Domaine français
Parution Nov 2024
ISBN 978-2-88907-393-1
112 pages
Format: 215x165
Disponible

Poche
Parution Avr 2003
ISBN 978-2-88182-477-7
Format: 105x150
Épuisé

Domaine français
Parution Nov 2024
Disponible

Nicolas Bouvier

Le Hibou et la baleine

Domaine français
Parution Nov 2024
ISBN 978-2-88907-393-1
112 pages
Format: 215x165

Domaine français
Parution Avr 2003
ISBN 978-2-88182-477-7
Format: 105x150

Domaine français
Parution Nov 2024

Résumé

En 1993, Nicolas Bouvier confie aux éditions Zoé le plus intime de ses livres. Au gré d’images qui l’accompagnent au quotidien, il y évoque ses croyances, ses élans et ses peurs. Que nous apprennent les animaux? Le voyage? La musique, cette «boussole dans nos vies transitoires»? Face à une œuvre de Hokusai représentant une jeune guerrière à peine trépassée, il dit pourquoi la conscience de la mort le rend «omnivore et attentif». Sur le ton érudit mais familier qui est le sien, l’immense écrivain se dévoile l’air de rien.
Pour fêter les 50 ans d’existence des éditions Zoé, nous republions en beau-livre cet autoportrait plein de grâce, suivi d’une traversée de la vie de Nicolas Bouvier en quinze dates et seize citations, comme les enluminures d’un petit livre d’heures.

Première parution en 1993

Auteur

Nicolas Bouvier

Nicolas Bouvier est né en 1929 à Genève. Après deux licences, de droit et de lettres, il part en compagnie de son ami Thierry Vernet pour un premier voyage de quatre ans, en Yougoslavie, au Japon, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde et à Ceylan. Père fondateur du travel writing moderne, auteur entre autres de L’Usage du monde et du Poisson-scorpion, il trouve dans le voyage une invitation à l’allègement, une initiation à la transparence et à l’effacement de soi. Véritable chasseur d’images, il travaille également comme iconographe pour divers revues et journaux. Nicolas Bouvier s’est éteint en 1998 à Genève.

Dans les médias

« Une première édition de le Hibou et la Baleine – qui étaient ses animaux totems – était parue en 1993, du vivant de Nicolas Bouvier (1929-1998). L’écrivain voyageur avait confié à Zoé ces textes personnels et délicats dans lesquels l’auteur de l’Usage du monde dit sa relation avec les animaux, l’écriture, la musique, l’amour, sa vision de la mort et sa passion pour les points cardinaux. Pour ses 50 ans, la maison d’édition genevoise ressort le Hibou et la Baleine en très beau livre. » Frédérique Roussel

« Le hibou et la baleine rassemble des textes de l’écrivain voyageur genevois, des manuscrits, des dessins, des photographies, par exemple celle d’un bonze malicieux qui nous change de Calvin. Les titres invitent aux voyages, surtout ceux de la pensée. Un livre dont on dirait qu’il nous accompagne depuis l’enfance. A la fin, Bouvier nous confie : «Ma phrase préférée […] c’est une phrase de Thoreau qui dit: « Si tu n’es pas toi-même, qui pourrait l’être à ta place? » Géraldine Savary

« (…) Un format et une mise en pages ample qui font respirer avec facétie les images et les textes. A partir des images punaisées dans son atelier, le romancier iconographe égrène sa poétique du monde et de la vie. Lectures, souvenirs, images, voyages : outre qu’il invite à relire l’œuvre de Nicolas Bouvier, ce beau-livre souple redonne de l’élan à la façon d’une poignée de noisettes dans le froid de l’hiver. » Lisbeth Koutchoumoff

Le hibou et la baleine, dans la sélection « Grands crus » de Télérama :
« Cinq ans avant sa mort, l’écrivain suisse livrait ce recueil méditatif et très intime, pour lequel les éditions Zoé ont imaginé cette précieuse édition illustrée, au joli format. »

« Une somptueuse réédition d’un livre de textes et d’images que Nicolas Bouvier avait publié chez Zoé en 1993, Le hibou et la baleine. D’une délicatesse infinie, cet autoportrait prend une dimension nouvelle dans cette réédition en format beau livre, dont les moindres détails ont été soignés. » Michel Audétat

« Réédité dans un format flatteur pour célébrer le demi-siècle de la maison d’édition genevoise, ce catalogue intime se lit comme on écoute un ami se confier en vous faisant visiter sa maison. On passe joyeusement d’une gravure de la Renaissance à des photographies de l’auteur, sans oublier une estampe de Hokusai et des dessins de Thierry Vernet. En hôte attentionné, Nicolas Bouvier y conte le rire et la musique, la mort et la vie. » Clément Grandjean

« (…) Ici je pense à ces livres capables dès la première page – et peu importe l’endroit ou en compagnie de qui vous vous trouvez – de vous faire chausser des bottes de sept lieues. Je pense à ceux capables de vous surprendre et de se rappeler à vous au moment opportun.
Le hibou et la baleine est pour moi un de ces livres. Imaginée et conçue dans le prolongement du film éponyme, sortie de l’imprimerie Slatkine pour les Éditions Zoé à l’automne 1993, sa première édition m’a toujours semblé figurer le livre parfait. Par «livre parfait», j’entends celui qu’on ne peut ouvrir sans manquer de le finir. Celui dont chaque page ouverte en appelle, comme dans un souffle, une autre. (…)
Lire à nouveau Le hibou et la baleine est l’occasion de remarquer que la magie Bouvier continue d’opérer et que cette nouvelle édition est fille de la première. Un livre à goûter et à déguster lentement, pour sa facture propre, son papier, ses images, ses mots et surtout la leçon qu’il continue de délivrer, lecture après lecture. Accordez-lui du temps, il le mérite. » Alexandre Chollier

« Qu’on ne s’y trompe pas : ce petit livre illustré qu’est Le Hibou et la baleine n’est ni un conte pour enfant, ni une succession de gravures animalières. C’est le collage des images que Nicolas Bouvier fit siennes durant une vie de voyages, menée dans le dehors du monde, et d’iconographe, menée dans le dedans des archives. Le rire, l’amour, le corps et ses rêves, les points cardinaux et le fantasme de ces derniers sont autant de prétextes pour attiser l’imaginaire de l’auteur. »

Un article de Roméo Bondon à lire en entier ici

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