Autres traductions
Parution Mar 2019
ISBN 978-2-88927-653-0
128 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Traduit de l’allemand et de l’italien par Lionel Felchlin, Camille Luscher, Anita Rochedy, Marina Skalova, Mathilde Vischer, Etienne Barilier

Catherine Lovey, Carl Spitteler, Fabio Pusterla, Adolf Muschg, Pascale Kramer, Daniel de Roulet, Monique Schwitter, Tommaso Soldini, Dorothee Elmiger

Helvétique équilibre. Dialogues avec le Point de vue suisse du prix Nobel de littérature 1919

Autres traductions
Parution Mar 2019
ISBN 978-2-88927-653-0
128 pages
Format: 140x210 mm

Traduit de l’allemand et de l’italien par Lionel Felchlin, Camille Luscher, Anita Rochedy, Marina Skalova, Mathilde Vischer, Etienne Barilier

Résumé

En 1919, Carl Spitteler (1845-1924) devient le premier Suisse à recevoir le prix Nobel de littérature. Notre point de vue suisse, son discours prononcé au début de la Première Guerre mondiale en faveur de la paix et de la neutralité, avait marqué l’esprit de Romain Rolland ou Blaise Cendrars. Le voici dans une nouvelle traduction. Cent ans plus tard, huit écrivains, alémaniques, romands et tessinois, entrent en dialogue avec l’écrivain. Quel rapport la Suisse et ses habitants entretiennent-ils avec leurs voisins européens ? Avec la question des migrants ? Les frontières sont-elles toujours aussi définies qu’il y a un siècle ? Quelles valeurs rattache-t-on aujourd’hui à cette fameuse neutralité helvétique ? Neuf textes et autant de points de vue sur des questions brûlantes.

 

Auteur·ices

Catherine Lovey

Originaire du Valais, Catherine Lovey est née en 1967 au sein d’une famille de paysans de montagne. Elle se plonge très tôt dans la lecture et dans l’écriture. Après des études en relations internationales, complétées par un diplôme en criminologie, elle travaille en tant que journaliste de presse écrite, spécialisée sur les questions économiques et financières.

En 2005, elle publie son premier roman L’Homme interdit, suivi de Cinq vivants pour un seul mort (2008) et d’Un roman russe et drôle (2010). Véritable romancière, Catherine Lovey crée des univers narratifs de crise qui poussent ses héros à mettre en doute leur identité même. La disparition y est un motif récurrent. Ses personnages cherchent à instaurer de la clarté à travers des mots qui paraissent solides et ne cessent pourtant de leur échapper. Ils partent en voyage, s’engagent dans des recherches, essaient d’attraper la réalité pour y mettre bon ordre. Tout autour, le monde vacille.

« Catherine Lovey est une journaliste spécialisée en criminologie. Elle sait écrire et disséquer les âmes. Qu’espérer de mieux ? Le prochain Lovey. » (Anthony Palou, Figaro Madame, 10.12.2005)

 

Carl Spitteler

Carl Spitteler (1845-1924), après des études de droit et de théologie, décide de se consacrer à l’écriture. En 1887, Nietzsche remarque une de ses chroniques dans le Bund et le recommande auprès d’éditeurs en Allemagne, ce qui marque un tournant dans sa carrière.

Carl Spitteler est un fin observateur de son époque, prêt à se mêler d’affaires politiques, notamment avec Notre point de vue suisse, prononcé en 1914. D’abord violemment critiqué en Allemagne et en Suisse, le discours devient par la suite un véritable monument et Spitteler est érigé au rang d’écrivain national, défenseur de la neutralité et des valeurs du fédéralisme.

Carl Spitteler reçoit le Prix Nobel de littérature en 1919 pour son épopée versifiée Le printemps olympien. Romain Rolland, lauréat de 1915, qui avait soutenu la nomination de Spitteler, appréciait le message pacifiste porté par Notre point de vue suisse et y reconnaissait sa propre vision « au-dessus de la mêlée ».

Fabio Pusterla

Fabio Pusterla est né à Mendrisio en 1957. Essayiste, il est aussi traducteur et auteur de cinq recueils poétiques. Grand passeur de littérature française en italien, il a traduit sept ouvrages de Philippe Jaccottet. Il a reçu en 2007 le Prix Gottfried Keller pour l’ensemble de son œuvre.

Pascale Kramer

Pascale Kramer est née en 1961 à Genève, elle vit à Paris. Elle est notamment l’auteur de L’Implacable brutalité du réveil (Prix Schiller, Prix Rambert et Prix du roman de la Société des Gens de Lettres). Son dernier livre, Un homme ébranlé, est paru au Mercure de France en janvier 2011.

