Domaine français
Parution Fév 2025
ISBN 978-2-88907-464-8
176 pages
Format: 140x210
Disponible

Domaine français
Parution Fév 2025
Disponible

Max Lobe

La danse des pères

Domaine français
Parution Fév 2025
ISBN 978-2-88907-464-8
176 pages
Format: 140x210

Domaine français
Parution Fév 2025

Résumé

Benjamin Muller, danseur classique sur le tard, s’isole chez lui, boulevard de Saint-Georges à Genève, pour revivre son histoire, son rapport aux pères qui l’ont fabriqué.
Trois générations d’hommes.
Kundé Di Gwet Njé, le géniteur, grand conteur élégant et amateur de Funky-Makossa. Puis les pères des indépendances, Ahmadou Ahidjo, Paul Biya. Ceux de la résistance, l’écrivain Mongo Beti. Enfin, Wolfgang, l’ancêtre dont l’esprit brille comme un oiseau de feu. Tous les hommes d’une vie. Miss Parks la fleuriste, son amie Okonkwo la danseuse, Estha Minlah, la mère valeureuse.
La langue va du funky-Makossa au Boléro, de la rai algéroise aux roulements de hanches, les pointes tombent sur du blues.

Auteur

Max Lobe

Né à Douala en 1986, Max Lobe grandit dans une famille de sept enfants. Il arrive en Suisse à l’âge de 18 ans, deux ans après l’obtention de son Bac. À Lugano, il suit des études de Communication et journalisme. Passionné d’histoire et de politique, il suit un Master en Politique et Administration publique à l’Institut des Hautes Etudes en Administration Publique de Lausanne. Il est établi aujourd’hui à Genève. Ses textes, tous publiés aux éditions Zoé, comprennent notamment 39 Rue de Berne (2013), Confidences (2016, Prix Amadou Kourouma 2017), ou encore La Promesse de sa Phall’excellence (2021).

S’inspirant de la littérature traditionnelle africaine ainsi que des réalités de l’immigration en Suisse, Max Lobe traite des thématiques comme l’homophobie, la religion, la violence et de la situation des personnes sans-papiers.

Dans les médias

« Max Lobe a l’écriture joyeuse, légère et gouleyante, comme d’autres ont le vin gai : c’est dans son caractère. Son dernier roman, à l’instar des cinq précédents, emprunte son rythme aux parlers d’une enfance africaine, bercée par le bassa, le français et l’anglais. « Chaque langue est un monde. Trouver la mienne est un long chemin – et je n’ai pas fini », souligne l’auteur de La danse des pères, joint par téléphone fin mars.

Dédié à feu son père Ndjock, le récit vogue et chaloupe de Genève à Douala (avec escale en back room à Berlin), et de l’enfance à l’âge mûr. Le narrateur, Benjamin, vit à Genève. Il est danseur. Le père aussi adorait danser, mais lui, son truc, c’était le funky-makossa, une musique « comme une communauté de destin pour tous les Noirs ». On se déhanchait alors « pour faire face à la terreur de la chose blanche ». Autres temps, autres mœurs. Les héros de Max Lobe, comme autant de sosies de lui-même, remontent les fils embrouillés du passé, rejouant l’histoire familiale et celle du pays natal.
(…)
La danse des pères est un roman de deuil, de rire, de renaissance : les pères y sont nombreux et tous ne sont pas morts. » Catherine Simon

« Max Lobe fait danser la langue et c’est une expérience de lecture en soi. De livre en livre, depuis 39 rue de Berne qui l’a fait connaître en 2013, l’invitation de l’auteur à ses lecteurs est toujours, quoique à des tempos divers, de pousser les meubles des conventions grammaticales, de rouler les tapis des phrases toutes faites, de monter le son des multiples langues qui cohabitent en lui: le français de Genève où il vit, le français de Douala où il a grandi, le bassa du pays bantou, l’anglais du Cameroun, les expressions de la galaxie familiale, et sa propre langue d’écrivain, ce groove qui orchestre l’ensemble et fait bouger les lignes. Sur la piste poétique ainsi aménagée, les morts se relèvent, les guerres occultées réapparaissent, l’histoire des colons laisse la place à celle des colonisés, l’homosexualité rejetée a droit de cité.

