Domaine français
Parution Jan 2025
ISBN 978-2-88907-403-7
176 pages
Format: 140x210
Disponible

Domaine français
Disponible

Roland Buti

Les petites musiques

Domaine français
Parution Jan 2025
ISBN 978-2-88907-403-7
176 pages
Format: 140x210

Résumé

Jana, une enfant libre et indocile, court les pâturages, s’allonge dans les fourmilières et voudrait vivre dans la forêt. Elle inquiète ses parents et suscite l’émerveillement d’Ivo, son demi-frère, qui fait de son mieux pour la protéger. Dans la petite ville des montagnes jurassiennes où vit la famille, des centaines d’ouvrières et d’ouvriers assemblent des caméras et boîtes à musique vendues partout dans le monde. Mais à la fin des années soixante, cette industrie de fine mécanique décline, et Jana, adolescente, est enfermée. Implacable, la société menace de broyer celle qui refuse d’en être un rouage.
Pour évoquer une page sombre et méconnue de l’histoire suisse, Roland Buti met en scène des personnages hauts en couleur, malmenés par l’existence, auxquels il donne vie par son écriture sensuelle et malicieuse.

Auteur

Roland Buti

Né à Lausanne en 1964, Roland Buti y fait des études de lettres et d’histoire, qu’il achève en 1996 par la rédaction d’une thèse remarquée sur l’extrême droite en Suisse entre 1919 et 1945. Après un recueil de nouvelles, Les Ames lestées, parues en 1990, il publie en 2004 Un Nuage sur l’œil, premier roman couronné par le Prix Bibliomédia Suisse 2005 et retenu dans la Sélection Lettres frontière 2005. En 2007 paraît Luce et Célie, puis en 2013, c’est Le Milieu de l’horizon, un texte couronné de nombreux prix littéraires (Prix suisse de la littérature 2014, Prix du public RTS 2014), traduit dans sept langues et adapté au cinéma en octobre 2019.

Agenda

Ven. 28.2.2025 , 18h30

chez Payot Yverdon

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Sam. 15.3.2025 , 10h30

en dédicace chez Payot Morges

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Jeu. 22.5.2025 , 20h00

invité par le Cercle de lecture de Sion

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Lun. 16.6.2025 , 19h00

en rencontre avec Tulalu (Lausanne)

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Dans les médias

« Sainte-Croix et ses industries alors florissantes : Paillard, Thorens, Reuge… Et travaillant dur chez Bolex, Rocca l’Italien qui n’aime pas l’hiver. Il faut aimer les sapins et la neige dans le Jura. Et pas l’extravagance, même quand elle est affichée par sa propre fille. «Il y a trop de trop», dit Jana. Dans ce pays de mécanique de précision, l’adolescente refuse de n’être qu’un rouage. Quitte à se gripper tout de même. » Jean-Pierre Pastori

« Un diamant d’une grande pureté pour bien commencer l’année, avec Les petites musiques de Roland Buti. Dans un texte court, serré à l’extrême, l’auteur nous emmène en Suisse, dans les années 1960. (…)
L’enfermement arbitraire de Jana, cette enfant libre et rieuse, nous touche profondément. Que peut un individu seul, et qui plus est une jeune femme, face à la volonté de toute puissance des hommes ? » Geneviève Senger

« Roland Buti dévoile dans son saisissant roman Les Petites musiques un pan méconnu et sinistre de l’histoire de la Suisse contemporaine. Alors que Mai 1968 battait son plein à travers l’Europe, et que les mœurs se libéraient enfin des carcans de l’après-guerre, la Suisse arrachait ses « sauvageons » à leur famille, les enfermait dans des conditions atroces, la lecture de ce qu’on infligea à Jana est quasi insoutenable. Mais il était dit que rien ni personne ne parviendrait à entraver l’esprit de la jeune fille. Libre elle le fut à Sainte-Croix, libre elle le restera en détention, envers et contre tout et tous.
Roland Buti effare et enchante, dans un somptueux mouvement de balancier d’écriture, dénonçant d’une main, ensorcelant de l’autre. Chantre de la folie et de la beauté de l’extraordinaire. » Jacques Lindecker

