parution mai 2019
ISBN 978-2-88927-681-3
nb de pages 172
format du livre 125x177 mm

où trouver ce livre?

Blaise Hofmann,

Stéphane Blok

Fête des Vignerons 2019. Les poèmes

résumé

Depuis 1797, le temps d’un été par génération, la place du Marché de Vevey accueille la Fête des Vignerons et son spectacle. Voici le livret de l’édition 2019, écrit pour la première fois de son histoire à quatre mains.

Au fil des poèmes qui le constituent, on retrouve le cycle des saisons et la terre, les hommes et les femmes qui exercent les travaux de la vigne. À la manière d’une treille, ce texte entremêle le régional et l’universel, le traditionnel et le contemporain, le concret et l’onirique. Un éloge des sens, de la lenteur, du vivre ensemble, de la nature, du « repaysement ».

Blaise Hofmann

Né à Morges en 1978, Blaise Hofmann est l’auteur d'une dizaine de romans et récits de voyage. Il reçoit en 2008 pour Estive le Prix Nicolas-Bouvier au festival des Étonnants voyageurs de Saint-Malo. Ses derniers ouvrages sont Marquises (2014), Capucine (2015), Monde animal (2016), Deux petites maîtresses zen (2021) et Faire paysan (2023).. Chroniqueur dans divers journaux suisses romands, il écrit aussi régulièrement des pièces de théâtre et des livres jeunesse, dont Les Mystères de l’eau (2018) et Jour de Fête (2019). En 2019, il a été l'un des deux librettistes de la Fête des Vignerons.

Stéphane Blok

Stéphane Blok est lausannois. Poète et musicien, il écrit et compose pour le théâtre, la danse et le cinéma. Depuis 2012, ses textes sont publiés chez Bernard Campiche Éditeur.

24 heures

"Hofmann et Blok sont au diapason pour magnifier le labeur et l’âme vigneronne." Gérard Cordonier

Tout l'immobilier

"Le travail de la vigne est très présent dans les poèmes des deux écrivains vaudois : un vocabulaire technique s’y mêle à des évocations plus classiques. L’ensemble révèle des lignes poétiques d’une grande simplicité, dans lesquelles toute grandiloquence lyrique est absente, et d’une belle profondeur rythmée, chantant l’homme dans une nature qui l’environne et qu’il ne domine pas totalement." Laurent Passer

L'Echo magazine

"Les auteurs (…) chantent le cycle des saisons et les travaux ancestraux de la vigne. Du local à l’universel, de l’ancrage à l’ouverture, du gel à la flamme, de la sève au ciel, ils donnent une teinte lente, songeuse et sensorielle à cet évènement rassembleur." Thibaut Kaeser

Le blog de Francis Richard

Une chronique à lire ici

L'Omnibus - Journal de la région d'Orbe

"Quel bonheur de tenir entre les doigts ce petit opuscule et d’en égrener les poèmes. Ainsi que l’on cueillerait, un à un, des grains de raisin à la peau diaphane. [La poésie des auteurs] est limpide comme un ciel serein sur le Lavaux. (…) La force du poète qui, en peu de mots, dit le cycle des saisons et le rythme des travaux de la vigne. Le sens du mot juste. L’image évocatrice." Eliane Junod

La Gruyère

"Stéphane Blok et Blaise Hofmann se complètent pour dire avec des mots actuels la vigne d’aujourd’hui, la terre et ses travaux. Pour s’appuyer sur la tradition et lui donner un magnifique coup de jeune." Eric Bulliard

Journal Agri

"A la manière d’une treille, ce texte entremêle le régional et l’universel, le traditionnel et le contem­porain, le concret et l’oni­rique. Un éloge des sens, de la lenteur, du vivre­ ensemble, de la nature, du «repaysement»." S.P.

Terre & Nature

"Véritable Ode à la terre et à la nature, les textes [d’Hofmann et de Blok] racontent avec fraîcheur et dans un langage universel les travaux de l’année viticole, évoquant le rythme des saisons, la région et les traditions." Claire Muller

La Liberté

"On découvre [dans le livret] les tableaux de ce spectacle déployé d’une vendange à l’autre, cycle des saisons où alternent frémissements et bourgeonnements, dormance et bombance. De la terre à la sève jusqu’aux amours à déguster, s’y déploie un lyrisme habilement suspendu entre chant de la nature et ode aux travailleurs viticoles. Une célébration enracinée dans ces parchets penchés, teintée d’humour local, mais déployée vers l’universel en une geste qui n’est, au détour de quelques vers, pas sans évoquer celle d’un Jean Villard-Gilles."

