Domaine français
Parution Oct 2024
ISBN 978-2-88907-434-1
192 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Domaine français
Disponible

Rose-Marie Pagnard

L’enlèvement de Sarah Popp

Domaine français
Parution Oct 2024
ISBN 978-2-88907-434-1
192 pages
Format: 140x210 mm

Résumé

Sarah Popp, écrivaine, est en Lituanie pour un festival de littérature. Son séjour prend un tour imprévu quand, à cause de la neige, le vol de retour est annulé, puis qu’elle tombe sur monsieur Anders, son ancien voisin. Ce vieil homme aussi tendre que fou n’est pas là par hasard: il l’a traquée pour la convaincre d’écrire sur une chose qui lui est arrivée, il y a bien longtemps, dans la petite ville où elle a grandi. Sarah refuse. S’engage alors une virée rocambolesque dans la forêt lituanienne.
À sa manière malicieuse, Rose-Marie Pagnard révèle ce que risquaient, dans les années soixante, les jeunes filles amoureuses. Son roman, inquiétant, onirique et traversé de fulgurances, est autant une réflexion sur l’écriture de soi qu’une déclaration d’amour à la fiction et à son pouvoir de réenchanter la réalité.

Autrice

Rose-Marie Pagnard

Rose-Marie Pagnard a notamment publié La Période Fernandez (1988, Actes Sud, prix Dentan), Dans la forêt la mort s’amuse (1999, Actes Sud, prix Schiller), Janice Winter (2003, éditions du Rocher, Points Seuil), J’aime ce qui vacille, 2013, Zoé, Prix suisse de littérature).

Agenda

Ven. 17.1.2025 , 19h00

à la librairie-café Le Vent se lève (Saint-Ursanne)

En savoir +

Jeu. 30.1.2025 , 18h00

à la librairie La Fontaine (Vevey)

En savoir +

Ven. 4.4.2025 , 14h30

aux Rencontres littéraires Mosaïques (Genève)

Dans les médias

« Dès la première phrase, l’héroïne a «les pieds glacés, le cœur en feu», ce qui restera son état jusqu’au bout de ce roman foncièrement chaleureux, mais où le froid règne en maître. Le froid, le gel et surtout la neige, ce don du ciel qui tombe à chaque page ou presque: L’enlèvement de Sarah Popp est enveloppé de cette blancheur qui recouvre indifféremment le beau et le laid. C’est un roman qui tient du rêve éveillé, d’une étrangeté onirique et neigeuse à laquelle on s’abandonne en douceur; la jurassienne Rose-Marie Pagnard écrit avec une baguette de magicienne. (…)

Plutôt que d’un d’enlèvement, on pourrait parler d’un ravissement au double sens du mot. D’abord parce que Sarah Popp, prisonnière de la blancheur, ne sera pas si mécontente d’avoir à se pencher sur «les taches noires du passé». Ensuite parce qu’on est soi-même ravi, comme lecteur ou lectrice, de se laisser capturer par une écriture vive et allègre, dont la coulée mêle si intimement chagrins et merveilles. Jonglant avec l’imaginaire et ce que l’on nomme la «vraie vie», Rose-Marie Pagnard fait résonner cette question: sous quelle forme se met-on dans ce qu’on écrit? » Michel Audétat

« Dans son dernier roman, Rose-Marie Pagnard souligne sa parenté avec ces auteurs du nord de l’Europe dont elle admire l’art de mêler l’humour au tragique. (…) Ce roman est autant une réflexion sur l’écriture de soi qu’une déclaration d’amour à la fiction, et à son pouvoir de réenchanter la réalité. »

« D’où vient que Rose-Marie Pagnard, en quelques mots, nous agrippe ? Elle n’a pas le grand lyrisme de Chateaubriand, la méchanceté d’un Céline ou la rouerie d’un Jules Romains. Non bien sûr. Mais elle possède l’art de l’insolite et de la fantaisie. Au plus haut degré. Quand l’ordinaire menace, la romancière oppose à la fatalité l’inattendu, des sourires ou de la brume. Et le tour est joué. (…) Si vous aimez le merveilleux, plongez. Rose-Marie Pagnard est une bonne fée. » Frédérick Casadesus

« L’esprit d’enfance, où la fantaisie transfigure le quotidien, imprègne L’enlèvement de Sarah Popp, merveille d’imagination poétique et de douce folie humoristique sublimant la platitude et les épreuves de la vie. Au premier rang des romanciers-poètes de la francophonie, la Jurassienne fait irradier la lumière sous chaque mot. » Jean-Louis Kuffer

