Domaine allemand
Parution Nov 2016
ISBN 978-2-88927-369-0
450 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Traduit de l'allemand par Isabelle Rüf

Domaine allemand
Disponible

Traduit de l'allemand par Isabelle Rüf

Matthias Zschokke

Trois saisons à Venise

Domaine allemand
Parution Nov 2016
ISBN 978-2-88927-369-0
450 pages
Format: 140x210 mm

Traduit de l'allemand par Isabelle Rüf

Domaine allemand

Traduit de l'allemand par Isabelle Rüf

Résumé

En 2012, Matthias Zschokke passe trois saisons à Venise, invité par une discrète fondation suisse qui met à sa disposition un appartement au cœur de la ville. De sa résidence, il écrit quotidiennement à son frère, à sa tante de Palerme, à son éditeur, à sa traductrice, à une chanteuse d’opéra, à une directrice de musée, à son fidèle ami de Cologne, parmi d’autres de ses connaissances et relations professionnelles. Ces lettres par mail s’enchaînent comme un roman dense, drôle, désopilant même, qui donne à voir Venise à travers un kaléidoscope malicieux et philosophique.
Zschokke note, raconte, commente avec passion tout ce qu’il voit, entend ou sent. Les touristes ne le dérangent pas, ils sont amusants à observer, avec les murs et les canaux qu’ils longent, les piazzette où ils se serrent, les palazzi, les musées, le Lido, les ponts. Lui, le résident, zigzague à travers eux, relève leurs particularités avec une hilarité joyeuse. La beauté de Venise l’empêche de travailler, la déambulation continuelle devient une drogue d’où surgissent les scènes les plus mélancoliques et les plus humoristiques.

Auteur

Matthias Zschokke

Matthias Zschokke, né à Berne en 1954, a d’abord choisi une carrière de comédien. Mais les quelques années qu’il passera au Schauspielhaus de Bochum, dirigé à l’époque par Peter Zadek, le convaincront à tout jamais qu’il n’est pas fait pour cet art-là. En 1980, il part s’installer à Berlin et se lance à corps perdu dans trois autres activités artistiques, écrivain, dramaturge et cinéaste.

Ces trois professions, il les mène de front, « comme on assaille une forteresse, en attaquant de tous les côtés ». Jour après jour, il se rend dans une usine désaffectée où il dispose d’un étage entier pour réfléchir au monde qui l’entoure. C’est là qu’il écrit six œuvres en prose, sept pièces de théâtre et trois films. Des œuvres que la critique, immédiatement séduite par son style reconnaissable entre mille, commente et encense abondamment, à commencer par Max, son premier roman, qui lui vaudra le Prix Robert Walser en 1981. Cinq ans plus tard, son talent du cinéaste lui vaut le Prix de la Critique allemande pour son film Edvige Scimitt. Puis en 1989, tandis que la prestigieuse revue théâtrale allemande Theater heute l’élit meilleur jeune auteur de l’année après la création de sa pièce Brut à Bonn, son second film, Der wilde Mann, se voit primé à Berne.

Prix Gerhard Hauptmann en 1992 pour sa pièce Die Alphabeten, et plus récemment, Grand Prix bernois de littérature pour l’ensemble de son œuvre, Matthias Zschokke est l’unique écrivain de langue allemande à avoir reçu le prix Femina étranger, pour Maurice à la poule, en 2009. Il n’a pourtant jamais été un auteur « en vogue ». Son nid, c’est en marge des phénomènes de mode en tous genres qu’il a choisi de le faire et c’est de là qu’il observe le monde.

Dans les médias

« … [Matthias Zschokke] nous fait rire (…) avec ses petits côtés vieux ronchon fauché, jaloux, frustré du succès, (…) qui cohabitent avec un esprit féroce exprimé dans des jugements tranchés, une façon expéditive de déboulonner les idoles (…), des fermes partis pris littéraires (…) » Véronique Rossignol

« …Amusante et désespérée, cette correspondance à sens unique (les ré- ponses des destinataires restent confidentielles) ne tardera pas à figurer parmi les conseils de lecture des guides de voyage sur Venise. Rien n'échappe à l'oeil aussi ronchon que ravi de Zschokke. (…) » Marine Landrot

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« le livre court sur six mois de résidence littéraire à Venise, à l’invitation d’une fondation suisse. Matthias Zschokke reproduit les mails qu’il envoie, pendant cette période, à toute une série de gens – familles, amis, éditeurs, traductrice. Unité de lieu, temps circonscrit, variété de destinataires, on ne suit plus la vie d’un écrivain suisse qui vit à Berlin et se raconte au jour le jour à un ami, mais on s’installe, avec lui, dans une ville dont la féerie enchante. » Isabelle Rüf

