Pendant l’été de 1893 Proust séjourne à Saint-Mortiz, il a vingt-deux ans. Dans un vieux livre d’hôtes du refuge de Sassal Masone, près du col de la Bernina, on peut lire que deux voyageurs parisiens se sont inscrits le 22 août, Marcel Proust et Louis de la Salle. Mais ces deux excursionnistes ont ajouté, entre leur nom et leur domicile, quelques mots qui sont à l’origine de ce livre : une trouvaille, une énigme que l’auteur, spécialiste de Proust, a cherché à élucider. Ce qui l’a entraîné sur les pas de l’écrivain durant l’été de 1893, puis sur les traces, dans son œuvre, de ce séjour dans les Alpes.
En chercheur, mais aussi en flâneur, il évoque l’Engadine de la fin du XIXe siècle, ses luxueuses stations fréquentées par la haute société européenne et la mondaine et artistique qui les animait.