Écrits d’ailleurs
Parution Sep 2017
ISBN 978-2-88927-460-4
256 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Écrits d’ailleurs
Disponible

Traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Richard Wagamese

Jeu blanc

Écrits d’ailleurs
Parution Sep 2017
ISBN 978-2-88927-460-4
256 pages
Format: 140x210 mm

Traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Écrits d’ailleurs

Traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Résumé

Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, bercée par les légendes et les traditions ojibwés, rythmée par la récolte du riz et la pêche ; son exil à huit ans avec sa grand-mère, suite à un hiver particulièrement dur ; son adolescence, passée dans un internat où des Blancs se sont efforcés d’effacer en lui toute trace d’indianité. C’est pourtant au cœur de cet enfer que Saul trouve son salut, grâce au hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c’est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des années 1970, même au sein du sport national.
On retrouve dans Jeu blanc toute la force de Richard Wagamese, son talent de nature writer et sa capacité à retranscrire la singularité et la complexité de l’identité indienne, riche de légendes, mais profondément meurtrie. Le roman a d’ailleurs été récompensé par le Burt Award for First Nations, Métis and Inuit Literature.

Auteur

Richard Wagamese

Richard Wagamese, né en 1955 en Ontario, est l’un des principaux écrivains indigènes canadiens. En activité depuis 1979, il a exercé comme journaliste et producteur pour la radio et la télévision, et est l’auteur de treize livres publiés en anglais par les principaux éditeurs du Canada anglophone. Wagamese appartient à la nation amérindienne ojibwé, originaire du nord-ouest de l’Ontario, et est devenu en 1991 le premier indigène canadien à gagner un prix de journalisme national. Depuis lors, il est régulièrement récompensé pour ses travaux journalistiques et littéraires. Il est notamment le lauréat du Prix national de réussite indigène pour les médias et les communications 2012, et du prix 2013 du Conseil canadien des arts.

Parmi ses derniers romans en date, Indian Horse est sorti en février 2012 et a été récompensé par le prix du public lors de la Compétition nationale de lecture du Canada. En 2013, Wagamese a publié Him Standing, paru chez Orca Press. Medicine Walk (traduit en français sous le titre : Les Etoiles s’éteignent à l’aube) est quant à lui sorti chez McClelland & Stewart en avril 2014. Starlight, son ultime roman, paru à titre posthume en anglais en 2018, paraît en français aux éditions Zoé en août 2019.

Richard a reçu le titre de docteur ès lettres honoris causa à la Thompson Rivers University de Kamloops en juin 2010 et à la Lakehead University de Thunder Bay en mai 2014. Il a été invité en 2011 pour donner des cours d’écriture à l’université de Victoria.

Richard Wagamese s’est éteint en mars 2017, à l’âge de 61 ans.

« Richard Wagamese est un conteur-né » Louise Erdrich

« un trésor national » Joseph Boyden

 

Distinctions

Richard Wagamese, lauréat du prix Libr’à Nous 2018 (littérature étrangère) pour  Jeu blanc 

Richard Wagamese lauréat du prix 2018 du comité de lecture des  Pieds Tanqués  (médiathèque de La Ciotat) pour  Jeu blanc 

Richard Wagamese, lauréat du Prix du livre C.E. 38. pour  Jeu blanc 

Richard Wagamese, lauréat du prix des lecteurs de la ville de Mortagne pour  Jeu blanc 

 Jeu blanc  reçoit le prix des lecteurs M.O.T.T.S. des 5 villages décerné par la médiathèque de Messimy

Richard Wagamese, lauréat du Prix des lecteurs étranges lectures 2020-2021 pour  Jeu blanc 

Dans les médias

« Dans ce roman, le deuxième à être traduit en français, l'auteur ojibwé disparu en mars dernier s'est inspiré de son expérience pour dresser, avec l'incroyable finesse qui caractérise son oeuvre, le portrait d'un homme ravagé par la perte de son identité. […] Jeu Blanc est exempt de tout défaut. Ce récit mémoriel a la puissance des livres qui résonnent longtemps, et l'on retrouve avec plaisir cette écriture dépouillée et percutante qui sert à merveille la rudesse des thématiques abordées. » Camille Bernasconi 

« En s'inspirant de sa propre expérience, Wagamese raconte le long chemin vers la guérison de l'âme du jeune Saul, arraché trop jeune à sa famille et à sa culture. Au-delà de la beauté de l'écriture et de la force des émotions, c'est aussi un bel exemple de résilience que partage l'auteur. Un texte puissant et sensible. » Angele, Fnac Grenoble

« L’écriture de Wagamese a des aspects cinématographiques, […] servie par une perception aiguisée du monde et des êtres et une richesse d’images puisées à la nature sans âge comme aux cultures humaines, d’hier comme d'aujourd’hui.

