Écrits d’ailleurs
Parution Avr 2016
ISBN 972-2-88927-330-0
288 pages
Format: 140 x 210 mm
Disponible

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Écrits d’ailleurs
Disponible

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Poche
Parution Avr 2024
ISBN 978-2-88907-316-0
384 pages
Format: 105x165 mm
Disponible

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Richard Wagamese

Les Étoiles s’éteignent à l’aube

Écrits d’ailleurs
Parution Avr 2016
ISBN 972-2-88927-330-0
288 pages
Format: 140 x 210 mm

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Écrits d’ailleurs

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Écrits d’ailleurs
Parution Avr 2024
ISBN 978-2-88907-316-0
384 pages
Format: 105x165 mm

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Résumé

Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue.

 

Auteur

Richard Wagamese

Richard Wagamese, né en 1955 en Ontario, est l’un des principaux écrivains indigènes canadiens. En activité depuis 1979, il a exercé comme journaliste et producteur pour la radio et la télévision, et est l’auteur de treize livres publiés en anglais par les principaux éditeurs du Canada anglophone. Wagamese appartient à la nation amérindienne ojibwé, originaire du nord-ouest de l’Ontario, et est devenu en 1991 le premier indigène canadien à gagner un prix de journalisme national. Depuis lors, il est régulièrement récompensé pour ses travaux journalistiques et littéraires. Il est notamment le lauréat du Prix national de réussite indigène pour les médias et les communications 2012, et du prix 2013 du Conseil canadien des arts.

Parmi ses derniers romans en date, Indian Horse est sorti en février 2012 et a été récompensé par le prix du public lors de la Compétition nationale de lecture du Canada. En 2013, Wagamese a publié Him Standing, paru chez Orca Press. Medicine Walk (traduit en français sous le titre : Les Etoiles s’éteignent à l’aube) est quant à lui sorti chez McClelland & Stewart en avril 2014. Starlight, son ultime roman, paru à titre posthume en anglais en 2018, paraît en français aux éditions Zoé en août 2019.

Richard a reçu le titre de docteur ès lettres honoris causa à la Thompson Rivers University de Kamloops en juin 2010 et à la Lakehead University de Thunder Bay en mai 2014. Il a été invité en 2011 pour donner des cours d’écriture à l’université de Victoria.

Richard Wagamese s’est éteint en mars 2017, à l’âge de 61 ans.

« Richard Wagamese est un conteur-né » Louise Erdrich

« un trésor national » Joseph Boyden

 

Distinctions

 Les étoiles s’éteignent à l’aube  de Richard Wagamese, lauréat du prix du Moulin des Lettres

Richard Wagamese, lauréat du prix des Médiathèques de la DLVA (Durance Lubéron Verdon Agglomération) pour  Les étoiles s’éteignent à l’aube 

Dans les médias

« Tout en finesse et en sobriété, l’écriture de Wagamese décrit, par petites touches, cette nature qui menace, mais aussi qui nourrit et guérit. Elle déshabille l’âme des personnages jusqu’à la mettre à nu. A la clé, de merveilleux passages dans lesquels, au travers des mots d’un père à l’agonie, Starlight découvre sa mère qu’il n’a jamais connue : « T’aurais dû me raconter tout ça il y a bien longtemps. » « Je ne sais pas si j’aurais pu. » Ou cette manière basique et tellement humaine avec laquelle, une fois le périple achevé, le jeune métis reprend le cours de sa vie auprès du vieil homme qui l’a élevé : « J’espère que ça n’a pas été trop dur pour toi?» « Si. » Des mots simples, pour des émotions immenses qui touchent droit au cœur. Et aux tripes. » Philippe Clément