« Les festivals littéraires se révèlent parfois surprenants ! L’écrivaine Sarah Popp l’expérimente en croisant son ancien voisin qui, profitant de son impossibilité de rentrer chez elle, souhaite la convaincre d’écrire sur un événement vécu. Mais elle refuse… »

« Le titre vous happe: L’enlèvement de Sarah Popp. Il évoque un rapt et pourtant se termine en douceur, sur l’éclosion de ce nom enjoué « Popp ». Il va comme un gant au roman de Rose-Marie Pagnard: son style enlevé, électrique, entraîne le lecteur dans une course folle sans qu’il devine jamais, jusqu’à la fin, où il sera conduit, ni si cela finira dans la joie ou la douleur (dans la joie, en réalité, mais profonde, car lestée de douleur). « Popp », comme le bruit du bouchon d’une bouteille de champagne – quelque chose de violent mais de festif, qui tout à la fois surprend, fait un peu peur et réjouit.

(…)

Le chatoiement de son style, sa beauté, son rythme sont une réponse à la laideur, à l’injustice. Il s’agit de bifurquer sans cesse, avec souplesse et rapidité, pour ne pas se laisser piéger par la douleur, mais l’étourdir et rester maîtresse du jeu. Si Rose-Marie peut aller si loin dans la fantaisie, c’est parce que, chez elle, cette dernière est tissée de douleurs.
Avant de nous quitter, elle aimerait ajouter quelque chose. « C’est important, aujourd’hui, de se rendre compte de tout ce qu’on possède. Je ne parle pas de choses matérielles mais de choses qui n’ont pas de prix, ne sont pas monnayables: nos souvenirs nous appartiennent, nos lectures, nos sensations, nos plaisirs…Tout cela. Nos manques aussi, nos douleurs. Les souvenirs, même quand ils sont lourds, pas très beaux, c’est quelque chose que l’on a. Ils sont à nous. Nous possédons tant. C’est un faire pleurer. Un sanglot de bonheur. » » Julien Burri

« Depuis de nombreux romans, Rose-Marie Pagnard esquive la réalité et écrit de merveilleux livres oniriques pour mieux en parler encore. Le dernier est comme une mise en abyme du choix esthétique d’un écrivain dont les livres sont le résultat d’un évitement, comme la perle est produite par l’huître pour se protéger. (…) Ce qui fait le merveilleux de ce livre, c’est l’écriture sensible de Rose-Marie Pagnard, et son onirisme. Dans son univers, tous les sens sont en éveil, et pourtant les contours de la réalité sont flous, les métaphores parfois incongrues, et puisque forêt il y a, Sarah s’imagine vite qu’elle pourrait être enchantée. » Laurence de Coulon

« Il y a quelque chose d’Alice au pays des merveilles dans le début de cet Enlèvement de Sarah Popp, mais avec la poésie si particulière de Rose-Marie Pagnard, une sorte de réalisme magique où le monde est poreux, les sensations devenant concepts et vice-versa, le temps se retournant sur lui-même. Et surtout des faux raccords systématiques entre les chapitres aux titres intrigants (« Conversation avec un poney », « Faire un avion de papier »), qui tressautent comme une pellicule de cinéma décollée. (…)

On croisera dans ce récit féérique et inquiétant un ami de Tobie nommé Robert Louis Stevenson, des robots avec une clé dans le dos et bien sûr « madame Fiction » (« vous êtes très lourde aujourd’hui », se plaint Sarah). Rose-Marie Pagnard y poursuit une réflexion sur l’art et l’imagination comme contrepoisons aux malheurs de la vie, en l’occurrence la perte d’un enfant. C’était le sujet bien plus central, il y a onze ans, de J’aime ce qui vacille. » Éric Loret

« Rose-Marie Pagnard nous présente un nouveau roman : L’enlèvement de Sarah Popp. Un voyage en Lituanie mais aussi un voyage dans la vie intime de l’auteure. »

Un entretien au micro de Jean-Michel Probst à écouter ici

« Dans un étourdissant roman à plusieurs strates, Rose-Marie Pagnard joue avec les temporalités et la fiction. La romancière suisse qu’elle met en scène, séquestrée en Lituanie pour l’obliger à rédiger sa biographie, joue avec malice de l’effet-miroir. »

Une chronique signée Henri-Charles Dahlem à lire ici

« Coincée par la neige, alors quʹelle est invitée à un festival de littérature en Lituanie, la romancière Sarah Popp est kidnappée par Anders, voisin de ses parents. Pourquoi cet homme souhaite-t-il tant que Sarah Popp écrive ce dont elle nʹa jamais voulu parler ? Dans son dernier roman moelleux et revigorant, Rose-Marie Pagnard fait déambuler son héroïne dans les méandres dʹun passé inavouable quʹelle tente de fuir et qui pourtant se représente à elle chaque nuit. »