À l’heure où les décideurs du monde entier ignorent les peuples autochtones au nom du transport d’énergie ou de l’agriculture intensive, sans parler des crimes du passé, comment des auteurs comme Richard Wagamese écriraient-ils sans une certaine amertume ? […] Mais avec sa langue emportée et pleine d’images, il se sera fait une place dans la littérature du XXI e siècle. » Sophie Ehrsam

« Remarquable roman à la plume simple et sincère, il nous fait traverser autant les richesses du mode de vie traditionnel des indiens que le monde dur et passionnant du sport de haut niveau. »

« Les francophones ont découvert, éblouis, Richard Wagamese avec Les étoiles s’éteignent à l’aube. C’est aux éditions Zoé que nous devions cette première traduction, quelques mois avant le décès de l’auteur en mars 2017. La maison suisse romande poursuit sa découverte de ce Canadien d’origine ojibwé avec Jeu blanc qui touche encore par la sobriété dramatique. Il est question de Saul Indian Horse, jeune Indien enlevé à sa famille pour être « élevé » dans un pensionnat catholique, sous l’impulsion du gouvernement canadien. C’est par le hockey sur glace qu’il va échapper à cet enfer sur terre. […]

Jeu blanc est tout de rage et d’émotions contenues. Il traduit l’impuissance de Saul et de tout un peuple condamné dès la naissance. […] le texte est d’autant plus puissant que le style dépouillé de tout pathos reste sobre. […] » Sandrine B. M. 

Lire l'article entier ici

« [L’]auteur extraordinaire […] Richard Wagamese [revient] dans son dernier roman, Jeu blanc, […] sur son enfance, avec ses thèmes habituels, le rapport magique entre la nature et l’homme , la complexité de l’identité indienne, et le racisme au Canada dans les années 70. » Karine Henry

« Ce livre est non seulement sublime mais aussi nécessaire et important. La souffrance des Amérindiens trouve ici un écrin de sensibilité pour la raconter. Un grand et beau livre superbement traduit de l’anglais (canada) par Christine Raguet. » Valérie Caffier, librairie le Divan.

« Jeu Blanc est un livre fantastique, à la puissance narrative et émotionnelle immense, dramatique mais tonique, désespéré mais rageur, émouvant mais jamais complaisant. […] On y trouve, comme dans Les étoiles s’éteignent à l’aube, une langue miraculeuse de conteur-né, poétique, fluide et efficace, au service des thèmes qui habitent jusqu’à l’obsession la vie et l’œuvre de Wagamese : le lien aux origines, la phobie de l’enfermement, le souci de la transmission, l’espoir immense de la résilience, et surtout la colère contre les destructeurs méthodiques de la culture indienne et les ravages des maisons d’enfermement qui, en coupant les enfants des parents, génération après génération depuis un siècle ont fabriqué des familles dysfonctionnelles et des individus à la dérive. […] Wagamese, coup de cœur absolu des libraires, trésor que se refilent les lecteurs sous le manteau, est […] en passe de devenir un écrivain mythique. » Isabelle Falconnier

« Une écriture racée, une trame intelligente, une humanité de tous les instants : Jeu blanc est un grand roman. En retraçant cette destinée inspirée de la sienne, Richard Wagamese (1955-2017), lui-même d’origine ojibwé, a signé le bouleversant portrait d’un homme qui devra accepter d’aller à la rencontre de lui-même et de ses souffrances pour espérer renaître. » Geneviève Simon

« Ecrit dans une langue somptueuse, le récit retrace les tourments d’un homme meurtri. Un livre important sur le traumatisme, l’enracinement et la complexité de l’identité indienne. » E. Le.

Une belle chronique sur Jeu blanc par Juliette Arnaud à réécouter ici

« Dans Jeu blanc, Richard Wagamese mêle récit historique au vecteur du hockey sur glace. Il sublime le sport national canadien, tout en racontant l’identité indienne dans toute sa complexité, riche de légendes, mais profondément meurtrie. » Michel Dufranne sur la rtbf.