Un article de Thierry Raboud à lire en entier ici

La Côte

"L’auteur morgien et son camarade lausannois ne se connaissaient pas il y a quatre ans. Depuis, ils ont croisé leurs plumes, partageant le rôle de librettiste pour la prochaine Fête des Vignerons."

Un article de Marion Police à lire en entier ici

Faire paysan (2024, Zoé poche)

Faire paysan

Entre le monde agricole et la population des villes, le dialogue semble rompu. On s’accuse mutuellement de ne rien connaître à la terre ou de l’empoisonner à coups de pesticide, et l’urgence climatique ne fait qu’envenimer la situation. Fils et petit-fils de paysans, devenu écrivain, Blaise Hofmann part à la rencontre de celles et ceux qui pratiquent encore le «plus vieux métier du monde». Le portrait qu’il en dresse, entre humour, tendresse et indignation, se lit comme une enquête sur notre époque.

Faire paysan

En ces temps de crise écologique, les paysans ont mauvaise presse. Le fossé se creuse entre eux, qu'on accuse d'empoisonner la terre, et une population urbaine qui aspire à une autre relation à la nature mais ne distingue pas un épi d'orge d'un épi de blé.
Lorsque Blaise Hofmann, fils et petit-fils de paysans, revient vivre à la campagne, il est le témoin direct de ces tensions. Lui qui a voyagé dans le monde entier part à la rencontre de celles et ceux qui, tout proches de lui, pratiquent encore le "plus vieux métier du monde", qui est "aussi le plus essentiel". Avec humour et tendresse, porté par une indignation grandissante, il emprunte les voies du reportage sur le terrain et d'une réflexion plus intime pour brosser le portrait d'un monde agricole qui se révèle, contre les idées reçues, en constante réinvention de lui-même.
 

Deux petites maîtresses zen

Japon, Cambodge, Laos, Birmanie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde. En septembre 2019, l’écrivain-voyageur Blaise Hofmann s’en va sept mois en Asie, pour la première fois en famille. Ce sont de nouvelles contraintes, un temps constamment anticipé, des précautions, des routines, des frustrations ; c’est surtout l’émerveillement de voir le monde à quelques centimètres du sol, voyager lentement avec les yeux de deux petites filles qui sont à la maison où qu’elles se trouvent.

C’est l’occasion aussi de retrouver un continent standardisé, peuplé de gens comme lui, des touristes hypermodernes. Voici le récit d’un anti-héros faisant l’éloge de l’ennui, du détour. Blaise Hofmann livre un texte introspectif, aussi critique qu’ébloui, même quand un virus s’impose comme personnage principal de ce qui est peut-être le dernier récit de voyage d’avant la pandémie de Covid-19.

La Fête (2019)

La Fête

Lorsqu’en 2014, Blaise Hofmann est approché pour co-écrire la Fête des Vignerons 2019, il ignore tout de son histoire, de ses mythes, de la ferveur qu’elle exerce sur les gens depuis des siècles.

La curiosité l’emporte, le voilà catapulté dans l’univers de la Confrérie des Vignerons. Il invite le lecteur dans les coulisses de la Fête, raconte la gestation de cet événement unique au monde, patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui n’a lieu que cinq fois par siècle, rassemble 400000 spectateurs, un millier de choristes, des centaines de musiciens, danseurs, gymnastes et 5000 figurants. 

Pendant quatre ans, Blaise Hofmann sera tour à tour intrigué, amusé, ému, furieux, perdu, passionné, épuisé, émerveillé. On découvre avec lui une communauté pétrie de traditions, des hommes et des femmes amoureux de la nature, de la terre. On suit le cycle des saisons et celui de la vigne. Et on accompagne l’auteur, touché au cœur, qui décide de reprendre une petite vigne familiale.

Carnets ferroviaires. Nouvelles transeuropéennes

Que ce soit de Lausanne à Paris, de Vienne à Genève ou de Glasgow à Londres, chacun des treize auteurs de ce recueil situe son histoire à bord d’un train qui parcourt l’Europe. À l’occasion d’un long trajet en chemin de fer, l’une se souvient de son voyage dix ans plus tôt, elle traque la différence entre son être d’hier et d’aujourd’hui. Un autre se remémore la géniale arnaque dont il a été l’auteur, un troisième retrace l’incroyable hold-up ferroviaire du South West Gang dans l’Angleterre de 1963.

Ces nouvelles donnent une vue d’ensemble inédite sur la manière de concevoir l’Europe comme espace physique et symbolique. Les auteurs étant de générations très diverses, le lecteur appréciera les différentes manières d’appréhender notre monde proche et de s’y situer.