Rose-Marie Pagnard était l’invitée d’Ellen Ichters dans l’émission Quartier Livre, à écouter ici

« Rose-Marie Pagnard développe une œuvre littéraire riche et variée, mêlant poésie, fantastique, onirisme et humour. Ses récits, qui explorent les interactions familiales complexes, l’importance de l’art comme moteur de l’imagination, et les valeurs fondamentales telles que le don de soi, reflètent une écriture dense et nuancée. Sa plume, originale et subtile, la place parmi les voix marquantes de la littérature suisse contemporaine. »

Un article à lire ici

« Rose-Marie Pagnard a élaboré un scénario romanesque où deux conceptions de l’écriture s’opposent. Monsieur Anders y voit un moyen de dénoncer des faits ignominieux et de se délivrer des souffrances passées. Sarah Popp, pour sa part, ne voit pas l’intérêt d’écrire « la moindre ligne autobiographique » et préfère se laisser emporter par son imagination. (…)

La fiction romanesque est-elle plus riche, plus intéressante, plus captivante, et même plus nécessaire, que l’écriture autobiographique ? Rose-Marie Pagnard répond à cette question par la manière même de mener son récit, tandis que les dénonciations, tant voulues par Anders, y figurent en filigrane. De toute façon, comme le constatera très sereinement Madame Anders : « Sarah Popp écrit ce qu’elle veut. »

Un article de Claudine Gaetzi à lire ici

« Rose-Marie Pagnard, écrivaine suisse, soulève dans ce roman la douloureuse situation des filles-mères en Suisse dans les années 60, qui risquaient la prison. Elle questionne sur les interactions familiales complexes, les non-dits et le sentiment d’abandon des femmes rejetées par la société et leur famille à cause de leur situation non conforme. L’écriture, parfois onirique, manie le réel et l’imaginaire avec sensibilité. Les personnages sont émouvants, chacun tentant de sortir de ses souffrances à sa manière, certains par l’enfouissement au plus profond de soi, d’autres par le biais de l’écriture, dont le pouvoir salvateur est souligné. » (E.M.-C.H.)

« Peut-on obliger une écrivaine à se plonger dans ses souvenirs de jeunesse ? C’est la question que pose avec élégance, humour et subtilité L’enlèvement de Sarah Popp, le nouveau roman de l’écrivaine jurassienne Rose-Marie Pagnard. (…)

A sa manière, Rose-Marie Pagnard, Prix Schiller 1999 pour Dans la forêt, la mort s’amuse (Actes sud, 1999), Prix suisse de littérature 2013 pour J’aime ce qui vacille (Zoé, 2013), révèle ce que risquaient, dans les années soixante, les jeunes filles amoureuses.
L’enlèvement de Sarah Popp, émouvant et léger comme une buée de larmes, se double d’une réflexion onirique sur la création littéraire, le jeu entre les souvenirs chagrins et la fiction, son pouvoir de réenchanter la réalité lorsqu’elle fait trop mal. Subtile et pudique, Rose-Marie Pagnard fait preuve de sa délicatesse habituelle pour sonder son refus, apparent, du récit autobiographique. (…)
En arrière-fond, le lien d’une force et d’une tendresse inoubliable qui lie Sarah et son mari Tobie, à qui elle pense constamment durant cette étrange aventure, qui chez eux à Bâle s’inquiète de son silence. Lorsqu’enfin elle peut lui parler : «Cette voix je la connais depuis quarante ans, pense-t-elle en se laissant pénétrer de reconnaissance et d’amour. Il marmonne qu’ils n’ont jamais été séparés aussi longtemps, qu’ils devront refaire connaissance.» Ce qu’ils font, heureusement. » Isabelle Falconnier

« Avec le dense matériau du souvenir, Rose-Marie Pagnard joue. Des moments en mémoire qui ont, avec le temps, gagné en douceur et en amour (…).
C’est dans [un] décor glacé du presque bout de l’Europe qu’Aimé Anders (aimer ce qui est différent?), figure masculine de l’enfance de Sarah (qui approche la soixantaine!), surgit comme le diablotin de sa boîte – le récit bascule alors dans une ambiance inquiétante et l’auteure franc-montagnarde commence ce qu’elle sait si bien faire. Cultiver l’imaginaire dans le réel, imprimer sa fantaisie, écrire la musique sur laquelle la fiction invite l’autobiographie à danser. Sur cette même piste, on glisse, avec délice. Elle confie : « C’est étrange et à la fois très naturel. La fiction, c’est ce que j’aime ; le grand mot, c’est imagination !» (…)
Le grave peut être dit avec légèreté, le moche avec beauté, rien n’est clivant, rien n’est limite, rien n’est frontière, dans ce monde foisonnant façonné avec élégance. Le temps est hors du temps, la neige a tout lissé, tout recouvert, pour laisser surgir l’écriture de soi; tout était blanc et, Sarah Popp comme Rose-Marie Pagnard y ont déposé leurs propres flocons, à la fois si complexes et si parfaits, formes de tous les possibles. » Julie Seuret