Chronique à réécouter ici 

« Jeu blanc, un roman brut et poétique à la fois, est également une magnifique célébration de la nature. Il démontre combien le racisme primaire est prégnant dans ce Canada des années 1970. Celui des  »Blancs«  qui ne voient pas en Saul un simple et talentueux hockeyeur, mais seulement… un Indien. »

« S’il est un des native writers les plus connus au Canada, [Richard Wagamese] est surtout un véritable écrivain. Sa force narrative, son sens poétique, son écriture dépouillée emportent l’enthousiasme, même chez ceux qui ne comprennent rien au hockey. » Isabelle Rüf

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« Nous mettons quiconque au défi de lire la première page de ce livre et… de reposer l’ouvrage. […] Sous la plume de l’écrivain indigène canadien Richard Wagamese, […] l’histoire de Saul Indian Horse devient épopée. L’écriture, puisée dans la géographie indienne, nous entraîne dans un monde de contes et de légendes. […] » Alexandra Schwartzbrod

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« Comme dans son roman précédent, Wagamese aborde avec énormement de sensibilité et de justesse les thèmes de la perte et de la rédemption. ce sentiment de perte qu'ont pu ressentir les natifs persécutés par l'homme blanc. Avec simplicité et humanité le récit met en exergue les nombreuses difficultés, embûches qui empêchent le jeune Saul Indian Horse de se réaliser. »  Michelio

« Avec ce court roman, Richard Wagamese attrape son lecteur au cœur pour une implacable plongée dans la réalité indienne du XXe siècle. » Dominique Fidel

« Le lecteur, sans être lui-même un patineur hors pair, saisira aisément ce qui se joue à chaque nouvel engagement. Le « jeu blanc », c'est d'abord le jeu des Blancs, une représentation idéalisée de leur propre rapport au monde. Pour Saul, la glace est le lieu où inscrire ses déroutantes trajectoires, éprouver sinon desserrer l'étau de la ségrégation. Héros pour les uns, erreur pour les autres, il est et restera de toute façon un Indien, c'est-à-dire un homme humilié. Tel est le constat – navrant – que dresse ce livre bouleversant. Toutefois, le seul fait qu'il existe, non comme un simple témoignage à verser au dossier mais comme une œuvre majeure de la littérature américaine, est quand même une victoire. » Franck Adani

« [cette lecture] s’est révélée d’une grande intensité, l’écriture fluide sert magnifiquement l’expression des sentiments, c’est un roman magistral que j’ai eu grand plaisir à lire ! »

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« Ma dernière lecture du mois est aussi celle qui me laissera l'empreinte la plus forte. (…) C'est un livre pudique et bouleversant, avec une part sans doute très autobiographique. A lire absolument. »

« Une écriture comme un ballet, Wagamese a un talent extraordinaire pour générer des images dans l’esprit de son lecteur, j’ai visualisé les matches de hockey sur glace comme si j’y étais et que ce sport me passionnait. Hallucinant !

La fraternité face au racisme, la force intérieure face aux coups de poing, le silence face aux huées, l’honnêteté face aux crachats. C’est tout ça et bien plus encore. J’ai l’impression que mes mots ne parviennent pas à traduire tout ce que j’ai ressenti à la lecture de ce roman. N’est pas Wagamese qui veut ! (…) Un roman qui m’a remuée, qui m’a subjuguée, que je recommande chaudement. »

« Critique sans concession d’un passé mal assumé, Jeu blanc est un roman qui ne laisse pas indemne. Richard Wagamese excelle à retranscrire la singularité et la richesse de l’identité indienne, pourtant bafouée pendant plus d’un siècle. Une plume émouvante, puissante, pour un récit parfois glaçant. » Nicolas Leborgne  

« Un roman fort et important qui met en avant une part sombre de l’Histoire du Canada. À travers le destin bouleversant de cet amérindien, on découvre les souffrances de tout un peuple. Une lecture percutante ».

Une chronique à lire en entier ici

« Jeu Blanc de Richard Wagamese est un très beau livre, fin, juste, sans pathos, et un roman à lire pour en savoir plus sur les Amérindiens au Canada. A découvrir. » Eva

Une chronique à lire en entier ici

Coups de cœur

« L'histoire d'un jeune orphelin d’origine indienne qui va devenir l’un des meilleurs joueurs de hockey sur glace. Comment trouver sa place dans la société canadienne des années 70 pétrie de « racisme ordinaire » ? Un roman bouleversant d’un grand écrivain. »

« La complexitié des Indiens vivant dans un monde blanc. Un bijou. » Sonia

« Un livre bouleversant, en partie autobiographique (…). On ne sort pas indemne de cette lecture. » Chantal

« Ce livre de Richard Wagamese vaut surtout pour sa peinture effrayante des sévices subis par les jeunes Indiens retirés à leurs familles et placés dans des institutions où humilaitions et violences sont leur quotidien, dans le noble but de transformer ces  »sauvages«  en  »civilisés« … »

« Ce livre vous habitera pour longtemps.

Richard Wagamese a écrit de véritables trésors » Manon
 

On attendait avec impatience le deuxième livre de Richard Wagamese, dont Les Etoiles s'éteignent avant l'aube nous avait éblouies. Et le voilà, réussissant encore avec force et pudeur à nous raconter cette fois l'histoire de Saul Indian Horse, joueur de hockey très prometteur mais dont les origines indiennes vont freiner l'ascension: un texte dont on ne sort pas indemne et qui raconte aussi une face cachée de la société canadienne des années 70.

