1953 : Maurice Chappaz effectue à pied le trajet qui mène de Martigny, sa ville natale, à « la claire et sombre Aoste ». En chemin, « l’ermite bohémien » rappelle un passé millénaire, exhume des documents historiques, se souvient de rencontres insolites, de personnages savoureux, explore dans l’espace et le temps cette vallée-palimpseste par laquelle auraient transité César, Hannibal et Napoléon. Ainsi se construit un récit qui envisage le Grand Saint Bernard comme un lieu de passage et de métamorphose intérieure.