« …Moins correspondance (…) que journal de bord adressé. Voire partition musicale lancée à la lagune par un Vivaldi contemporain [à] la plume allègre et mordante. (…) »  Katia Berger

« … Trois saisons à Venise est une collection d'instantanés. Rien de clinquant ni de grandiloquent. (…) Non sans autodérision, [Matthias Zschokke] se met en scène aux prises avec [d]es ennuis mineurs. (…) Néanmoins, c'est dans la miniature comique que Matthias Zschokke réjouit le plus. (…) Et après tout, c'est bien un livre, drôle et vivant, qu'aujourd'hui nous tenons entre nos mains. » Éléonore Sulser

« … Entrecoupés de notations sur la Syrie (de la responsabilité occidentale dans la déstabilisation du régime, peut-être), et d’incessantes choses vues (la fête du Redentore, le prix des plats, des musées…), Trois saisons à Venise fait souvent mouche, tant la lucidité de l’écrivain, jusque dans les anecdotes apparemment insignifiantes, y est à l’œuvre sans relâche. (…) Livre à lire dans la continuité ou au hasard, en concentrant son attention sur les premières pages (« Qui connaît les premières pages connaît tout le livre ») ou les dernières, Trois saisons à Venise exerce une force magnétique drapée de drôlerie, et invite à cesser toutes affaires supposément urgentes pour un départ dans l’heure vers la noble cité sise à l’Orient. (…) »

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« … Entre deux réflexions sur la littérature et l'écriture ou entre deux soucis domestiques, Zschokke nous fait découvrir son amour grandissant pour l'ex-Sérénissime, avec des mots que n'aurait pas désavoués un Henry James (…). » T.C.

« … Montaigne à l'heure du courriel. Un Montaigne en vacances,  »loin de son Moi normal« . Qui s'étudierait comme on étudie un arbre ou un meuble. Et dont les sujets seraient différents selon les interlocuteurs…: voilà donc l'histoire d'un ouvrage qui ne ressemble pas aux autres. Ni agents, ni enchères, ni avances phénoménales. Ni strass ni paillettes. Juste une bonne messagerie électronique dans un décor de rêve. Et l'art d'être soi-même la matière de son livre. (…) » Florence Noiville

« … on suit [Matthias Zschokke] avec (…) ravissement dans ses pérégrinations, ses messages formant peu à peu un roman dense et captivant. (…) [L]e regard qu’il pose sur ce qui l’entoure est aussi ému et profond que malicieux. Il excelle à repérer le comique de certaines situations, tandis que son sens de l’autodérision et sa prose aérienne autorisent toutes les audaces. On rit beaucoup, à la lecture de ces saisons vénitiennes. Entre humour et mélancolie, c’est ainsi toute une manière d’être au monde qui se déchiffre au fil de l’apparente banalité des jours. (…) [I]l est par ailleurs souvent question de livres, de films, d’émissions, de critiques et d’écrivains que Matthias Zschokke encense ou épingle avec la même liberté, dévoilant au passage sa vision de l’écriture, de la vie littéraire ou du rôle public de l’écrivain. (…) » Anne Pitteloud

« …un roman épistolaire dense, drôle qui donne à voir la Sérénissime à travers un kaléidoscope d’observations malicieuses et un rien philosophiques. Rien n’échappe à l’œil aussi chagrin qu’émerveillé de Zschokke (…)
Ces notations qui varient au gré des jours, du temps climatique et d’une humeur variable inscrivent en creux un portrait de Matthias Zschokke qui, exorcisant sa honte de profiteur gavé de beauté, s’efforce de remplir noblement sa mission d’écrivain en résidence.
Amusante et mélancolique, élégante et poétique cette correspondance à sens unique (les réponses des destinataires restent confidentielles) peut fièrement figurer parmi les conseils de lecture à côté des guides de voyage. Dans cette écrasante coopérative de chefs-d’œuvre qu’est Venise, Matthias Zschokke nous fait faire un pas de côté pour nous révéler avec maestria – loin des habituels et fatiguants clichés – la perturbante familiarité de ce que l’on voit pour la première fois: une vraie ville. (…) » Patrick Corneau

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« …un livre d’une drôlerie invasive et d’un humour pince-sans-rire comme on le pratique en général oralement (…) » Cécile Dutheil