« Roland Buti raconte dans une langue fine et sensible l’histoire des membres de cette famille, tiraillés par leur désir d’émancipation et la nécessité de rentrer dans le rang. Le récit alterne entre des descriptions pleines de douceur de ces échappées en pleine nature, dans lequel le style se fait ample et sensuel, et des scènes plus arides, restitués avec toute la sécheresse nécessaire. Envoyée de force dans une maison de rééducation en Suisse allemande, au mitan de son adolescence, Jana raconte ainsi à son frère au moment de le retrouver toute la violence de cet internement, dans quelques pages bouleversantes. (…) Les petites musiques est un roman dense, incisif et sensible, dans lequel on retrouve cette infinie tendresse pour les plus petits détails. » Arthur Brügger

« Ces Petites musiques proviennent des mécanismes fabriqués ici, à Sainte-Croix, au cours de ces Trente Glorieuses que le romancier et historien vaudois Roland Buti explore avec finesse. Mais ce sont aussi ces «petits bruits métalliques » qui rythment les jours en sortant des usines, ce «cliquetis continu», ce «crépitement laborieux et monotone » qui envahissait la ville. Le roman suit le déclin de cette industrie, tout en mettant le doigt sur une pratique peu reluisante de l’époque: l’enfermement «à des fins d’éducation» de jeunes gens trop libres, ados qui refusaient les normes et n’entraient pas dans les cases.
(…)
Le roman, tendre et subtil, en vient aussi à explorer cet indéfectible lien fraternel, ajoutant l’universalité à cette histoire ancrée dans le froid et les brouillards de ce pays qui «n’a pas d’odeur en hiver». Éric Bulliard

« L’écrivain Roland Buti installe l’intrigue de son roman « Les petites musiques » à Sainte-Croix. En 1955, des milliers d’ouvriers font tourner les usines qui fabriquent les platines Thorens ou les boîtes à musique de Reuge et Lador, connues dans le monde entier. »

Roland Buti, invité d’Éric Grosjean dans « Le Grand soir » à écouter ici

« Ses romans sont de subtiles mécaniques, à l’image de celles qui sortaient des usines de Sainte-Croix jusqu’à la fin des années 1960 – caméras Bolex, enregistreurs Thorens, machines à écrire Hermès et boîtes à musique envoyées dans le monde entier, marques de l’excellence helvétique avant qu’elle ne rate le virage de l’électronique. (…)
Mais le point de départ des Petites musiques a été son désir d’évoquer le Jura, ses forêts, la commune de Sainte-Croix, à 1000 mètres d’altitude, encore sous la neige quand la plaine est au printemps, où il passait ses vacances enfant – ses parents y avaient un chalet. (…)
«Ecrire, c’est réécrire », rappelle l’écrivain lausannois qui construit ses récits par couches, strates de sens, jeux d’échos. Ses romans ont plusieurs intrigues, plusieurs personnages, qu’il travaille en mettant en résonance des motifs qui donnent au récit sa densité. (…)
Jana surgit comme un pied de nez à l’accélération du monde, un antidote au trop, au bruit, aux écrans, aux carcans. Les romans de Roland Buti ont souvent des personnages féminins forts. »

Un article d’Anne Pitteloud à lire ici

« Jana est l’héroïne principale de ce roman qui sait allier une grande sensualité, une porosité à l’organique et aux sentiments, avec une construction rigoureuse, digne d’une mécanique de pointe. Jana accepte de se laisser «envahir» par la nature du Jura, se couche sur les fourmilières, se promène nue dans la forêt, monte aux arbres, écrit des poèmes et vit sans entrave sa sexualité. Elle dérange l’ordre d’une société trop bien réglée, qui finit par la priver de sa liberté. » Julien Burri

« (…) Correction et mise au pas se veulent à la mesure des offenses : on interne celle qui se moque des convenances. Avec subtilité, l’auteur décrit l’impuissance des proches, ce qui les pousse à se rebeller, ou tristement se résigner et souffrir des séparations. Les petites boîtes à musique constituent le fond sonore de la narration, qui s’avance en souplesse à travers les ans, au fond des cœurs, dans ce pays vaudois où la nature à chaque saison et à chaque page déborde de beauté. » (P.H. et C.A.)

