En ouvrant les portes de l’atelier de Proust, La Fabrique de Combray peut faire comprendre que l’écriture est un engagement sans autre limite que la mort.
Grâce aux nombreux documents reproduits et transcrits on pourra découvrir comment l’incipit du roman qui nous est devenu familier a failli disparaître, comment les titres ont été inventés au dernier moment, comment une branche de lilas se métamorphose d’abord en branche de groseillier sauvage puis en branche de cassis sauvage, comment quelques tranches de pain grillé deviennent d’abord une biscotte puis des petites madeleines, respectivement, au moment de la «signature», des Petites Madeleines, enfin ce que la madeleine de Proust doit à certaine biscotte de Wagner. On verra aussi ce que le nom d’Albertine doit à Gilberte et le nom de Simonet à Monet.