Friedrich Dürrenmatt est mort à 69 ans le 14 décembre 1990, quelques jours après avoir prononcé ce discours à l’occasion de la remise du prix Gottlieb Duttweiler à Václav Havel. Ce texte a été perçu comme le testament de l’écrivain. Dürrenmatt analyse l’échec du communisme puis il compare le grotesque des pays de l’Est avec le grotesque suisse, moins apparent mais aussi tragique. Une de ses phases est devenue particulièrement célèbre : « Chaque prisonnier fait la preuve de sa liberté en étant lui-même son propre gardien. »