« … Les étoiles s'éteignent à l'aube (Medicine walk, titre original), premier roman traduit en français d'un écrivain indigène canadien déjà largement célébré, est un roman intense sur le besoin de consolation. Le face à face entre père et fils est âpre et sans échappatoire, l'adolescent oscillant entre compassion et dureté mais allant toujours droit au but. Et cette dernière marche révèle, dans une forme de rudesse dépouillée, les loyautés et les legs qui fondent les liens. » Véronique Rossignol
 

« … Haine de soi du père, colère du fils. Dans la dualité qui oppose une vie de pertes, de blessures, et de remords noyés dans l’alcool à la rancœur d’avoir été abandonné, la détestation de l’autre pour sa lâcheté, le roman ne prend pas parti. Les deux vies mises à nu du père et du fils se confrontent seules, au milieu de nulle part, alors que le corps épuisé de l’un s’abandonne à la force de l’autre pour atteindre la destination finale du voyage et éviter les dangers du froid, de la pluie, des grizzlys qui rôdent au bord de la rivière. En trame de fond, la question de l’appartenance des deux hommes à une nation indienne trace une ligne qui serpente entre les pages, de l’histoire de leur patronyme – Starlight – aux peintures rupestres cachées dans les montagnes, à la misère des camps d’Indiens et de sang-mêlé dont personne ne veut pour un travail régulier dans les années 40. Rupture de la transmission, quête des origines, des « trucs d’Indiens », du Grand Mystère qui pousse un homme qui a toujours échoué à vouloir mourir en guerrier.

Les étoiles s’éteignent à l’aube. Transmission, en un souffle, de la beauté puissante de la nature sauvage et de la complexité des vies humaines, à lire d’une traite, parfois les larmes aux yeux, frappé par l’écriture concise, forte et juste. (…) »

Lire l'article en entier sur http://www.undernierlivre.net/etoiles-seteignent-a-laube-richard-wagamese/

« … Une quête initiatique […] rythmée par le bruit des sabots des chevaux, la neige, la chasse, les fioles de medicine-man. Des hommes de peu de mots qui connaissent la rudesse de la vie. Des dialogues au couteau, forcément. Des fragments d'histoire lâchés au compte-gouttes. Il y a chez Richard Wagamese du Daniel Woodrell à la sauce injun. A vous faire venir les larmes. » Eric Blaise

« …un récit touchant marqué d'une écriture concise, brute et juste. A lire d'une traite! »

« …un fils accompagne son père dans son dernier voyage au cœur de la montagne (…). Son père lui apprend comment se nourrir, chasser et pêcher. (…) Le paysage traversé à valeur d'initiation et de passage de témoin. C'est aussi une quête des origines et du passé. Dans cette nature, nulle solitude. Les éléments sont  »le refrain d'un hymne ancien«  qui réchauffe le cœur. La terre sauvage, magnétique, devient  »le vrai monde« . Pour y survivre, l'homme doit apprendre la prudence et la ruse. (…) Les étoiles s'éteignent à l'aubre (…) est écrit dans une langue humble mais solide. A la fois raffinée et élémentaire. On y retrouve [une] impression de grâce (…). » Julien Burri

« … une formidable réflexion sur la paternité. » C.S.

« … Chez Richard Wagamese les silences tiennent autant de place que les aveux. En chemin pour leur dernier voyage, père et fils s’apprivoisent enfin dans un roman élégiaque une ode à la beauté sauvage des grands espaces et aux mystères des forces de l’esprit. » Frédérique Bréhaut

Lire l'article entier ici

« À lire absolument! »

(E. Arlandis et A. Bernin)

« …Ce roman hors du temps, au style économe et précis – qui ne ménage toutefois guère nos émotions – s'impose ainsi comme un hommage à la littérature dans ce qu'elle a de plus pure, plus brute, nécessaire. » Agathe Baumont