« J’arrive à peine à vous parler de ce texte sans frissonner : tant l’écriture sobre de ce titre frôle le sublime, et la sordide plongée dans la nature humaine avoisine le génie.

Un texte d’une grande justesse pour découvrir la beauté sauvage du Canada, l’identité indienne, son histoire, la cruauté – sous couvert de charité – des blancs, sur fond de hockey sur glace. »

« Un roman implacable sur la « civilisation » des Indiens (l’auteur est Ojibwé) par les Canadiens sur fond de hockey, sport « blanc » dans lequel il n’est pas bon de briller lorsque l'on est indien. Magistral ! »

« Il y a des livres impossibles à raconter. Nous usons alors d'adjectifs qualitatifs tels que  »magistral« ,  »beau« ,  »audacieux«  mais sans pour autant parvenir à en dire plus. Plutôt que de tenter d'expliquer l'inexplicable, voici les meilleures citations – à mon sens – de Jeu Blanc de Richard Wagamese. » Marilyn

https://blogs.mollat.com/articles-blog-litterature-sc-humaines/glisser-pour-survivre

« Saul Indian Horse est un Indien Ojibwé. À la mort de sa grand-mère, gardienne des traditions, il est placé à sept ans dans un de ces terribles internats réservés aux Indiens dans le Canada des années 60. Le seul but ici est d’éradiquer toute indianité de l’âme des enfants.
Saul ne doit sa survie qu’au hockey, sport pour lequel il démontre rapidement un talent extraordinaire et qui va lui permettre de s’échapper de cet enfer. Mais le hockey est un « jeu blanc », par la blancheur de la glace, certes, mais aussi parce que les Blancs veulent garder ce sport pour eux. Saul, malgré son don hors du commun, sent alors monter en lui, marche après marche dans son ascension sportive, une rage et une colère dont il mettra longtemps à comprendre pleinement l’origine.
Seuls la parole et le récit de sa vie pleinement retrouvés lui permettront d’éclairer son chemin. Un livre poignant et riche. »

« Texte magnifique que Jeu blanc de Richard Wagamese, Canadien d'origine ojibwé. On avait été ébloui par Les Etoiles s'éteignent à l'aube et encore une fois on reste sans voix.

Saul Indian Horse, héros bouleversant, puise sans cesse sa force à la fois dans sa singularité et dans son appartenance à un peuple fier, gardien des rêves et des espaces. Face aux Blancs, ne cédant jamais à la haine, Saul s'élève. »

« Sur ordre du gouvernement canadien, un jeune Indien ojibwé est arraché à sa famille pour être éduqué dans un pensionnat catholique. La découverte du hockey sur glace lui permettra d'échapper à l'enfer de sa condition et de se reconstruire. Après Les Étoiles s'éteignent à l'aube, Wagamese nous offre son nouveau chef-d'œuvre. » Hugues
 

« Un livre magnifique, une écriture profondément habitée.. à lire »

« Un texte magnifique, une écriture sublime, un éloge de la culture indienne, des images fortes, une histoire de vie inoubliable. Richard Wagamese est un auteur incontournable à mes yeux. » Jackie

« Un roman poétique et poignant » Gabriel

Coup de cœur radiophonique à réécouter ici

« Richard Wagamese nous offre dans Jeu Blanc, toute l’intensité d’une histoire de déracinement et d’annihilation. Bien au delà d’une histoire indienne ou d’une histoire de hockey,  Jeu blanc est l’histoire d’un homme qui revient sur ses racines pour célébrer la vie et détruire ses démons, tout cela avec la plume talentueuse de Richard Wagamese: belle et poignante. » Fanny

L'intégralité du coup de cœur à lire ici !

« C'est incroyable, splendide. On n'est pas dans un grand lyrisme ou des grandes phrases, mais dans quelque chose de très ciselé, de très précis. (…) C'est solaire. » Anaïs

« On suit l’aventure de Saul entre défis et secrets, transportés par la magnifique prose de Richard Wagamese, un grand écrivain. »

« Jeu blanc est un roman lumineux et nécessaire. Richard Wagamese est malheureusement décédé trop tôt (au printemps 2017) et le plus bel hommage que l’on puisse lui rendre est de se plonger dans la lecture de ses romans d’une humanité et d’une humilité rares. » Virginie

L'intégralité du coup de cœur ici

 

On retrouve toute la force de l'écriture qui avait fait connaitre Wagamese au public français avec son premier roman, Les Etoiles s'éteignent à l'aube. Mais outre sa faculté à décrire l'environnement et les traditions indiennes comme peu, l'auteur dresse une grande fresque de la société canadienne des années 70. On y retrouve la volonté farouche des autorités de sédentariser, d'absorber la culture Ojibwé et à l'opposé, l'impossibilité pour ce peuple de s'intégrer à ce nouveau monde. Alors que les longues descriptions de Hockey pourraient en repousser plus d'un, Wagamese arrive à retranscrire la vitesse et le mouvement perpétuel de ce sport si canadien, mais aussi la joie libératrice qu'il peut procurer à ses joueurs.