Daniel de Roulet

Né en 1944 à Genève, Daniel de Roulet a gagné sa vie comme architecte et comme ingénieur dans l’informatique. Ces vingt dernières années, il s’est consacré à un cycle romanesque constitué de dix romans. Ils retracent, à travers l’histoire de deux familles, l’épopée du nucléaire qui va d’Hiroshima à Fukushima, du triomphe de la science à la mise en cause de sa démesure. Ce cycle romanesque a fait l’objet d’un essai de déconstruction/reconstruction à travers des outils numériques, à l’École Polytechnique de Lausanne.

Dorothee Elmiger

Dorothee Elmiger est née en 1985 à Zurich, elle vit aujourd’hui à New York. Elle a reçu de nombreux prix, dont le prix littéraire Aspekte pour le meilleur roman en langue allemande et le Prix suisse de littérature. Sucre, journal d’une recherche a gagné le prix Franz-Hessel 2021 et le prix Nicolas-Born 2022. Dorothee Elmiger est une auteure majeure de la jeune littérature germanophone. Ses textes sont intelligents, sensuels et exigeants.

Agenda

Catherine Lovey

Jeu. 27.3.2025 , 18h00

à la librairie du Centre (Ferney-Voltaire)

En savoir +

Carl Spitteler

Fabio Pusterla

Adolf Muschg

Pascale Kramer

Daniel de Roulet

Monique Schwitter

Tommaso Soldini

Dorothee Elmiger

Dans les médias

« Un ouvrage qui explore des points de vue, qui étale des faisceaux de réflexion, et qui questionne notre notion d’identité. Éclairant, en ces temps chahutés. »  Julie Kuunders

Pascale Kramer, invitée de Geneviève Bridel dans Nez à nez pour parler de sa contribution au livre collectif Helvétique équilibre. A réécouter ici

« Trois éditeurs ont eu l’idée de republier [Notre point de vue suisse de Spitteler] en demandant à huit écrivaines et écrivains de réagir à son texte. Le résultat est excellent. Car si la Première Guerre appartient à l’histoire, la conscience d’une menace est bien présente aujourd’hui et la méfiance grandit. (…)

La Valaisanne Catherine Lovey [observe] : « En ce moment précis de la deuxième décennie finissante du XXIe siècle, il n’y a presque pas un endroit du globe dont le destin n’ait pas été confié, y compris par les démocraties, à un déséquilibre total. » Et, bien sûr, « pas une femme au milieu de ces détraqués ».

Excellentes raisons de relire Spitteler et de réfléchir à ce qui peut empêcher le suicide collectif. »  Patrice Favre 

« Camille Luscher, éditrice du recueil Helvétique équilibre a fait traduire chacun des textes par un ou une traductrice différente pour obtenir une richesse de point de vue. Elle livre des explications concernant les enjeux de traduction du texte de Dorothee Elmiger. »

A lire en entier ici

« Quel rapport la Suisse et ses habitants entretiennent-ils avec leurs voisins européens? Quelle politique mener avec les migrants ? Les frontières sont-elles toujours aussi définies qu’il y a un siècle ? Quelles valeurs attache-t-on aujourd’hui à la neutralité helvétique ? Autant de questions débattues par les auteurs et autrices, à l'aune du texte d'origine qui bénéficie d'une nouvelle traduction en français. »

Un article à lire en entier ici 

« En 1919 Carl Spitteler recevait le Prix Nobel de Littérature. Pour le centenaire de cet hommage, plusieurs manifestations fédérales vont tenter de rappeler l’apport de Spitteler à  »l’esprit suisse«  et ses particularités. Dialogue sans doute nécessaire à une meilleure compréhension entre minorités linguistiques et culturelles. »

Camille Luscher et Stefanie Leuenberger étaient les invitées de Christian Ciocca dans Verus-penser. Une émission à réécouter ici

« Huit écrivains de langues et de générations différentes s’expriment sur le discours de Spitteler et ses échos actuels. Les contributions vont de la pertinente analyse du texte proposée par Adolf Muschg à une nouvelle épatante de Tommaso Soldini. »

Un article d’Eric Bulliard à lire en entier ici

« Sous forme de dialogues, des auteurs alémaniques, romands et tessinois réagissent à cette prise de parole puis dressent un constat de la Suisse aujourd’hui. Sont évoqués les rapports du pays avec ses voisins européens, les questions autour des migrants, des frontières. Enfin, ils reviennent sur la neutralité helvétique: à quoi rime-t-elle aujourd’hui, à quelles valeurs est-elle rattachée? De bonnes raisons de relire Carl Spitteler, donc. » 

Un article de Megan Arnaud à lire en entier ici

« La neutralité suisse : vieux cliché dont on pourrait penser, tant il est éculé, qu’il ne recèle aucune forme de vérité. Pourtant, les dix textes composant Helvétique équilibre prouvent, chacun à leur façon, le contraire. »