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« …le plaisir d’un tel récit ? Outre celui de la claire et légère traduction d’Isabelle Rüf, celui encore d’un écrivain qui, sous couvert d’un mécénat littéraire d’apparence innocente, le plonge, lui, cet être bizarre, souvent en retrait parce que tourmenté, incertain de chacun de ses mots, dans un réel faussement réel : le réel de la Venise quotidienne, avec ses marchés aux légumes et aux poissons, ses marchandises arrivant par canaux, sa vie secrète et parfois visible dans d’étranges cérémonies religieuses où règne la saveur de la mort en des églises retirées, sa cuisine singulière et toujours à découvrir, ses petits bars discrets où l’on peut aller au-delà de la grappa en guise d’alcools… Et dans un autre réel, qui paraît artificiel, voire irréel, celui de la Venise touristique, avec ses rues envahies, ses canaux encombrés, jusque par d’immenses paquebots accélérateurs de la destruction des soubassements de ses immeubles. Jeté dans ce maelstrom des merveilles, il arrive à M.Z. de se réfugier devant son écran de télévision pour regarder un match de football et de s’y chagriner un instant de la défaite d’une équipe allemande. Cela peut étonner, mais c’est ainsi. Le Lido, les îles vénitiennes, la découverte d’églises, de chapelles, de palais inouïs, cela comble le temps, occupation qu’on imaginerait de peu d’intérêt si l’on ne savait qu’elle suffit à nourrir en premier lieu ce récit de voyage à l’ancienne, un brin XIXe siècle, et probablement d’autres livres à venir, dont peut-être M.Z. n’a encore rien imaginé. C’est ainsi que fonctionne la littérature lorsqu’elle n’est pas entièrement dictée par une programmation des profits ou un plan de carrière établi. Car c’est ainsi, qu’en dépit d’apparences trompeuses, travaillent les authentiques écrivains lorsqu’ils font escale à Venise ou ailleurs » Michel Host

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Coups de cœur

Matthias Zschokke nous raconte la Sérénissime au quotidien. Un récit épistolaire drôle et joyeux. Le roman parfait pour se donner envie d'y aller ou d'y retourner.

Extrait

Début janvier, dans sa boîte, une lettre. Une fondation culturelle lui demandait s’il aurait l’envie et le temps de résider six mois avec sa famille dans un appartement vénitien. Tout serait pris en charge. Une femme, sur place, lui remettrait les clefs et s’occuperait de tous les problèmes pratiques qui pourraient surgir.

Il n’avait pas de famille. Des amis, il ne lui en restait plus beaucoup non plus depuis que le bruit s’était répandu que la chance le favorisait d’une manière inquiétante. Il craignait que cette invitation à Venise soit considérée comme une preuve supplémentaire de cette chance supposée, ce qui inciterait ses dernières connaissances à rompre tout contact avec lui – « à se détourner de lui avec horreur ». Pourtant I., la femme avec laquelle il vivait à Berlin, trouvait que c’étaient des bêtises. Elle ne craignait pas la jalousie des dieux. L’idée de passer six mois à Venise lui plaisait. « Partout tu trouveras mieux que la mort », lui dit-elle. Aussi accepta-t-il l’invitation.

01.06.

Dernier mail de Berlin à son ami de Cologne,

ce que je veux savoir, ce n’est pas ce qu’on fait en cas de piqûre (compresses de vinaigre, acide citrique, salive de maman, blanc d’œuf – ou pommade de silicium, etc.) mais, une fois pour toutes, comment éviter de me faire assaillir toute la nuit  par des bourdonnements: bouquets de lavande dans la chambre, citronniers devant la fenêtre, cadavre de chat sur le rebord de la fenêtre, entretenir des chauves-souris domestiques, laisser la lumière allumée, garder les fenêtres fermées, se coucher dans les courants d’air, se frictionner à l’alcool, avec de l’huile de foie de morue ? Qu’est-ce qui empêchera les moustiques de bourdonner à mon oreille et de me maintenir éveillé ? Dès demain, il me faut connaître la réponse.

02.06.

Premier mail de Venise à l’ami de Cologne,

à peine branché, j’y étais déjà. Un mystère vénitien. Pas la moindre petite boîte à allumer. Simplement brancher l’ordinateur, l’allumer – et on y est.

Stupéfiant ! Après avoir poussé la porte de l’appartement, je suis resté cloué, j’ai ouvert la bouche pour crier quelque chose d’approprié, mais rien ne m’est venu à l’esprit, aussi me suis-je tu, j’ai posé les valises sur le sol et bouche ouverte – j’avais oublié de la fermer – j’ai traversé l’entrée jusqu’à la façade vitrée, j’ai regardé au-delà des canaux qui se croisent devant la maison et je n’ai plus bougé. Puis je suis retourné à mes valises, les ai posées sur une table sans mot dire, rangé les affaires dans les armoires, branché l’ordinateur, me suis assis devant sur une chaise – et je n’y tiens pas à rester assis ici et à t’écrire. En bas et dehors, tout de suite.