(…)

voici La Danse des pères, une réussite de bout en bout menée au son du funky makossa. Il fallait bien cette bande-son des nuits de Douala, ce sommet du groove, pour remonter à la source d’un chagrin jamais cautérisé ni approché jusqu’ici de si près: le rejet du père tant aimé qui ne veut pas d’un fils homosexuel. »

Un article de Lisbeth Koutchoumoff à lire ici

« Le sixième roman de Max Lobe imprime un « funky-makossa » salvateur aux souvenirs de Benjamin, danseur classique trentenaire exilé à Genève depuis Douala. Orchestrant la chorégraphie de voix familiales désaccordées, le jeune homme va s’affranchir de la glu des insultes homophobes, réaliser combien il a été aimé. À ces enjeux intimes, ce récit de filiation à la prose endiablée entretisse une dimension politique, poursuivant (après notamment Confidences en 2016) la mise au jour des atrocités d’une guerre coloniale longtemps passée sous silence et de l’histoire néocoloniale du Cameroun.
(…)
La tendresse mise à décrire le pas chaloupé du colosse paternel rondouillard, à restituer la gouaille de ses envolées historiques désabusées, l’emporte sur les mauvais souvenirs. Comme de grands jazzmen, et aujourd’hui certains rappeurs, reprenant un morceau classique pour le déconstruire et le transcender à travers leur interprétation, Benjamin Müller sample la parole paternelle et la diffracte pour réinventer à sa mesure un monde où il peut désormais aller tranquillement, émancipé de sa propre histoire et apaisé : « J’éteins avant de quitter l’appartement. Dehors, le jour se lève, tout nouveau sur mon visage. »

Un article de Catherine Mazauric à lire ici

« La Danse des pères est un livre «adougou-bien-bien», pour reprendre un terme de l’écrivain Max Lobe, fabriquant de mots et de boissons pétillantes maison. Avec ce nouveau roman paru chez Zoé, l’écrivain né à Douala en 1986 et devenu genevois continue de donner libre cours à son invention langagière. On croisera ici des mots tirés du bassa camerounais, de l’allemand à la sauce africaine, du pidgin anglais, du français de Suisse et d’ailleurs. (…) Ce sixième roman, tonique et virevoltant, est aussi plein de gravité. »

(…)

« L’écriture, c’est un rythme, une cadence, mon roman n’est pas un livre sur la danse mais qui danse lui-même, une sorte d’opéra plein de douleurs. Vous savez quand on dit qu’il aurait fallu que votre mère avorte et que l’univers l’aurait comprise… »

Un entretien mené par Frédérique Fanchette à lire ici

« La danse des pères entrelace avec fluidité les souvenirs politiques et intimes d’un exilé au pays de «la chose blanche». Max Lobe raconte dans une langue syncopée et poétique – plus contenue que dans son précédent livre – le chemin vers l’affirmation de soi et le pardon, en dépit de la malédiction paternelle et du surnom de neuf-mois-pour-rien que lui vaut son homosexualité. Il faut imposer son identité, sur le plan individuel et collectif, voilà ce que clame le roman paru à quelques mois des élections au Cameroun: «Curieux que les gens ne se lèvent toujours pas à ce jour pour dire non à Pôoopo» (Paul Biya. 92 ans, président depuis 40 ans). L’épanouissement a un prix que l’auteur a payé. » Geneviève Bridel

« Ce « cadre plus grand que nous » auquel l’écrivain aspire a pour nom l’Histoire avec un grand « H », que Lobe mêle avec brio, avec la petite histoire singulière de nos vies, de nos malheurs, de nos quêtes. Toutes ces thématiques sont au cœur de La danse des pères, un nouveau roman particulièrement poignant sous la plume de ce Camerounais genevois, nourrie à l’encre noire de l’exil.
(…)
« Mon écriture est toujours politique, mais pour parler de politique de manière apaisée, j’ai convoqué la danse, les ancêtres, leurs esprits, par des esprits de naissance et des récits de renaissance », confie l’auteur. »

Un article de Tirthankar Chanda à lire ici

« C’est un roman percutant, intime et politique qui nous emmène au Cameroun, pays où l’homosexualité est un crime. La danse des pères est le 7ème roman de notre invité, l’écrivain genevois d’origine camerounaise, Max Lobé. »

