« Nos auteurs explorent la fin d’un amour, ses moments de doutes et de douleur, mais aussi, plus tard, la liberté et l’indépendance retrouvées. Et si une rupture, n’était pas l’occasion de « refaire » sa vie, mais de la « défaire » ? »

Anne Brécart et Arnaud Cathrine étaient les invités de Lilia Hassaine dans l’émission « Etcetara », à écouter ici

« Il y a un mystère chez la Genevoise Anne Brécart. Depuis plus de vingt-cinq ans (Les années de verre remontent à 1997), elle construit une œuvre forte et sensible, qui semble souvent s’appuyer sur trois fois rien. Derrière son beau titre empli d’espoir, Je me réveillerai un matin sous un ciel nouveau suit une femme banale d’apparence, dans une période de sa vie qui l’est tout autant. Mais la subtilité de l’écriture, cet art délicat de toucher au plus juste, d’explorer les sensations et les sentiments sans jamais trop appuyer, rendent son roman envoûtant, émouvant dans sa simplicité trompeuse. » Éric Bulliard

« Avec son nouveau roman, Je me réveillerai un matin sous un ciel nouveau, Anne Brécart nous livre le journal intime d’une femme récemment séparée de son mari, en perte de repères familiaux et en passe de tomber amoureuse d’un homme aux intentions confuses. (…)

Finalement c’est la nature qui épouse le mieux la nouvelle condition de la narratrice, une femme redécouvrant les vertiges représentés par une forme de liberté retrouvée, et qui vient marquer au plus profond de son être que nos manières d’habiter nos existences sont en constant mouvement. A chaque rupture, tout comme à chaque nouvelle rencontre, notre identité est chamboulée et retravaillée. Comme l’éternel retour des saisons qui fait qu’un jour, on se réveille sous un ciel nouveau. »

Anne Brécart était l’invitée de Céline O’Clin, un entretien QWERTZ à écouter ici

« Après La patience du serpent, la Genevoise Anne Brécart revient avec le journal d’une femme récemment séparée de son mari.
Cette transition entre le plein de la vie familiale et le vide de sa nouvelle existence s’égrène entre son quotidien d’enseignante, ses soirées solitaires dans «l’appartement prêté», des souvenirs de jeunesse, la lecture du journal de Virginia Woolf, ses déambulations en ville ou ses échappées dans un chalet. Mais il y a surtout son étrange relation avec son collègue S. Tantôt charmeur tantôt fuyant, il finit par l’obséder.
Un récit intimiste et enchanteur, qui dit si justement le goût doux-amer de ces périodes de flottement dans une vie. » Caroline Rieder

«Les femmes me trouvent décevant», dit-il. C’est bien le moins. Pour la narratrice, avec lui, c’est continuellement la douche écossaise. Voix douce au téléphone, mais rendez-vous escamotés. Sourire sur le palier et liaison parallèle… «Il ne faut jamais être dépendante d’un homme», rapporte une voisine, citant sa grand-mère. Or justement… Silence et attente, amitiés, souvenirs, rues et forêts sont autant de marqueurs de ce magnifique roman tenu comme un journal intime. » Jean-Pierre Pastori