« Dans un émouvant roman, Roland Buti raconte le déclin de la mécanique de précision dans le Jura vaudois et l’emprise de l’administration sur les « déviants » à travers le destin de Jana, fille d’immigrés assoiffée de liberté. »

Une chronique de Henri-Charles Dahlem à lire ici

« (…) Roland Buti est surtout romancier de vocation, capable de déployer sur cet ostinato historique une narration mélodique: Les petites musiques, qui donnent titre au roman, sont ainsi celles que s’échangent Ivo et Jana, capables de communiquer par-delà les enfermements avec ces minuscules mouvements jetés au rebut, dont les lames font vibrer entre eux de profondes harmonies.
Subtile polyphonie traversée de dissonances, qui sont autant de grains dans les rouages communautaires. Où brille tout le talent du romancier, dont l’écriture économe sinon elliptique, comme toujours attentive aux climats et aux détails vrais, est une politesse de l’extravagance. De ses personnages, trop excentriques pour être toujours crédibles mais assez singuliers pour être inoubliables, naissent ainsi des scènes de belle cocasserie (…).
Roman d’atmosphères traversé d’éclairs inattendus, Les petites musiques parvient, en jouant habilement sur les focales, à interroger les ressorts des destinées humaines et leur tension dans l’implacable mécanique sociale. » Thierry Raboud

« Convoquant la force enveloppante des éléments naturels, les sons, les gestes ou les corps comme ceux d’Ivo et de Jana qui s’abandonnent volontairement à une fourmilière, l’écrivain restitue l’insouciance de l’enfance, le délicat passage à l’âge adulte et le drame de l’enfermement, mais aussi la difficulté pour ces parents étrangers à s’intégrer, tout comme l’emprise de la routine sur tous les protagonistes, et leurs envies d’ailleurs. Avec, par moments, un regard tendre et cocasse sur les choses.
Ces fines évocations, toujours sur le fil entre ce que l’auteur choisit de dire et de taire, avec des personnages très différents mais tous attachants, pris dans des situations qui les dépassent et engagés dans des relations fraternelles, amoureuses ou filiales tout en nuances, font ressurgir avec force ce monde révolu. Et créent la petite musique qui fait le charme des livres de Roland Buti. » Caroline Rieder

« Quel exceptionnel portrait de jeune femme que celui de Jana! L’héroïne du nouveau roman de Roland Buti est une enfant libre et intrépide, puis une adolescente rebelle qui court les bois et rejette carcans et traditions. Mais à la fin des années 60, la petite ville de Sainte-Croix n’accepte pas les comportements jugés asociaux. On enferme Jana. Ivo, spectateur impuissant de la dérive de sa sœur, voit en parallèle la région se décomposer, et l’industrie locale, championne de la fabrication de caméras et de boîtes à musique, décliner lentement. La plume attentive, délicate, consolatrice et sensuelle de l’écrivain lausannois fait merveille dans cette évocation d’une page peu reluisante de l’histoire suisse. »

« Conte allégorique, tragi-comédie familiale, le cinquième roman de Roland Buti fascine par la manière qu’a l’auteur de relire les formes du drame classique à la lumière de notre histoire contemporaine. (…)

La métaphore de l’automate à musique est limpide: la mélodie du bonheur helvétique ne fonctionne que si ses composants restent à leur place. Dans ces rouages sociaux huilés par l’onction du protestantisme, la moindre déviation doit être sévèrement corrigée. Adolescente et jeune adulte, Jana l’apprend à ses dépens. (…)

Musique des jeux de l’enfance, à laquelle Roland Buti est intimement lié. De sa jeunesse à Sainte-Croix, l’auteur lausannois a gardé le regard des premiers émois. Sous sa plume, la nature du Jura vaudois frémit à la manière d’un grand corps fantastique, parcouru de brumes, de senteurs et de gouffres mystérieux. Une atmosphère sauvage qui triomphe des rigueurs du temps, et nous enchante à notre tour. »

Un entretien de Roland Buti mené par Nicolas Julliard, à écouter ici

Coups de cœur

« Un très grand livre de Roland Buti! Jana ne rentre pas dans les codes très fermés de cette petite société suisse. Alors que les manufactures de l’horlogerie suivent le cours du temps, la société parviendra-t-elle à faire une place à la jeune Jana? » Simon

« Laissez la musique de ce roman résonner, prendre de l’ampleur, ouvrir la porte au monde sensible…Beauté. »

« Dans un décor suranné au charme fou, la trajectoire d’une enfant éprise de liberté! » Sophie Garayoa

« Un hommage aux petites musiques que chacun compose dans sa tête! Portrait poignant d’une famille prise aux mains des traditions d’une petite ville perchée dans la montagne jurassienne. Coup de cœur pour ce roman qui témoigne d’une part méconnue de l’histoire Suisse! Géraldine Glumineau

« Roland Buti décrit minutieusement ses personnages et nous les rend terriblement attachants à travers des moments fugaces et simples de la vie à l’époque. (…) Un livre merveilleux! » Faustine Meyssonnier