Un entretien mené par Pascale Veysset à regarder ici

« (…) Il danse et il conte l’histoire de sa famille, celle de son pays, le Cameroun, dévasté par la corruption, le népotisme et l’homophobie, entrainant toute la famille dans la danse du premier monde. Le corps est présent, jusque dans l’écriture. Tout passe par le corps, c’est lui qui nous fait entrer dans la ronde du monde, dans la musique des mots.
(…)
En deçà de tout discours, là où Max Lobé excelle, c’est lorsqu’il est dans la transmission et la résilience. Benjamin, c’est lui ! Dans ce récit intimiste et poignant, son écriture est comme toute vraie danse : elle est émotion de la naissance à la mort et nous entraîne dans le tourbillon de nos origines. Tout, dans cette œuvre, est souvenir. Habitée, soulevée par une véritable folie, un véritable raz de souvenir, comme on parle de raz de marée. Lobé est cet homme à la mémoire inflexible, grouillante, proliférante, qui n’a rien oublié jamais de ce qu’il a une fois vécu. Quelle mémoire, celle qui se souvient de tout et de tous ! Une véritable invitation au voyage intérieur. » Gaston-Paul Effa

« Roman du déracinement, de la mélancolie de l’enfance, du mal du pays, de la réalisation de soi loin de sa famille aussi, La danse des pères émeut par son histoire sensible et séduit par son écriture chantante et imagée. On reste profondément touché par l’affirmation de soi affichée dans le dernier chapitre: «Ce n’est pas comme si je pouvais emballer ce truc que tous détestent tant en moi, le prendre et le jeter loin dans une poubelle publique.» Stéphane Babey

« Un roman qui bouscule, rempli autant d’intime que de politique, pour raconter le Cameroun et les récits homosexuels qui y vivent et survivent. »

« On lit quoi en février ? Notre sélection de nouveaux livres pour votre table de chevet », à lire ici

« La Danse des pères nous transporte dans une chorégraphie de mots, de rythmes et d’anecdotes dansantes entre le Cameroun et Genève, entre le passé et le présent, entre les rêves et la réalité, entre les rires et les larmes. C’est une œuvre forte et touchante qui interroge les rapports père-fils, les tensions entre tradition et modernité et les héritages culturels. À travers la plume singulière de Max Lobe, le livre explore des questions identitaires essentielles et présente une réflexion profonde sur la transmission et sur le désir d’être vraiment soi malgré l’incompréhension de ses proches et la violence qu’elle engendre. »

Une chronique de Florence Courthial à lire ici

« Visage d’une grande douceur, boucles d’oreilles dorées et rouge à lèvres carmin, Max Lobe allie la grâce à la vitalité. Qu’il parle ou qu’il écrive, il manie la langue comme un chorégraphe, créant et ordonnant les pas et les figures de danse – saut de chat, cabriole, arabesque… – au fil d’une écriture déliée. Dans La Danse des pères, l’oralité, le funky makossa ou encore la raï algéroise s’entremêlent à la poésie, à l’émotion et à une philosophie politique. (…) Une traversée de soi à l’épreuve de la filiation, de l’homophobie et de la banalité d’une violence mâle. Caustique et truculent. » Catherine Faye

« Dans son appartement à Genève, Benjamin revoit son père, « bien calé dans son fauteuil du chef de famille » raconter la lutte pour l’indépendance de son pays, et son enfance dans un village où il était guetteur, entre deux pas de funky-makossa. C’est aussi l’histoire de sa tante, des rêves de son voisin, ou de sa mère, et son association collective d’épargne, qui n’hésite pas à défendre son fils quand le père a des insultes homophobes à la bouche. Un roman à la fois intime et engagé, à l’écriture inventive. » Laurence de Coulon

« A la fenêtre de son appartement genevois, Benjamin Muller, danseur classique, remonte le fleuve de son héritage familial camerounais. Dans une langue tournoyante et aussi vive que l’eau d’une source, Max Lobe raconte dans La danse des pères celles et ceux qui ont fabriqué son protagoniste amateur de pointes. L’auteur genevois est l’invité de Quartier Livre, pour évoquer ce roman où se mêlent Boléro, funky makossa, bière et oiseau de feu. »

Une émission animée par Ellen Ichters à écouter ici

« Une danse pour revivre les sensations de l’enfance à Douala, une danse pour réparer. »

Max Lobe était l’invité de Joëlle Rebetez dans l’émission « Ramdam », à regarder ici

« On ne peut pas faire de politique sans danser, ne serait-ce que dans sa pensée. »