« Un décor balte, infiniment neigeux, comme dans un conte. Un fantôme qui ressurgit en vieil homme fou, et force les serrures de la mémoire. Une forêt traversée de lueurs cosmiques dont les pistes sont comme des lignes d’écriture égarées entre les territoires du songe et de la réalité, du passé et du présent. Une violence frottée d’onirisme qui, au risque de l’invraisemblable, affirme la fiction en échappatoire. (…) Un tragicomique polaire tendance premier Paasilinna, mais traversé d’un rire grave, inquiet. » Thierry Raboud

« Pourquoi cet illuminé l’a-t-il enlevée pour écrire son autobiographie ? Peut-il la forcer à écrire des histoires si personnelles qu’elle voudrait les garder pour elle ? Encore que ce soit toujours un réel bonheur pour elle d’écrire… »

Une chronique de Francis Richard à lire ici

Coups de cœur

« Quels sont les droits et les devoirs du monde littéraire? Alors qu’elle participe à un festival de littérature en Lituanie, l’auteure Sarah Popp rencontre une ancienne connaissance, présente avec pour objectif de la faire parler du passé et de la convaincre d’en écrire un roman. Dans une forme de réalisme magique, il s’ensuit une discussion sur la nécessité de l’écriture des souvenirs. » Théophile Lacroix

« L’enlèvement de Sarah Popp? aucun équivalent dans mes récentes lectures – des personnages invraisemblables, facétieux, une histoire qui touche parfois au burlesque et une magnifique incursion dans le monde de l’écriture. Un roman à la douce extravagance. » Maud Scelo

« Une virée rocambolesque et merveilleuse dans une forêt lituanienne enneigée, de la fantaisie, un style pétillant et délicat à la fois, et des cornichons qui craquent sous la dent… »

Extrait

Sarah se lève avant le jour. Les paupières collées elle titube jusqu’au lavabo, l’eau est agréablement chaude. Elle met de l’ordre dans ses affaires, elle décide de passer encore une nuit ici et de repartir mardi matin pour Vilnius où elle se renseignera sur les vols pour la Suisse. Elle passe son pull le plus confortable, se réjouit de prendre le petit-déjeuner, d’être libre de retourner dans sa chambre ou de se promener. Derrière la fenêtre la nuit repose encore doucement sur la rue enneigée, Sarah regarde passer les phares d’une voiture, deux enfants qui se tiennent par la main, puis un homme tête nue marchant avec précipitation tout au bord de la maison, comme s’il allait y entrer.
Elle sort de sa chambre et voilà que la tête aperçue par la fenêtre avance à sa rencontre dans l’espace étroit du couloir.
— C’est moi, Anders ton ancien voisin, Aimé Anders, dit le vieil homme qui se dresse là, jubilant et timide, ses grandes mains posées sur les épaules de Sarah. Puis les fourrant dans ses poches.
— Qu’est-ce que vous faites ici ? demande-t-elle, tout de suite décidée à ne pas rester dans cette pension si cet homme y vit.
— Tu me reconnais, Sarah ?
Bien que sa gorge se serre et qu’elle sente comme un sifflement dans les oreilles, elle murmure oui, oui bien sûr.
— Tu me reconnais, quelle chance, quarante ans après, quelle chance! Alors Mesdames, d’abord le petit-déjeuner! dit monsieur Anders en poussant la logeuse et Sarah à l’intérieur de la cuisine.
La logeuse fait oui, venez donc.
Le hasard de cette rencontre, si énorme, si inimaginable! Mais il ne s’agit que de notre ancien voisin, le bûcheron, monsieur Anders, un ami de papa! se dit-elle. Seulement… monsieur Anders fait partie de mon enfance, de la petite ville, il risque de réveiller les souvenirs, papa, maman, nos chagrins embrouillés… Mais monsieur Anders ne t’a jamais fait de mal? Lui non, elle l’admet, au contraire. Monsieur Anders nous offrait tout ce qui poussait dans son jardin, et le bois de chauffage (bien empilé dans la cour), en hiver il me construisait une petite luge, un toboggan de glace… Une nuit ce géant avait ramené mon père sur ses épaules et l’avait déposé dans le grand lit comme un sac de tristesse… arrête, se dit-elle, arrête immédiatement!

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