« Un texte sensible et touchant qui dresse le portrait délicat d’une famille ouvrière et d’une époque. » Valérie Michel-Villaz

« Un livre d’une rare intensité, des personnages qui crèvent l’écran (…) Tous sont soignés avec la même minutie que les automates qu’ils manient, ce qui donne au livre un éclat particulier. Un vrai bonheur de lecture! »

« Un roman qui dénonce le pouvoir de l’administration face à des « éléments asociaux ». » Stéphanie Roch

« Les petites musiques distille une mélodie douce-amère qui, l’air de rien, empoigne le cœur. Cette écriture-là ne ment pas. Les pages bruissent de la vie des sous-bois pentus que dévalent Jana et Ivo, et du son mat des ateliers. Comme sous l’effet d’un enchantement inquiet, on a le ventre noué tant on est pris par cette histoire de vie ouvrière, par la douleur d’une mère, la colère d’un frère et le destin révoltant de Jana alors que les promesses des Trente Glorieuses s’étiolent peu à peu. Une merveille signée Roland Buti. » Pascal Thuot

« J’ai d’abord ri des facéties de Jana, puis j’ai eu la boule au ventre, j’ai espéré et j’ai fini en larmes. Tellement d’émotions, c’est qu’un livre est bon, c’est qu’il raconte quelque chose d’important, c’est que sa propre petite musique nous touche au cœur. L’écriture m’a bouleversée, à la fois factuelle et poétique. (…) Ce livre est important car il ne faut pas oublier tout ce qui a pesé et pèse encore sur les femmes, sur leur corps, leur âme, ce qui est attendu d’elles. Ne pas oublier le passé pour mieux construire l’avenir. » Christine Grivel

Extrait

Ils ont quitté le chemin, traversé le pâturage pour descendre vers le bois. Un souffle tiède parcourait les vallées latérales et montait vers les crêtes. La voix du speaker et les cris de la foule qui grésillaient dans le poste se sont éparpillés loin derrière eux. Ils ont marché en silence sur des pierres sèches blanches recouvertes de lichen, puis sur l’humus souple. Par endroits, des fleurs jaunes en touffes irrégulières ressemblaient à des marguerites, mais comme freinées dans leur croissance.
— On s’éloigne trop.
— Mais non, a répondu Jana et elle a pris la main d’Ivo en glissant ses doigts entre les siens.
Ils ont traversé une combe parsemée d’immenses rochers arrivés jusque-là, on ne sait comment.
— Regarde.
— Quoi ?
— Là, sur le caillou.
— Oui.
— Tu ne vois pas, Jana ?
— Non.
— Suis mon doigt !
— On dirait un coquillage.
— Il y avait la mer ici, avant.
Les montagnes du Jura n’ont pas toujours existé ; un vaste océan recouvrait tout il y a très longtemps. Des quantités infinies de grandes et de minuscules bêtes à carapaces se sont entassées au fond, cadavres minéralisés qui ont formé de colossaux bancs de roches au cours des millénaires. Voilà comment des choses mortes ont pu être des choses vivantes, leur racontaient leurs maîtres d’école. Les maisons rassemblées autour des usines, les fermes accrochées à ce sous-sol très ancien n’étaient pour Ivo et Jana que des aménagements éphémères, un peu comme des parasites fixés sur la peau d’un immense mammifère marin ; ils gambadaient avec naturel et désinvolture sur cette terre poreuse fendillée de gouffres.
Ils se sont retrouvés dans une vaste fondrière emplie de mousses humides jamais touchées par les rayons du soleil. Ils se sont arrêtés de marcher. Jana s’est transformée en statue. Elle a fermé les yeux. Ivo a fait de même. Ils ont écouté ce qui devenait une respiration autour d’eux. Le sol palpitait. Prise au piège dans toutes les irrégularités du terrain, dans les ravines, affaissements ou alvéoles, partout de l’eau était lentement aspirée dans les profondeurs avec un bruit infime et diffus de succion. Sous leurs pieds, très loin dans les abîmes, des rivières souterraines alimentées par des entonnoirs coulaient avec des parcours sinueux.
Jana a tremblé de froid. Elle portait une jupe courte et une blouse étriquée. Ivo lui a caressé le bras, puis la peau durcie de la cuisse.
Elle a ouvert les yeux et murmuré :
— Il n’y a rien à dire.
Jana prononçait très souvent cette phrase, la plupart du temps après un long moment de silence, mais aussi parfois de manière impromptue ; elle s’arrêtait alors net au milieu d’une activité, le temps d’une absence et souriait d’aise.

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