Schötz l’écrivain vit avec sa femme Lucie. Ils partagent le même lit et les tâches ménagères : c’est un couple moderne. Il ne manque que des enfants. Mais Lucie hésite et Schötz met des livres au monde. Quand il en a assez d’écrire, il va se balader et tombe sur des personnages désarçonnants, parfois issus de ses propres fictions.
Cette jeune femme dans le bar qu’il fréquente, par exemple. Elle ne dit jamais merci sous prétexte qu’elle n’a rien demandé. Ce clochard qui prétend être un honnête citoyen belge, dépouillé de tous ses papiers et donc privé d’identité. Ils sont comme des signes sur la route de Schötz, des signes annonciateurs de catastrophe.
Car pendant qu’il cherche l’inspiration pour un prochain livre, Lucie s’en va, aspirée par ses propres inspirations.
D’un trait léger, avec tendresse et humour, Vuillème dépeint les affres du couple moderne et son incapacité à vivre l’amour.