« … Dans un air où flottent les souvenirs, les confessions et avec l'aile du pardon qui point de temps en temps, le père et le fils cheminent et nous prouvent qu'il n'est jamais – complètement – trop tard pour se retrouver. Magnifique de simplicité, bouleversant d'humanité, teinté des croyances de la nation indienne Ojibwé, les étoiles s'éteignent à l'aube, oui, mais le talent de Richard Wagamese, lui, ne cesse jamais de scintiller. » Marie Musy et Stéphanie Baur Kaeser (Librairie du Midi, Oron-la-Ville)

« … Un beau roman dont la puissance provient d'une simplicité narrtive exposée de manière parfois brutale. Abordant des thématiques où il est pourtant facile de tomber dans le cliché, Wagamese marche sur la corde raide sans jamais trop s'égratigner. Son écriture précise et dépouillée de fioritures cerne admirablement ses personnages; leurs paroles fendent le silence sauvage de la nature pour venir résonner avec justesse à nos oreilles. (…) » Camille Bernasconi

« …D'une écriture sobre et poétique, l'auteur nous plonge dans le récit de cet ultime voyage au sein d'une nature sauvage en compagnie de deux hommes aussi taiseux et écorchés vifs l'un que l'autre. De l'émotion à l'état brut. » Librairie La Passerelle

« … Roman initatique si l'on veut. Initiation du fils, du père et du lecteur. Voyage à travers la vie (la mort) avec une vieille jument. Dialogues frustes. Phrases inachevées plus éloquentes que de longs discours. La nature, irréfutable. L'école de la solitude. De la loyauté. Le respect du mystère. (…) [Ce] roman est un cadeau. (…) » Jacques A. Bertrand

« …Les Étoiles s’éteignent à l’aube est un grand roman, marquant, qui écorche et qui répare tout à la fois. On en garde le souvenir près de soi comme un talisman. (…) » Guillaume Bourain

L'article en entier ici

« Les Étoiles s’éteignent à l’aube marque l’arrivée en France d’un auteur brillant, à la plume magistrale, de ceux qui manient avec brio tant la splendeur des décors que les petitesses et les grandeurs de l’humain.

[…] Les forces de ce roman sont légion : un souffle romanesque hors normes, des personnages poignants et une relation père-fils comme on en lit peu. La langue est dépouillée, simple, poétique. Il n’est pas un mot qui soit de trop, pas une virgule qui ne donne au texte toute sa beauté. On déambule dans le roman en passant de la gorge serrée au sentiment d’une inépuisable liberté, puis à l’émerveillement le plus absolu. Dans la tradition de ce que l’on appelle la « littérature des grands espaces », les décors sont à la fois abrupts et sublimes, la nature y est hostile, rude, mais d’une beauté saisissante que l’auteur, qui a lui-même grandi dans l’Ontario, retranscrit à merveille. » Anaïs Ballin

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« C’est un roman émouvant et unique qui vous est ici offert. Si vous cherchez à être touché par une belle histoire, si un retour aux sources ne vous fait pas peur et si le besoin de grands espaces est vital pour vous, ce roman sera idéal. Marquant. »

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« C’est l’immense beauté des paysages des rocheuses canadiennes. Très puissant mais ça n’est pas une puissance coup de poing. C’est une puissance qui vous remue et qui vous bouleverse très longtemps après la lecture. »

Coup de cœur de Nicolas Seine, Librairie La Flibuste, Fontenay-sous-Bois, pour Les étoiles s’éteignent à l’aube de Richard Wagamese. 

Revoir La Grande Librairie ici

« Ce roman vous prend à la gorge, par la force de l’évocation des sentiments éprouvés par les protagonistes, et par la beauté des descriptions de la nature, parfois douce, parfois sauvage et cruelle, qui est le cadre de leurs existences. » Annette Zimmermann

Coups de cœur

« Richard Wagamese est de ces conteurs, comme Louise Erdrich et Tiffany McDaniel; il tisse une merveilleuse histoire au plus près de l’humain et de la nature. Les étoiles s’éteignent à l’aube raconte les liens meurtris d’une famille désunie par la vie. Et c’est magnifique. Je l’ai dévoré en une journée, c’est dire. » Delphine Darani