Au final, il nous livre une histoire tragique d'un peuple amené à s'intégrer ou à disparaître, si violente soit l'intégration. Un texte dur et magnifique à la fois, sublimé par une écriture magistrale. Ils sont rares les romans si bouleversants qu'ils nécessitent de les poser quelques temps avant des les reprendre : Jeu Blanc en fait parti.

Un jeune Indien ojibwé est enlevé à sa famille et placé dans un pensionnat afin d'y être « déindianisé ».

Comment ne pas être touché par l'écriture de Richard Wagamese ?

Du mode de vie ancestral des amérindiens jusqu'à l'impossibilité pour eux de s'intégrer à la société occidentale que l'on voudrait leur imposer, l'auteur nous fait part de la tragédie de tout son peuple, essayant d'y survivre lui-même.

Gros coup de <3

« Sur les traces de Saul Indian Horse et du combat quotidien qu'il mènera pour son identité et la culture ojibwé, en plein cœur du Canada des années 60/70. » Perrine

Richard Wagamese nous avait déjà beaucoup touché avec Les Étoiles s'éteignent à l'aube, mais alors là…

Saul Indian Horse, devenu un adulte ravagé par son passé et l'alcool, a fait partie de ces 20 000 enfants d'origine indienne, retirés à leur famille par l'Etat canadien au prétexte d'assimilation.
Le hockey sera un refuge pendant des années pour oublier la violence de son enfance.
Mais le hockey est un « jeu blanc », avec ses limites.

Un roman nature writing comme on les aime!

« Sublime roman, d'une beauté et d'une maitrise impressionnante, autour de Saul Indian Horse, indien ojibwé et génie de hockey. Très gros coup de coeur ! » Dewi

« Cette phrase galvaudée, vous l'avez vue et revue sur nombre de romans. Alors pourquoi Jeu blanc de Richard Wagamese ?
Penchons-nous sur son cas. Définition de chef-d'oeuvre : ce qui est parfait dans son genre.
Jeu blanc fait partie de ces oeuvres qui restent en mémoire par la force des émotions qu'elles provoquent. Jeu blanc possède une intensité dramatique incroyable que sert l'écriture de Richard Wagamese, sublime et ciselée : rien n'est en trop, rien ne manque.
Jeu blanc étant au delà de la perfection, il est donc un  »plus que chef-d'oeuvre« . CQFD.
Ce roman est génial, superbe, émouvant, perturbant (ne rayez aucune mention, elles sont toutes utiles).
Achetez ce  »plus que chef-d'œuvre« , vous en serez  »plus que ravis« . »
Alexandra et Christophe

« Un livre absolument magnifique, où hockey et rapports entre l'homme et la nature se mêlent à merveille.
Un gros coup de cœur, tout comme pour Les étoiles s'éteignent à l'aube. » Coline

« Jeu blanc, c'est tout ce que la littérature peut provoquer de plus fort: le cœur serré, les yeux mouillés, la rage au ventre. Une enfance et une vie d'Indien Ojibwé, au Canada dans les années 60, meurtrie par l'alcool et le déracinement mais sauvée par le hockey… GRANDIOSE!! BOULEVERSANT!! »

« Porté par un style éblouissant, ce roman lève le voile sur un sombre épisode de l’histoire du canada. » Pauline

« Un nouveau texte choc pour cette magnifique voix de la littérature amérindienne, critique d'une politique canadienne en cours il y a encore quelques décennies visant a éradiquer cultures et pratiques indiennes. Des mots durs, donc, mais très poétiques, un texte important. » (Clémence)

« Arraché à l'enfance à sa famille et à sa vie dans la nature canadienne, Saul Indian Horse, est envoyé à  »l'école«  catholique où les violences et l'humiliation sont la norme, et l'annihilation de toute culture ojibwé, le précepte. La pratique du hockey va lui offrir un espace de liberté dans lequel il s'engouffre avidement et révéler son talent exceptionnel pour ce sport. Mais la confrontation avec le racisme primaire du Canada des années 70 fait peu à peu oublier à Saul le plaisir du jeu au profit de la brutalité et le plonge dans la révolte et la détresse. Une lecture intense et bouleversante ! »
Lise-Marie

« Un écrit bouleversant, aussi poétique que violent, comme un chant de guérison pour se libérer de l'asservissement. »

« Richard Wagamese écrit avec simplicité, on le lit avec facilité. Il n’y a pas de fioritures chez lui mais parfois, quand il le faut, une grande poésie. »

http://www.librairiemosaique.fr/richard-wagamese-jeu-blanc/

Dans une langue brute et poétique, Richard Wagamese trace le destin fracassé d'un jeune Indien arraché aux siens et occidentalisé de force dans un pensionnat d'État. Face à la destruction de son identité, il se relèvera grâce au hockey, tentant de faire face à ses démons et au racisme sauvage.

