Écrits d’ailleurs
Parution Jan 1998
ISBN 978-2-88182-321-1
272 pages
Format: 140 x 210 mm
Épuisé

Traduit de l'anglais par Christian Surber

Bessie Head

La Saison des pluies

Écrits d’ailleurs
Parution Jan 1998
ISBN 978-2-88182-321-1
272 pages
Format: 140 x 210 mm

Traduit de l'anglais par Christian Surber

Résumé

Fuyant l’Afrique du Sud, la ségrégation raciale et les persécutions, Makhaya se réfugie au Botswana. Dans ce pays, la sécheresse et le tribalisme règnent en maîtres. Mais à Golema Mmidi, le village où Makhaya a trouvé refuge, la situation va peut-être changer. Grâce à Gilbert, un Blanc qui tente d’implanter de nouvelles méthodes de culture et d’élevage, grâce à l’énergie des femmes, grâce à toutes les « choses bonnes » que les gens ont en eux et qui, dans ce pays aride, « sont appelées pluie ». Et Makhaya lui-même en viendra à s’ouvrir aux sentiments, à comprendre que « seuls les gens donnent l’amour et le bonheur ».
Ce roman porteur d’espoir nous fait partager la vie d’une communauté africaine et comprendre quelles y sont les forces en présence. Paru pour la première fois en 1969, il est le premier livre de Bessie Head. On y sent déjà tout le talent de cet écrivain à décrire les caractères, à nous rendre les personnages proches et présents.

Autrice

Bessie Head

Bessie Head est née à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, d’une riche Blanche sud- africaine et d’un serviteur noir alors que les relations entre Noirs et Blancs y étaient encore illégales. La mère fut déclarée malade mentale et envoyée dans un lieu retiré pour donner naissance à Bessie afin que les voisins ne puissent rien savoir. Les faits exacts de cette naissance sont néanmoins débattus sans que l’on puisse clairement établir ce qui relève de la fiction et de la réalité. Après le suicide de sa mère, Bessie Head est élevée par des parents aisés puis dans un orphelinat.

En janvier 1957, elle acquiert son diplôme d’institutrice et enseigne dans la banlieue de Durban. Puis elle travaille comme journaliste  pour le Golden City Post et le Drum magazine.

Elle rejoint le  Pan Africanist Congress (PAC) en 1960 et épouse Harold Head en 1961.

En 1964, elle quitte l’Afrique du Sud avec son fils pour le Botswana encore sous protectorat britannique, y demande l’asile en vertu de son implication dans la politique panafricaine. Il lui faut 15 ans pour obtenir la nationalité botswanienne. Elle s’installe à Serowe, connu parce que capitale historique des Bamangwato et pour son école expérimentale Swaneng fondée par Patrick van Rensburg. Bessie Head meurt tôt, à l’âge de 48 ans, alors que son écriture commence à être reconnue.

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