« Un adolescent accepte d’accompagner son père mourant pour un dernier voyage dans les montagnes où celui-ci veut être enterré. Ce dernier voyage, dur et éprouvant physiquement, est aussi la rencontre d’un père et son fils qui ne se connaissent pas, chacun ayant des choses à apprendre de l’autre. Bouleversant! » Annabelle

« Un des romans les plus beaux et bouleversants sur une relation entre un père et son fils. Si vous ne l’avez pas encore lu…jetez-vous dessus! »

« On vous souhaite d’être passé·e à côté de ce chef-d’œuvre et d’avoir la chance de le découvrir dans sa nouvelle petite édition de poche chez Zoé: Les étoiles s’éteignent à l’aube de Richard Wagamese. (…) l’un des plus beaux récits initiatiques de la littérature de ces dernières décennies, un roman fait d’amour et de rancœurs, une histoire profondément humaine. »

« Quand son père lui demande de l’accompagner pour un ultime voyage à travers la forêt canadienne, Frank Starlight finit par se plier à la dernière volonté de cet homme alcoolique qui ne l’a jamais élevé. Un parcours initiatique qui les mènera ensemble sur les traces du pardon, de la nature sauvage et de leurs origines Ojibwé. Un roman sensible et sublime, plein de sagesse et de courage. » Solène Quéré

« Une histoire de passation, un récit touchant sur la tristesse des hommes et les ravages du racisme. » Axelle

« Un superbe livre qui allie mysticisme indien, aventure, transmission entre un père et un fils. Dialogue âpre, sec, entre un père qui tente de renouer des liens avec son fils qu’il a abandonné, avant de pousser son dernier souffle. Dans une nature luxuriante, une chevauchée intimiste. » David Goulois

« Une bouffée de sagesse se dégage de ce roman plein de tendresse inattendue. Plus les montagnes canadiennes entourent le père et le fils, plus l’importance des mots et des réminiscences prennent le dessus. Un livre qui évoque la famille, les destins brisés ainsi que le pouvoir des secrets qui tiennent parfois la parole salvatrice éloignée. » Oona

« Les étoiles s’éteignent à l’aube est, un roman qui nous fait voyager, nous bouleverse et qui laissera en chacun de ses lecteurs un souvenir indélébile. Une lecture profonde et pleine de poésie! »

« Un classique de la littérature américaine, une ode au voyage, aux grands espaces, à la poésie et à la force des liens familiaux. »

« Un très beau livre au cœur des grands espaces canadiens. Un fils accompagne son père d’origine indienne pour son dernier voyage vers la mort. Alors qu’il l’avait abandonné plusieurs années auparavant, cette chevauchée au cœur de la nature va leur permettre de se découvrir et d’apaiser leurs blessures. Cette initiation croisée évoque magnifiquement la relation père-fils. »

« Un roman fort, percutant, humain … qui vous restera longtemps en tête. On alterne entre la mélancolie d’une rencontre tardive et la beauté sauvage du dernier voyage… »

« Magnifique roman du voyage dans le nord de l'Ontario, d'un jeune garçon et de son père, d'origine indienne. (…) La lutte, sobrement décrite, pour survivre dans cette région sauvage, ajoute au caractère dramatique du récit. » Sylvette

« Richard Wagamese, Canadien d'origine ojibwé, nous offre ici un roman bouleversant, le voyage d'un fils accompagnant son père pour mourir dans la montagne, afin d'y être enterré comme un guerrier. Pendant que le père part en quête de ses souvenirs, le fils, lui, découvre toute une culture indienne qui lui était jusqu'ici inconnue.
Un texte magnifique à l'écriture très poétique qui fait à la fois office de livre de voyage et de roman d'initiation. »

