parution janvier 1997
ISBN 978-2-88182-303-3
nb de pages 144
format du livre 140 x 210 mm
prix 27.50 CHF

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Anne Brécart

Les Années de verre

résumé

Fantasque, fascinante et fragile, Nell a régné sur la jeunesse de celle qui parle ici. Elle raconte leur amitié passionnée, ce lien qui les unissait « contre tout bon sens ». De par son écriture nerveuse et précise, ce roman nous fait ressentir toute l’intensité de cet amour qui n’osait dire son nom. Sans avoir l’air d’y toucher, il dépeint aussi un milieu où l’on ne manque de rien mais où, entre la lourde hypocrisie des bons sentiments et le rembourrage des fauteuils, aucune âme ne saurait véritablement vivre.

biographie

Bien qu'issue d'une famille francophone, Anne Brécart a suivi dans son enfance à Zurich l'enseignement d'écoles de langue allemande. Elle a ensuite fait des études de Germanistik en Suisse romande, où elle réside aujourd'hui. Traductrice littéraire de l'allemand (notamment de Gerhard Meier), elle anime des ateliers d'écriture et enseigne à Genève l’allemand et la philosophie. Tous ses romans ont été publiés chez Zoé.

La Patience du serpent

Christelle et Greg ont choisi la vie nomade. Ils ont la trentaine et sillonnent le monde en minibus avec leurs deux petits garçons. Amateurs de surf, ils s’installent là où se trouvent les meilleurs spots, vivent de petits boulots et d’amitiés éphémères. Le vent les mène jusqu’à San Tiburcio, sur la côte mexicaine, Greg s’y sent vivant lorsqu’il danse sur la crête des vagues. Mais il faut s’habituer au soleil implacable, au grondement de l’océan, aux pluies diluviennes des tropiques. Un jour, Ana Maria, une jeune femme du village, fait irruption dans leur existence. Elle entraîne Christelle dans une relation vertigineuse qui va bouleverser la famille.

Dans une langue sensuelle et luxuriante, Anne Brécart décrit le quotidien de ces voyageurs à la recherche d’une autre vie.

Coeurs silencieux

Quarante ans après un  premier amour clandestin, Hanna retourne dans la région de son adolescence, y retrouve le génie du lieu mais aussi ce même trouble auprès de l’homme qu’elle avait aimé très jeune fille. La présence du lac et de la forêt, l’humidité qui envahit tout, l’odeur de la terre, la force du vent traversent le roman avec une puissance qui s’apparente à celle du désir. Les souvenirs d’enfance d’Hanna, de ses premières années passées dans la grande maison, remontent avec naturel. Mais dans ce lieu encore imprégné du passé, les préjugés à l’égard des sentiments qu'elle éprouve pour Jacob rejaillissent avec la même dureté que jadis.

Cœurs silencieux raconte la renaissance d’une femme, une reconquête de l’amour et du désir.

La Femme provisoire

A Berlin, il y a 30 ans, dans le silence et le désarroi, une jeune femme qui vient de subir un avortement avec une nonchalance qui s’avèrera trompeuse, marche de longues heures solitaires dans la ville. Quelque chose se passe. Elle rencontre Javier, jeune homme étranger comme elle, dont elle apprivoise progressivement l’enfant de quelques mois. D’une petite chose scrutatrice et calme, il devient un enfant aimé et confiant.

Entre Javier, la femme et le petit, un étrange bonheur s’installe. Le génie des lieux n’y est pas pour rien. Dans un immense appartement décati mais aux hauteurs aristocratiques, au cœur de l’hiver magnifique, de grandes journées vides sont en fait un véritable temps enchanté qui durera presqu’une année. L’enfant devenu adulte retrouve sa mère provisoire, le passé remonte, c’est le temps du récit.

La Lenteur de l'aube

Dans quel monde vit Hanna ? Elle arrive des États-Unis pour la « ville du bord du lac » début juillet, à l’appel de sa mère qui n’est soudain plus très pressée de la voir. Au gré de ses marches dans la ville brûlante, elle retrouve plusieurs figures majeures de sa vie. Alma, l’amie perdue,  Karim, l’amant d’un été, Marika, l’artiste aimée. Pourquoi fait-elle ces rencontres ? Et les retrouve-t-elle vraiment ? Hanna mène à son insu une enquête sur elle-même. Sa mère, qui va mourir, et la tendresse d’Hervé, qui saura lui parler, vont finir de tisser la toile du récit : celui de l’identification d’une femme, lente à venir comme l’aube d’une vie nouvelle.

 

Véritable construction musicale au charme envoûtant, La Lenteur de l’aube est aussi une réflexion sur le silence et l’absence qui accompagnent tout amour.

 

Le Monde d'Archibald (2011, Zoé poche)

Le Monde d'Archibald

Peut-on vivre sans la protection d’une maison familiale, qu’elle soit réelle ou fantasmée ?

Dans une vieille demeure de famille où tous se réunissent pour célébrer la ronde des étés éternels, la narratrice tombe sous le charme de son oncle Archibald, patriarche incontesté quoique fragile. Chaque année elle revient dans la maison qui garde les secrets des défunts et des vivants, mais le passé conserve aussi les turbulences : il y a sur les lieux des présences impalpables qui s’avèrent inquiétantes. La mort du cousin préféré, le mutisme d’Idriss le Kosovar, l’initiation sexuelle de l’adolescente, annoncent la fin d’un monde suspendu.

Un roman à l’écriture limpide sur un lieu préservé de l’enfance, à la fois source de menaces et objet de désir.

 

« Ici les réminiscences poussent comme des plantes tropicales ; je les sens physiquement s’agripper aux murs et grimper au plafond. »

Le Monde d'Archibald

Peut-on vivre sans la protection d’une maison familiale, qu’elle soit réelle ou fantasmée ?

Dans une vieille demeure de famille où tous se réunissent pour célébrer la ronde des étés éternels, la narratrice tombe sous le charme de son oncle Archibald, patriarche incontesté quoique fragile. Chaque année elle revient dans la maison qui garde les secrets des défunts et des vivants, mais le passé conserve aussi les turbulences : il y a sur les lieux des présences impalpables qui s’avèrent inquiétantes. La mort du cousin préféré, le mutisme d’Idriss le Kosovar, l’initiation sexuelle de l’adolescente, annoncent la fin d’un monde suspendu.

Un roman à l’écriture limpide sur un lieu préservé de l’enfance, à la fois source de menaces et objet de désir.

 

« Ici les réminiscences poussent comme des plantes tropicales ; je les sens physiquement s’agripper aux murs et grimper au plafond. »

 

 

Angle mort (2002)

Angle mort