Lire la chronique d’Augustin Voegele en entier ici

« Drôle et dramatique est l’équilibre helvétique, tel que vu en tout cas par huit écrivains, romands, alémaniques et tessinois, invités à «entrer en dialogue» avec Carl Spitteler. »

Un article de Ghania Adamo à lire en entier ici

« Un groupe d’écrivains actuels réagit [au Point de vue suisse de Carl Spitteler]. Les approches sont intéressantes et parfois étonnantes. Le lecteur se fera une opinion : en ressort-il un « helvétique équilibre » tel que le présentait Carl Spitteler ? »

Extrait

Carl Spitteler, « Notre point de vue suisse »

Discours tenu devant la Nouvelle société helvétique, groupe de Zurich, le 14 décembre 1914

Mesdames et Messieurs,

C’est à contrecœur que je sors de ma solitude pour m’exprimer en public sur un sujet qui ne me regarde pas de prime abord. En fait, il ne me regarderait pas si tout était pour le mieux. Mais comme ce n’est pas le cas, j’accomplis mon devoir de citoyen en tentant, si tant est que la parole d’un modeste particulier puisse y contribuer, d’agir contre une situation consternante et non sans danger. Nous n’avons pas su éviter l’apparition de divergences d’opinion entre la partie germanophone et la partie francophone du pays à l’occasion de la guerre. Je ne parviens pas à prendre ces divergences à la légère. Ce n’est pas une consolation qu’on me dise : « En cas de guerre, nous ferions quand même bloc comme un seul homme. » « Quand même » est une mauvaise conjonction. Devrions-nous désirer l’avènement d’une guerre pour mieux prendre conscience de nos affinités ? Ce serait un peu cher payé. Nous pouvons nous en tirer à meilleur compte. D’une façon plus belle et indolore. En tout cas, je ne peux rien voir de fructueux dans un éloignement, bien au contraire. Ou voulons-nous, comme le font certains étrangers, négliger les opinions de nos confédérés qui parlent une autre langue du seul fait qu’ils sont en minorité ? « Mise à part la fraction de la Suisse romande, qui navigue tout entière en eaux françaises… » En Suisse, nous ne laissons personne à part. Même si la minorité était dix fois plus faible, nous lui accorderions tout autant d’importance. Il n’y a pas de fractions en Suisse. Mais affirmer que la Suisse romande navigue « tout entière en eaux françaises » est un reproche injuste. Elle navigue aussi bien que la Suisse alémanique en eaux helvétiques. Elle l’a démontré assez souvent sans la moindre ambiguïté. Elle ne tolère d’ailleurs même pas le nom de Suisse « française ». Ainsi je crois que nous devons naturellement nous soucier de nos rapports avec nos confédérés francophones, et le désaccord doit nous causer du souci.

« Que s’est-il donc passé au juste ? »

Il ne s’est rien passé. On s’est tout simplement laissé aller. Mais quand deux personnes se laissent aller dans une direction opposée, elles s’éloignent l’une de l’autre. Il y a bien une excuse. Elle a pour nom : la stupéfaction. Dans notre vie émotionnelle et intellectuelle, comme dans les autres domaines, l’éclatement si subit de la guerre a fait l’effet d’une bombe. La raison a lâché les rênes, la sympathie et l’antipathie se sont déchaînées et nous ont entraînés dans leur cavalcade. Et l’entendement, haletant à notre suite, n’est pas parvenu, de sa faible voix, à retenir l’attelage. Mais si j’observe bien, il est finalement arrivé à destination. Nous sommes maintenant, je le crois et l’espère, dans la disposition d’esprit de la personne qui décide de rebrousser chemin et de faire une halte. L’essentiel est dès lors acquis, le pire est évité. Seules subsistent une certaine confusion des opinions, une certaine perplexité et une incertitude sur la direction à prendre. Y mettre un peu d’ordre est la tâche du moment, et donc aussi ma tâche.

Nous devons avant tout prendre conscience de ce que nous voulons. Voulons-nous ou ne voulons-nous pas rester un État suisse qui représente une unité politique envers l’étranger ? Si tel n’est pas le cas, si chacun veut se laisser porter par sa sympathie personnelle et les attraits de l’extérieur, je n’ai rien à vous dire. Qu’on laisse alors les choses suivre leur cours, peu m’importe, vaciller et se disloquer. Mais si tel est le cas, nous devons nous rendre compte que les frontières du pays symbolisent aussi des limites pour les sentiments politiques. Tous ceux qui vivent de l’autre côté des frontières nationales sont nos voisins, et jusqu’à nouvel ordre nos chers voisins ; tous ceux qui vivent de ce côté-ci sont plus que des voisins, je veux dire nos frères. Et la différence entre voisin et frère est immense. Même le meilleur voisin peut nous tirer dessus au canon si les circonstances s’y prêtent, tandis que le frère lutte à nos côtés dans la bataille. Une plus grande différence n’est guère imaginable.

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Catherine Lovey

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