« Première traduction en France de Richard Wagamese, Les Étoiles s'éteignent à l'aube est un véritable chef-d'œuvre de cette littérature que l'on appelle « des grands espaces ». Décors somptueux, écriture d'une poésie et d'une simplicité rares et relation père-fils bouleversante. Un très grand roman. »

Anaïs

« Wagamese est un sorcier. D’abord, il nous ensorcelle en nous immergeant dans les paysages fastueux du Canada. Ensuite, il distille ses potions de tranches de vie, où les trajectoires de ces personnages se cabossent dans cette nature sauvage et impitoyable. Enfin, tel un orfèvre, il va à l’essentiel, jamais un mot de trop, mais toujours l’efficacité au service des émotions. Indispensable… » Didier

« Un roman sur l'éthique d'une vie passée dans des terres sauvages. Une écriture très poétique. »

 

Lisez-le et vous rejoindrez le club de plus en plus grand des admirateurs de ce roman !

Véronique

« la profondeur et la beauté de ce livre fait du bien. (…) Un beau roman avec des airs de conte, mais sans morale. » Anne

Un récit d'apprentissage saisissant au coeur d'une nature magistrale.
L'auteur originaire de la nation ojibwé nous parle de la filiation, de la transmission et du pardon.
Une merveille à savourer !

Un hymne à la nature, aux hommes.  Un voyage quasi-initiatique pour conduire un père absent à sa dernière demeure. Des pages lumineuses, une émotion constante. Un vrai et beau coup de coeur d'un conteur fabuleux. Une beauté poignante, prenante. 

Douloureux périple d'un fils à la recherche de ses racines et d'un père désirant l'absolu pardon. Un récit poignant et puissant !
 

Un road movie ultra émouvant et bouleversant entre un fils et son vieux père. Aucun manichéisme, aucun apitoiement, les personnages de Wagamese sont riches et complexes, profondément humains et inoubliables.

Cécile

« Regards plantés au ciel et pieds dans la terre, l'heure est enfin venue pour (ce père et son fils) de nourrir les lèvres des mots brûlants.
Un grand livre. »

Mathieu

Un texte à la beauté brute et sauvage, absolument magnifique.

Les étoiles s’éteignent à l’aube est un roman brut et mystique qui se lit avec avidité pour vous laisser le coeur rempli de cieux étoilés, de vents changeants, de sentiers escarpés, de torrents bruyants (…) un roman fort, d’une finesse absolue.

« Huis-clos (…) au coeur de cette nature immense superbement rendue par la prose de Wagamese. Bravo aussi à la traductrice. »

Yves

Le digne successeur de Jim Harrison s’appelle Richard Wagamese ! Un roman puissant
(…) Impressionnant !

« Un texte d'une grande délicatesse, qui dévoile avec autant de justesse que de pudeur les liens entre ces personnages. »

Clémence

« Tout en finesse, en paysages et en émotions : MAGNIFIQUE ! »

Phillippe

« Un magnifique roman sur la transmission et sur la rédemption. Wagamese est le nouvel astre des lettres canadiennes. »

Nicolas

« Entre Jim Harrison et John Steinbeck, Richard Wagamese livre un roman empreint de poésie humaine et sauvage. » Yanis

À découvrir d'urgence !

C'est certainement l'une des plus belles découvertes de cette année 2016.

Un père absent tente de renouer avec son jeune fils pour mieux lui dire adieu. Les deux égarés emprunteront un chemin spirituel et humain insoupçonné.

Une évocation poignante et puissante des sentiments filiaux au milieu de paysages canadiens grandioses.

« Un roman magistral qui tisse un lien père-fils hors du commun, avec son lot de non-dits, de souffrances et de désespoir.

Incontestablement, Richard Wagamese est une étoile montante des lettres américaines. »

Brindha

Un fils accompagne son père d'origine indienne pour son dernier voyage. Ils vont se redécouvrir et apaiser leurs blessures. Un très beau livre au cœur des grands espaces canadiens.