Entre « Vol au-dessus d'un nid de coucou », « Rocky », « La Petite communiste qui ne souriait jamais » et « Les Étoiles s'éteignent à l'aube ».

« Saul Indian Horse, la trentaine, en cure de désintoxication, écrit, sur les conseils de son thérapeute, son histoire et c'est juste poignant, magnifique, sublime, déchirant, … (ajoutez tous les adjectifs élogieux qui vous viennent à l'esprit). Pour moi, le plus beau roman de cette rentrée. » Pascal

« Une ode à la nature et un témoignage bouleversant qui remet en lumière une culture longtemps bafouée. » Roselyne
 

« Un texte bouleversant. En grande partie autobiographique et avec une force d'écriture rare, Wagamese raconte, sans fard, l'histoire de Saul, enfant ojibwé victime du processus d'acculturation des indiens du Canada. Il dit aussi la force incroyable qu'il faut pour retrouver la fierté perdue d'un peuple que la machine d'état a tenté de détruire par l'humiliation aussi sûrement que si elle l'avait fait par les armes. » Michel

 

« C'est ainsi que s'ouvre Jeu blanc, second roman du prodigieux Richard Wagamese merveilleusement traduit encore par Christine Raguet. Pour qui se rappelle de Les Étoiles s'éteignent à l'aube, d'emblée la découverte d'un écrivain hors norme, une langue exceptionnelle alliée a une puissance narrative rare. Est-ce la richesse de ses racines Ojibwés, une enfance au cœur des terres sauvages indiennes, entre lieux sacrés et histoires transmises de générations en générations? Est-ce cette relation si intime avec la nature que seuls les Indiens peuvent connaître? Toujours est-il que Jeu Blanc, l'histoire du jeune Saul Indian Horse puise dans la propre enfance de l'auteur, entre plaines, rivières et forêts entouré de son clan protecteur, jusqu'à ce que la force des choses et hélas l'intrusion de l'envahisseur blanc, l'éloignent de sa première riche vie d'indigène vers une seconde dans l'enfer d'une société chrétienne et dite civilisée. Dès le départ, nous imaginons Saul promis à un extraordinaire destin, et symbole ou pas, celui qui verra mourir le dernier membre de sa famille lors d'une glaciale nuit d'hiver, devra son salut au hockey, et c'est sur la glace et à coups de crosses que son fabuleux destin va se jouer. Unanimement, Les Étoiles s'éteignent à l'aube est considéré comme un chef-d’œuvre, Jeu Blanc a tout pour l'être aussi. » Jacky

« C’est l’histoire de Saul Indian Horse, un ojibwé enfermé à l’âge de 7 ans dans le pire des orphelinats, là où les Blancs ont pour vocation de détruire, avec sadisme toutes traces d’indianité chez les enfants. Saul va trouver par hasard une d’échappatoire à l’enfer dans la pratique du hockey. Richard Wagames nous emporte véritablement sur la glace avec le gamin, le hockey devient une pure métaphore de la souffrance et du combat de l’identité indienne. Un livre bien au-delà d’un sport ! Extraordinaire ! » Jean-Claude

« Arraché aux siens, placé dans un pensionnat catholique et forcé à oublier ses racines indiennes, Saul ne trouvera de salut qu'en pratiquant avec talent le hockey. Mais c'est sans compter le racisme ambiant et les réminiscences d'un passé douloureux. Une belle écriture et un vrai talent de conteur. » Aurore

« En s'inspirant de sa propre expérience, Wagamese raconte le long chemin vers la guérison de l'âme du jeune Saul, arraché trop jeune à sa famille et à sa culture. Au-delà de la beauté de l'écriture et de la force des émotions, c'est aussi un bel exemple de résilience que partage l'auteur. Un texte puissant et sensible. » Angèle

« Quel livre bouleversant !!! Chaque page m’a laissé une empreinte indélébile. D’uppercuts en directs du droit, j’ai chancelé sous la beauté terrible de cette histoire. Bien sur il y a cette nature splendide, et ces hommes qui s’y plient depuis la nuit des temps. Mais il y a la loi des plus forts, la faiblesse de leur supériorité, et la barbarie qui en découle. Entrez dans l’histoire de l’indien Ojibwé Saul Indian Horse, elle ne s’effacera jamais de votre mémoire. » Didier