/2

Juste au coin à gauche, en bas, il y a un coiffeur. Par la fenêtre, je l’ai vu travailler, un jeune homme. Il s’appelle Valon. C’est lui qui me coupera les cheveux. Il a des boucles aile de corbeau et une peau très claire. Dans son enfance, il a sûrement fait le zanzarotto (j’ai lu qu’à Venise de pâles garçons se tiennent à deux devant les fenêtres ouvertes des palais, face aux salles, en livrée, le dos nu pour attirer les moustiques – les zanzare – et les capturer avec leur sang sucré ; des zanzarotti, donc ; Valon en était certainement un).

J’ai tenu le coup sur environ deux cents mètres, puis mes pieds se sont soulevés du sol et j’ai commencé à planer. Je ne resterai pas une seconde de trop ici dans l’appartement, assis sur une chaise, à ma table ! Je sortirai chaque fois que ce sera possible – ce qui me fera finir dans le caniveau : une bière sur la piazzetta coûtait… Ah, peu importe ce que ça coûte, je ne peux pas faire autrement, il me faut redescendre immédiatement et aller en boire encore une.

A la femme qui s’occupe de l’appartement,

savez-vous comment on fait fonctionner la télévision ? A vrai dire, il y a plusieurs modes d’emploi et une feuille manuscrite à côté de l’appareil, mais peu importe comment je l’allume, il ne se passe rien sur l’écran. Tout est branché et la prise est bien enfoncée, on peut visionner des DVD, mais regarder la télévision, ce n’est pas possible.

03.06.

A l’ami de Cologne,

du point de vue technique, tout a marché du premier coup, du point de vue de la technique existentielle, non. Coucher dans un lit inhabituel me met au martyre. En plus, cette nuit, un moustique bourdonnait effectivement à mon oreille. Par la présente, j’envisage de déclarer que l’expérience est un échec et de rentrer à Berlin. Pas à cause du moustique. A cause du dos tordu non plus. Seulement à cause des finances. Je ne peux pas me permettre Venise Ici, impossible d’avoir envie de boire un café, un apéritif, de lécher une glace, de manger dehors. Tout ça est hors de prix. Qu’ai-je à faire ici ? A Berlin, c’est beaucoup plus facile de n’avoir droit à rien. Là-bas, j’ai mon fauteuil et un climat qui ne permet que de lire, de penser et de se languir d’un ailleurs.

Si je restais, je devrais descendre et remonter plusieurs fois par jour ce qu’on appelle un escalier da Vinci, un escalier sur lequel, avant mon arrivée, il paraît qu’une femme d’un certain âge a glissé et s’est presque tuée. Depuis lors, à l’intérieur de la porte d’entrée, figure : Attenzione ! Scala pericolosa. Chaque locataire de la maison – haute de cinq étages si l’on compte le galetas aménagé – a sa propre entrée avec sa propre cage d’escalier. Même après longue réflexion, je ne parviens pas à me représenter dans l’espace comment les escaliers sont conçus et construits les uns autour des autres. On leur donne le nom de Leonardo da Vinci car, comme me l’a expliqué la femme qui s’occupe de l’appartement, il serait le premier à avoir conçu des cages d’escaliers aussi complexes. Elles semblent avoir répondu au besoin d’une certaine classe de Vénitiens qui, à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècles, n’avaient pas les moyens de s’offrir tout un palais rien que pour eux. Ils ont constitué des propriétés collectives et fait édifier des immeubles d’habitation. Pour se distinguer des minables qui vivaient entassés dans des cages à lapins, ils se sont offert le luxe d’entrées individuelles.

I. et moi habitons au troisième étage. Depuis la petite place devant la maison, nous pénétrons par notre propre porte d’entrée dans notre propre cage d’escalier. Les appartements au-dessus et au-dessous ont également leur propre porte d’entrée et leur propre cage d’escalier. Les escaliers s’enroulent mystérieusement les uns autour des autres, relativement raides, les marches lissées par un long usage. Dans l’aile arrière, une grande cuisine avec une table pour huit à dix personnes attend qu’on s’en serve ; nous n’y avons pas encore mis les pieds.

Dans les bars, le café est très bon. Au comptoir – au fond la plus noble façon de boire un expresso, qui m’est hélas interdite car mes jambes sont toujours fatiguées quand j’arrive dans un bar – la petite tasse coûte quatre-vingt-dix centimes ; c’est sympathique. Qui veut s’asseoir paie le double.

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