A travers le destin de Franklin et Eldon Starlight, Richard Wagamese nous raconte l'histoire de son peuple d'une écriture fluide et puissante. De l'harmonie entre les indiens et la nature aux fracas de la ville et ses relents d'alcools, c'est un roman à lire d'une traite, parfois le sourire aux lèvres, souvent les larmes aux yeux.

Un coup de cœur de Paco

Dans l'ouest du Canada, un jeune homme conduit son père dans les terres de leurs ancêtres appartenant à la nation indienne des objiwés. Ce voyage sera l'occasion de renouer les fils de leur histoire, sur les flancs des montagnes, en quête de sérénité.
Nous en serons les témoins, lecteurs subjugués par la puissance de la nature sauvage, soufflés par les émotions que procurent une écriture précise et forte. »

Cécile

Coup de cœur de votre libraire

Guidé pas à pas par une écriture d'une justesse infinie, capable d'exprimer aussi bien la rugosité des caractères que la splendeur des paysages canadiens, ce récit d'une transmission filiale à couteaux tirés est bouleversant. Un roman au diapason des êtres, sensible et touchant.

J'ai ADORE Les Étoiles s'éteignent à l'aube. Magnifique texte, serein, grave, profond…

Chantal

« Une nature grandiose dans laquelle évoluent un garçon et son père. Un voyage de trois jours pour découvrir l'autre trop souvent absent et pour se dire adieu car la mort du père est au bout du chemin. Foudroyant, hypnotisant et sublime! »

Léa

Coup de coeur du libraire

Une splendide aventure humaine dans la nature sauvage où l'on suit des personnages rudes à l'humanité à fleur de peau. On touche à l'essentiel dans ce roman à la langue claire et abrupte comme une pierre de torrent. Ce roman est une pépite, un talisman que l'on garde avec soi!

« Il y a ce moment quasi magique où un livre te donne parfaitement la note juste, où il arrive, comme un fidèle comparse, au bon moment dans ta vie. Merci infiniment Richard Wagamese. Les étoiles s’éteignent à l’aube est un roman d’une sensibilité infinie, d’un style éblouissant (…). »

Fanny

« Je me suis plongée dans la lecture de Richard Wagamese  »Les étoiles s'éteignent à l'aube«   et j'ai été complètement conquise. C'est un petit (grand) bijou ! »

Sanda

Droits vendus

Français (gros caractères)
Acquéreur éditions A vue d'œil
Année 2017

Français (poche)
Acquéreur éditions 10/18
Année 2016

Extrait

La découverte de son identité

« Il apprit à l’âge de sept ans que son nom était Starlight. Même alors le lien qui les unissait resta lâche et ténu, et le garçon se souvenait d’avoir répété leurs deux noms à l’infini dans l’obscurité de la mansarde où il couchait. Eldon Starlight. Franklin Starlight. Chacun de quatre syllabes brutes qui ne laissaient rien apparaître. Quand il arrivait, le garçon le regardait et murmurait son nom entre ses dents, attendant de voir émerger un hameçon, un clou auquel il pourrait accrocher un contexte, mais il demeurait un étranger aux lisières de sa vie. Le vieil homme était du genre taiseux sur la question, parfois il paraissait même amer au garçon, et il ne parlait jamais très longtemps de ça. Il lui suffisait de pourvoir à ses besoins aussi bien qu’il le pouvait, ce qu’il avait réussi à faire. C’était le vieil homme qui lui avait appris à tendre des pièges, à poser une ligne de nuit pour attraper les poissons et à interpréter les traces laissées par le gibier. Le vieil homme lui avait fait don de la terre à partir du moment où il avait été capable de s’en souvenir, et il lui avait montré comment la traiter, l’honorer, disait-il, et le garçon avait senti l’importance de ces enseignements et il avait appris à les écouter et à bien les reproduire. À neuf ans, il était parti seul pour la première fois. Quatre jours. Il était revenu avec du poisson fumé et un petit chevreuil, le vieil homme lui avait donné une tape dans le dos et lui avait montré comment préparer la venaison et tanner la peau. Quand il pensait au mot père, il ne pouvait imaginer personne d’autre que le vieil homme.