Max Lobe était l’invité de Julie Evard sur le plateau du 12h45, à regarder ici

« L’auteur brosse le tableau d’un pays – aux mains d’un président Père Ubu au pouvoir depuis quarante ans – à la liberté d’opinion bafouée, aux flics tape-dur, où les membres de la communauté gay sont passés à tabac. Le père du héros s’inquiétait de voir son fils marcher comme une femme. Il ne lui a plus adressé la parole, sinon pour lui lancer des injures homophobes. La prose de l’auteur, toute d’empathie pour celui qui dit « je », se fait satirique et brasse une flopée de personnages : mère, frère et sœur, oncles et tantes, dont « Auntie Bwamè », qui se rend en Chine pour acheter des sacs de marque : « des HermèZ, des Guacha, et même des Yves Xan L’ Orient ». Dans La Promesse de Sa Phall’ excellence (Zoé, 2021), Max Lobe distillait une partition orale faite d’onomatopées et d’invectives, véritable fornication d’expressions propre à bafouer la compréhension. Son vorace appétit langagier est ici mis en sourdine. Ce roman, intime, politique, traite du Cameroun de 2025, où «ça tire à balles réelles» pendant que « le vieux type» entame un « énième septennat ». » Muriel Steinmetz

« Il n’est pas interdit d’assimiler Benjamin Muller, danseur qui calme ses angoisses par une figure exécutée dans son appartement, à l’auteur, écrivain qui chorégraphie les mots, les fait virevolter avec une énergie jouissive, leur confère un rythme singulier, une musicalité où l’africanité du Cameroun et de ses tournures anglophones transparaît.
(…)
Dans ce texte qui compte les dettes, les fait fleurir et s’en libère dans le même mouvement, Max Lobe tempère la langue déchaînée de son précédent La promesse de sa Phall’Excellence, mais maintient une inventivité du style, une «salade de sandales» qui traduit et épouse ses préoccupations mieux qu’un long discours. «Eh-eh-eh, tu peux garder ta prophétie pour toi, envoyée du diable de la diablerie! Mais regardez-moi celle-là, I mean look at you, vieille chouette! Qui t’a chargée de porter le courrier de Dieu? Il peut pas faire Lui-même le postier?»

Un article de Boris Senff à lire ici

« (…) Les façons de Max Lobe sont plus caressantes, mais au bout du compte tout aussi rugueuses. Benjamin Müller, narrateur de La Danse des pères, est un danseur classique, né au Cameroun et résident à Genève. (…) En grimpant dans l’arbre de sa généalogie, Benjamin se blesse à un rameau épineux. (…)
Une langue grondante et saturée d’humour au gré d’un sabir anglo-franco-camerounais. “Auntie Bwamè s’était constituée une petite épargne et avait vite trouvé la route de la Chine. Une, deux et jusqu’à cinq fois par an, elle s’y rendait pour acheter des sacs de marques : des HermèZ, des Guacha et même des Yves Xan L’Orient.” Au bout de sa mise au ban, Benjamin ne tombe pas et déploie les ailes de sa singularité apaisée. »

Un article de Gérard Lefort à lire ici

« Dans ce roman un rien autobiographique, Max Lobe fait danser au rythme du funky-makossa les origines du narrateur, l’homophobie de son père, les errements de la politique camerounaise et le métissage des mots. Na so ade ! » Jean-Pierre Pastori

Coups de cœur

« Benjamin Muller, danseur classique sur le tard, s’isole chez lui, boulevard de Saint-Georges à Genève, pour revivre son histoire, son rapport aux pères qui l’ont fabriqué.
Trois générations d’hommes.
Kundé Di Gwet Njé, le géniteur, grand conteur élégant et amateur de Funky-Makossa. Puis les pères des indépendances, Ahmadou Ahidjo, Paul Biya. Ceux de la résistance, l’écrivain Mongo Beti. Enfin, Wolfgang, l’ancêtre dont l’esprit brille comme un oiseau de feu. Tous les hommes d’une vie. Miss Parks la fleuriste, son amie Okonkwo la danseuse, Estha Minlah, la mère valeureuse.
La langue va du funky-Makossa au Boléro, de la rai algéroise aux roulements de hanches, les pointes tombent sur du blues. »

« Alors on danse. Vingt ans après la mort de son père, Benjamin, danseur queer exilé à Genève se souvient et c’est l’histoire coloniale du Cameroun, l’homophobie, le goût des légendes et de la Castel Beer qui resurgissent pêle-mêle. La danse des pères est un de ces livres qui inventent une langue: les mots chaloupent au rythme du funky-makossa et on ne peut être que charmé par tant de fantaisie et de profondeur! » Cyprien Guichetau

« La danse classique et le funky makossa; Genève et Douala; les traditions et la modernité. Autant d’éléments qui constituent la vie de Benjamin, jeune camerounais homosexuel, et qui imprègnent la langue poétique de l’auteur. »

Droits vendus

Portugais
Acquéreur Ars et Vita
Année 2025

Allemand
Acquéreur Akono Verlag
Année 2024

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