souvent depuis des générations liées à un sol, une ferme, des pâturages, des bêtes … et sans lesquelles nos campagnes seraient muettes, sans paysage et sans visage. » Héloïse Adam

« Qu'est que signifie être paysan aujourd’hui? Pourquoi les paysans et les paysannes nourrissent cette colère envers les citadins? Qu'est-ce qui crée cette méfiance des consommateurs envers les acteurs de la production alimentaire? Au fil de son récit, Blaise Hofmann nous donne sans démagogie inutile beaucoup d'éléments pour comprendre cette opposition. Un livre très juste et très touchant à lire, partager et conseiller ! » Melisa Chali-Guerrien

 

Droits vendus

Italien
Acquéreur Edizioni Casagrande
Année 2024

Allemand
Acquéreur Atlantis Verlag
Année 2023

Extrait

Quand l’herbe ne se transforme plus en lait

De son vivant, si on le lui avait dit, au grand-père Hofmann, que ça allait disparaître, qu’on en ferait une place de parking, il aurait esquissé un petit rictus malicieux, celui qui signifiait: cause toujours.

Il trônait devant la ferme sur son piédestal de béton, juste en face de la porte à double battant de l’étable. À la fin de l’hiver, il allait jusqu’à deux mètres de haut et faisait la fierté du grand-père. Un véritable fumier « à la bernoise », avec quatre faces bien droites, régulières, irréprochables.

Je les revois, tour à tour, matin et soir, mon oncle Hans, mon père, ou l’apprenti, ou Carlos, ou Manuel, sortir de l’étable en poussant leur brouette. Crispés, concentrés, ils visaient la rampe, une planche solide mais étroite, puis renversaient le contenu, répartissaient avec une fourche à quatre pointes ce mélange de paille et de bouse. On s’applique d’abord à bien faire les coins, puis les bords du fumier, on piétine avec les grosses bottes de caoutchouc pour ralentir la fermentation. À la surface, on ne peut pas empêcher l’azote de s’échapper, mais à l’intérieur, on élimine l’air pour que les microbes fassent leur travail, fabriquent le précieux humus; c’est pour cela qu’il fait chaud dans un fumier, pour cela qu’en hiver, on les voit fumer.

Les voitures ralentissaient à sa hauteur, avant la priorité de droite du carrefour, se garaient parfois à proximité pour faire des courses à la petite épicerie, dans le bâtiment de la Société de laiterie de Villars-sous-Yens. Certains clients se pinçaient le nez, ignorant la noblesse de l’édifice, le cycle abouti de l’herbe verte: une ode aux pâturages transformés, grâce à des ruminants domestiqués par nos aïeux il y a 10 000 ans, en excréments, en urine. Le cycle aussi des champs de blé: ces grands rectangles jaunes qui agrémentent nos paysages, devenus paille sèche, litière absorbante. Et ce mélange changé en fumure, concentré de vie, énergie, nutriment, matière active qui s’en retournera à la terre pour offrir de la bonne herbe, du bon blé, du vert et du jaune, de la viande et du lait.

Les clients de l’épicerie n’avaient pas le loisir de le contempler, d’observer comment c’était fait, comment c’était bien fait, de comprendre pourquoi on le faisait, de féliciter l’artisan, le paysan, celui qui, au contraire du passant, s’asseyait parfois sur le banc de bois, près de la porte de la grange, pour admirer le travail, parce que lui savait qu’un bon fumier était le meilleur moyen de réveiller un sol fatigué, de guérir une terre sèche et rebelle.

Dans les campagnes, la dot était jadis estimée à l’importance du tas de fumier devant la ferme des parents.

Le lisier était l’or noir des étables.

Le fumier, le levain de la terre.

 

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