Il s’assit sur la clôture et se roula une autre cigarette en regardant l’endroit où les coyotes avaient disparu. La présence fantomatique était toujours là entre les arbres. Or le garçon les sentait encore dans le halo de lumière lunaire et pendant un moment il songea aux voyages, aux dénouements, aux choses laissées derrière soi, aux questions tapies à jamais dans l’obscurité des mansardes, jamais posées, jamais résolues, et quand il eut fini sa cigarette, il l’écrasa sur la rambarde et la conserva au creux de sa main tandis qu’il retournait à l’écurie dans les toutes premières lueurs pâles de l’aube. »

 

L’amour de la vie sauvage

« Pour le garçon, le vrai monde c’était un espace de liberté calme et ouvert, avant qu’il apprenne à l’appeler prévisible et reconnaissable. Pour lui, c’était oublier écoles, règles, distractions et être capable de se concentrer, d’apprendre et de voir. Dire qu’il l’aimait, c’était alors un mot qui le dépassait, mais il finit par éprouver la sensation. C’était ouvrir les yeux sur un petit matin brumeux d’été pour voir le soleil comme une tache orange pâle au-dessus de la dentelure des arbres et avoir le goût d’une pluie imminente dans la bouche, sentir l’odeur du Camp Coffee, des cordes, de la poudre et des chevaux. C’était sentir la terre sous son dos quand il dormait et cette chaleureuse promesse humide qui s’élevait de tout. C’était sentir les poils se hérisser lentement à l’arrière de ton cou quand un ours se trouvait à quelques mètres dans les bois et avoir un nœud dans la gorge quand un aigle fusait soudain d’un arbre. C’était aussi la sensation de l’eau qui jaillit d’une source de montagne. Aspergée sur ton visage comme un éclair glacé. Le vieil homme lui avait fait découvrir tout cela. »

[…]

Il dut réapprendre à marcher. Le vieil homme lui montra comment se déplacer en se tapissant, ce qui était absolument infernal pour le dessus de ses cuisses. Au bout d’un demi mile, elles brûlaient et la souffrance était vive, mais il sentait ses pas devenir furtifs. Il apprit à recourber son pied vers l’intérieur quand il le posait afin d’éviter de faire craquer des brindilles ou de faire crisser le gravier. Ce qui signifiait qu’il devait marcher les pieds en dedans. Le mouvement était difficile à maîtriser et il s’y appliqua. Il partait seul jusqu’aux montagnes pour s’entraîner soir après soir jusqu’à pouvoir couvrir tout le chemin aller et retour sans faire un bruit. Il apprit la différence entre être au vent et sous le vent, et il en vint à comprendre comment le bruit était amplifié dans le monde silencieux et sombre de la forêt. Il apprit la prudence. Il apprit la patience. Il apprit la ruse. Ensemble, le vieil homme et lui suivaient à pas de loup les chevreuils,  en prenant une piste parallèle et ils parcouraient des miles ainsi en se tapissant.

Furtif, c’est le mot qu’il apprit alors. Le vieil homme lui montra comment se glisser entre les arbres comme une ombre. Il lui enseigna à se déplacer avec une lenteur minutieuse, comme s’il ne bougeait pratiquement pas, si bien qu’avancer d’un centimètre paraissait prendre une année. Il apprit à s’envelopper d’ombre, à se pencher et à ramper entre les rochers et les billots, à se cacher en pleine vue. Il apprit à rester debout ou assis ou couché pendant des heures. Il pouvait ralentir sa respiration si bien que même dans la fraîcheur hivernale, l’air qu’il expirait n’était pratiquement pas visible. Il apprit à rentrer en lui-même, à devenir un tout dans son immobilité et à oublier la nature même du temps.