Nouvelles de Aude Seigne, Blaise Hofmann, Anne-Sophie Subilia, Gemma Salem, Bruno Pellegrino, Arthur Brügger, Daniel Vuataz, Marie Gaulis, Fanny Wobmann, Catherine Lovey, Julie Guinand, Guy Poitry, Yves Rosset.

Préface de Daniel Maggetti, postface de François Cherix

Capucine (2015)

Capucine

Elle était l’un des modèles parisiens incontournables des années cinquante, puis l’actrice de Federico Fellini, Georges Cukor, Blake Edward, Joseph Mankiewicz. Elle a joué avec John Wayne, Woody Allen, Jane Fonda, Romy Schneider, Claudia Cardinale, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon...

Qui se souvient encore de Capucine ?

Blaise Hofmann part sur ses traces. À Saumur, sous les bombes de la Deuxième Guerre. À Paris, sur les podiums de haute couture et dans les caves à jazz de Saint- Germain-des-Prés. À Los Angeles, dans les fabriques de stars hollywoodiennes. Enfin, à Lausanne, où Capucine passe ses trente dernières années, avant de se donner la mort, le 17 mars 1990.

Ce roman biographique est un conte de fée tragique, cruel et actuel. C’est aussi le récit d’une enquête, un travail de mémoire. 

 

Marquises (2014)

Marquises

 

Aux antipodes de l’Europe, voici les Marquises, une terre mythique, célébrée par Melville, Brel et Gauguin.

L’espace d’un hiver, Blaise Hofmann a parcouru les six îles habitées de l’archipel des Marquises. Et une île déserte.

Tour à tour bousculé, méditatif, ironique, emballé, il rend hommage à l’hospitalité des Marquisiens, à leur renouveau culturel. Il ne ferme toutefois pas les yeux sur les pick-up Toyota et les poulets aux hormones made in USA.

Blaise Hofmann fait le lien entre le passé de l’archipel et le quotidien d’aujourd’hui, il entremêle légendes insulaires, récits de navigateurs, comptes rendus de missionnaires, romans aventureux, correspondances de colons, presse locale, statuts Facebook et Tweeter. La nature y est aussi un personnage à part entière, une présence sensuelle.

C’est un carnet de route plein d’autodérision. Un regard empathique, curieux, critique et généreux sur ces îles du « bout du monde ».

 

 

 

Estive (poche) (2011, Zoé poche)

Estive (poche)

Le temps d’un été, Blaise Hofmann est devenu berger. Son troupeau, mille brebis, « mille machines à vie » imprévisibles, il a dû l’apprivoiser, tout comme le climat, la solitude et la nature. Reportage dans les Alpes et quête identitaire, Estive est surtout un véritable récit de voyage, manifeste sur le dépaysement à une heure de chez soi.

L'Assoiffée

Ce pourrait être un scénario de road movie, c’est le chemin choisi un beau matin par la narratrice qui décide d’une rupture dans sa vie, d’un départ sans objet ni moyens.

Dès lors un long ruban d’asphalte se déroule devant elle, les campagnes et les bourgs défilent comme un monde d’images tandis que les rencontres sont brèves, parfois rudes parfois douces. L’arrivée à Paris se transforme en un séjour d’une saison où gravitent, dans une ivresse de rencontres, des gueux, des amicaux, des indifférents, des malheureux, un monde où la narratrice pratique la témérité et la compassion. Puis elle largue les amarres de la ville pour se diriger vers l’océan, là où se dissolvent toutes les volontés.

D’une écriture incisive, souvent orale, l’auteur donne vie à une héroïne qui s’échappe de sa vie comme un électron échappe à son orbite pour gagner sa liberté.

Estive (2007)

Estive

«Que fait un troupeau lorsqu’il est formé ? Il se déforme. Il faut le reformer. Je pense beaucoup à toi, Sisyphe.»

Estive est un récit  où l’auteur romance un été de berger en charge d’un troupeau de moutons. Ce carnet de route dans une vallée alpine fait partager au lecteur, tout au long de rencontres inattendues, d’images poétiques et de réflexions philosophiques, le quotidien difficile des paysans et des bergers. Le livre n’est pas seulement un témoignage mais un «récit d’apprentissage».

Ce texte à l’écriture fragmentée, incisive et ironique, interpelle autant la dysneylandisation des Alpes que l’aspect devenu exotique des métiers ruraux de montagne.

 

Né en 1978, Blaise Hofmann a publié un récit de voyage en 2006, Billet aller simple.