« C'est dur, puissant, sensible. Wagamese écrit comme le vent souffle, un grand roman sur le Canada des années 70, et sur la destruction des modes de vie ancestraux. Un chef-d'œuvre. »

« Quelle magnifique écriture au service d'une aventure humaine edifiante ! » Blandine

« Je ne boude pas mon plaisir de retrouver Richard Wagamese, tant j'ai aimé Les Étoiles s'éteignent à l'aube et de nouveau, je me prends une ÉNORME claque. Le Canada et ses grands espaces, des Indiens, des légendes ojibwés, l'enfer d'un internat, le racisme et le hockey. 
L'auteur a puisé dans sa propre histoire pour raconter celle de Saul Indian Horse. Et quelle histoire ! 
C'est une merveille ce livre.
 » Myriam

« un livre magnifique qui m'a procuré de merveilleux instants de lecture ». Ivan

 

 

« C'est un grand livre, l'équivalent amérindien d'un Black Boy, superbement traduit par Christine Raguet. » Valérie

« Ce livre est une merveille en terme de récit et d'écriture. Et le sujet est bouleversant, attachant, on est déchiré pour ce jeune héros. On pressent des événements mais le récit est si subtil que la vérité ne se dévoile que beaucoup plus tard. » Christine

Droits vendus

Français (poche)
Acquéreur éditions 10/18
Année 2019

Extrait

Je n’étais pas là le jour où le premier cheval indien est arrivé jusqu’à notre peuple, mais j’ai entendu cette histoire tant de fois quand j’étais enfant qu’elle est devenue réelle pour moi.

Les Ojibwés n’étaient pas un peuple du cheval. Notre pays existait à l’état sauvage : lacs, rivières, tourbières et marécages entourés de citadelles de forêt, de pierre et du tissage labyrinthique de la nature. Nul besoin de cartes pour le comprendre. Nous étions le peuple des manitous. Les êtres qui partageaient notre temps et notre espace étaient le lynx, le loup, le glouton, l’ours, la grue, l’aigle, l’esturgeon, le chevreuil et l’orignal. Le cheval était un chien-esprit fait pour courir dans des espaces dégagés. Il n’y avait pas de mot pour le désigner dans notre ancienne langue jusqu’à ce que mon arrière-grand-père en rapporte un du Manitoba.

Quand le soleil était chaud et que le chant du vent s’entendait dans le bruissement des arbres, notre peuple disait que les Maymaygwayseeuk, les esprits des eaux, étaient sortis danser. C’était une journée comme ça. Étincelante. Les yeux des esprits se reflétant dans l’eau.

Un jour de la fin de l’hiver, mon arrière-grand-père s’en était allé dans la morsure du vent du Nord, en direction de l’ouest, vers le pays de nos cousins, les Ojibwés des plaines. Il s’appelait Shabogeesick. Ciel oblique. Il était chaman et trappeur, et parce qu’il passait beaucoup de temps dans la nature, elle lui révélait des choses, elle lui parlait des mystères et des enseignements. Les gens disaient qu’il avait le pouvoir télépathique, ce don exceptionnel que possédaient nos premiers maîtres. C’était une puissante médecine permettant de partager des enseignements vitaux entre peuples séparés par des distances colossales. Shabogeesick fut l’un des derniers à revendiquer l’énergie de sa science, avant que l’histoire ne la piétine. Un jour, la nature l’avait appelé et il s’était éloigné sans souffler mot à qui que ce soit. Personne ne s’inquiéta. C’était une chose qu’il faisait tout le temps.

Mais par cette après-midi de la fin du printemps, lorsque, revenant de l’est, il sortit du bois, il tirait, au bout d’un licol en corde, un étrange animal noir. Notre peuple n’avait jamais vu une telle créature et les gens avaient peur. C’était un animal gigantesque. Aussi gros qu’un orignal, mais sans le panache, et le son de ses sabots sur le sol rappelait le roulement du tambour — tel un grand vent qui s’engouffre dans la crevasse d’un rocher. Les gens reculèrent en le voyant.

«  Quelle espèce d’être est-ce donc ? demandèrent-ils. Est-ce qu’on le mange ?

— Comment se fait-il qu’il marche aux côtés d’un homme ? Est-ce un chien ? Est-ce un grand-père égaré ? »

Le peuple se posait de nombreuses questions. Personne ne voulait approcher l’animal, et quand il inclina la tête pour commencer à brouter l’herbe, ils en eurent le souffle coupé.

