Henri-Frédéric Amiel est connu pour avoir écrit 16000 pages de journal. Autour de lui gravitèrent des astres plus modestes. Au XVIIIe siècle, Le Sage écrivait sa vie sur des cartes à jouer. A l’époque romantique Jean-Pierre Henry, précepteur en Autriche, couvrit de sa fine écriture quinze cahiers retrouvés il y a une vingtaine d’années chez un bouquiniste allemand. Un peu plus tard, Jean-Daniel Blavignac, Thomas Harvey, Hélène Dufour confiaient au papier leurs inquiétudes et leurs espoirs.