[…]

Le fusil devint le sien à l’âge de onze ans. Alors, il avait abattu des orignaux, des élans et des ours noirs. Il savait tous les repérer à la trace sur n’importe quel type de terrain et de territoire, et les coups qu’il tirait étaient toujours calculés, sûrs et réfléchis. Il avait appris la valeur des munitions. Il ne tirait jamais pour rien. Il pistait et patientait et attendait le bon moment jusqu’à ce que l’animal offre la cible la meilleure. Il ne se précipitait jamais. Le vieil homme lui apprit qu’une chasse  était une technique. Elle s’organisait selon un ordre et un tempo que le terrain et l’animal déterminaient. Un homme, ou un garçon, pouvait s’adapter à ce rythme et le suivre. Quand il le faisait, le temps ne comptait pas.Ce qui comptait, c’était la manière de procéder. Il apprit à prier avant de partir et il apprit à prier au retour avec le gibier. Dans ces circonstances, une chasse devenait une cérémonie. C’était ce que disait le vieil homme. »

 

 

 

 

Les ravages de l’alcool

– Il sent drôle, dit le garçon.

– Il s’est bien rincé à fond.

– Avec ce whisky ? demanda le garçon.

– Oui, Monsieur. Y a des hommes qui y prennent goût. Moi, jamais.

– Pourquoi ? Est-ce que ça fait des vilaines choses ?

Le vieil homme le regarda par-dessus son épaule.

– Ça écarte les bêtes nuisibles, dit-il.

– Comment ça ?

– Tu sais ce que c’est que qu’une bête nuisible ?

– Ouais, répondit le garçon. Une peste. Une chose qu’on veut pas chez soi.

– Alors le whisky tient à l’écart des choses que certaines personnes ne veulent pas chez elles. Comme les rêves, les souvenirs, les désirs, d’autres personnes parfois.

Le vieil homme se retourna sur le tabouret et cala le seau de lait sur le sol entre ses pieds.

– Des fois, les choses tournent mal. Quand elles arrivent dans la vie, on peut presque toujours les régler. Mais quand elles arrivent à l’intérieur d’une personne, elles sont plus difficiles à réparer. Eldon a été pas mal cassé au fond de lui, dit-il.

– Il a l’air triste.

– Assez. Être triste c’est pas une mauvaise chose sauf si ça te domine et que ça te lâche pas.

– Il dort bizarrement, dit le garçon.

– Il poursuit des bêtes nuisibles, j’imagine, dit le vieil homme.

Il était parti quand ils en eurent fini de toutes les corvées. Les seules choses qui restaient, c’était l’odeur de la vieille picole, de la fumée de tabac froide et une liasse de billets dans un pot de confitures sur la cuisinière. Le vieil homme dans l’embrasure de la porte la fixait des yeux en se frottant les poils du menton.

 

Injun !

« Tes grands-parents étaient tous les deux des sang-mêlés. On étaient pas des Métis comme on appelle les Indiens français. On était tout simplement des sang-mêlés. Des Ojibwés. Mélangés à des Écossais. Des McJib. C’est comme ça qu’on nous appelait. Personne ne voulait de nous. Ni les blancs. Ni les Indiens. Alors tes grands-parents et eux comme les autres ne faisaient que suivre le travail et ils essayaient de s’en sortir le mieux possible. On campait dans des tentes ou on squattait les terrains broussailleux que personne voulait ou des cabanes abandonnées, des remises, des trucs comme ça. Jamais une vraie maison.

[…]

– Jimmy disait tout le temps que nous étions un Grand Mystère. Tout. Il disait que les choses qu’ils faisaient, ces Indiens d’autrefois, c’était rien d’autre que d’apprendre à vivre avec ce mystère. Pas le résoudre, pas s’y attaquer, pas même chercher à le deviner. Juste être avec. J’crois que j’aurais aimé apprendre le secret qui permet de faire ça. »

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