« On dirait un chevreuil.

— Est-il aussi doux qu’un Waywashkeezhee ? »

— On l’appelle cheval, leur dit Shabogeesick. Dans le pays de nos cousins on l’utilise pour voyager sur de longues distances, pour porter des charges trop lourdes pour les hommes, pour prévenir de la présence des Zhaunagush avant qu’on puisse les voir. »

« Cheval », dirent-ils tous à l’unisson. Le grand animal releva la tête et hennit, ce qui les effraya.

« Se moque-t-il de nous ? demandèrent-ils.

— Il se présente, dit Shabogeesick. Il vient apporter d’importants enseignements. »

Il était revenu en train avec l’animal et avait parcouru à pied les trente miles séparant notre camp, au bord de la rivière Winnipeg, de la gare. C’était un percheron. Un cheval de trait. Une bête de somme, et Shabogeesick montra à tous comment lui mettre un licol, comment l’harnacher avec des brides faites de racines de cèdre cousues et de cordes du poste de traite, afin qu’il puisse tirer les carcasses d’orignal et d’ours sur des miles depuis la forêt. Les enfants apprirent à monter sur son large dos. Le cheval tirait les traîneaux des personnes âgées sur les épaisses neiges de l’hiver ; il permettait aux hommes de couper des arbres et de traîner les billots jusqu’à la rivière où ils les faisaient flotter jusqu’au moulin à scie et à papier pour gagner un peu d’argent. Le cheval était un véritable cadeau et le peuple l’appela Kitchi-Animoosh. Grand Chien.

Puis un jour, Shabogeesick rassembla tout le monde en cercle sur les rochers d’enseignement, là où les Anciens avaient dessiné des histoires sur la pierre. Le peuple n’était rassemblé sur ces pierres sacrées que lorsque quelque chose de vital devait être discuté. Aujourd’hui, personne ne sait où se situe ce lieu. De toutes les choses qui allaient disparaître au cours des changements à venir, le chemin menant à ce lieu sacré fut peut-être la perte la plus douloureuse. Shabogeesick avait amené Kitchi-Animoosh, Cheval, qui broutait les succulentes feuilles des trembles pendant que l’arrière-grand-père parlait.

« La première fois que le cheval s’adressa à moi, je ne compris pas le message, leur dit Shabogeesick. Je n’avais jamais entendu cette voix auparavant. Mais nos cousins des plaines me parlèrent de la bonté de cet Être, et je jeûnai et je priai dans la hutte de sudation sacrée pendant de nombreux jours pour pouvoir apprendre à parler avec lui.

« Quand j’émergeai de la hutte de sudation, ce Cheval était là. Je traversai les plaines avec lui et le Cheval me fit don de ses enseignements.

« Un grand changement va venir. Il va venir à la vitesse de l’éclair et il va brûler nos vies. Voici ce que Cheval me dit sous la grande voûte du ciel : “Les peuples vont voir bien des choses qu’ils n’ont jamais vues avant, et je suis l’une d’elles.” C’est ce qu’il me dit.

« Quand les Zhaunagush vinrent, ils amenèrent le cheval avec eux. Notre peuple vit le Cheval comme un Être spécial. Il chercha à apprendre son pouvoir sacré. Monter ces êtres-esprits, pourchasser le vent avec eux, devinrent des signes d’honneur. Mais les Zhaunagush ne virent rien d’autre que du vol dans ce que nous avions fait, que l’attitude d’un peuple inférieur, alors ils nous appelèrent voleurs de chevaux.

« Le changement qui vient dans notre direction, viendra sous diverses formes. Sous des aspects mystérieux à nos yeux, produisant des sons agressifs à nos oreilles, selon des modes de pensée qui exploseront comme le tonnerre dans nos cœurs et nos esprits. Mais nous devons apprendre à monter chacun de ces chevaux du changement. C’est ce que le futur veut de nous, et notre survivance en dépend. C’est cela l’enseignement spirituel de Cheval. »

Notre peuple ne savait comment interpréter ce discours. Les paroles de Shabogeesick les effrayaient, mais ils lui faisaient confiance et ils en étaient arrivés à aimer Kitchi-Animoosh. Ils prirent donc bien soin de lui, le nourrirent de grains et de foin de choix, qu’ils échangeaient à la ligne de chemin de fer. Les enfants le montaient pour le maintenir en forme. Quand les hommes des traités nous découvrirent dans notre camp isolé pour nous faire signer nos noms sur les registres, ils furent surpris de voir le cheval. Quand ils demandèrent comment il était arrivé là, notre peuple désigna Shabogeesick, et ce furent les Zhaunagush qui le nommèrent Indian Horse, Cheval Indien. Depuis lors, c’est notre nom de famille.

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