Domaine allemand
Parution Déc 2003
ISBN 978-2-88182-497-5
160 pages
Format: 140 x 210 mm
Disponible

Traduit de l'allemand par Anne Lavanchy

Gerhard Meier

Le Canal

Domaine allemand
Parution Déc 2003
ISBN 978-2-88182-497-5
160 pages
Format: 140 x 210 mm

Traduit de l'allemand par Anne Lavanchy

Résumé

Trois personnages au nom insolite, la doctoresse Hélène W, l’ingénieur Isidore A, l’écrivain K furent liés d’amitié au temps de leurs études. La vie les a séparés, mais le pays de leur jeunesse – pays de mémoire – leur permet de se rejoindre.
Les oeuvres d’art tissent un fin réseau de rapports sensibles entre eux, entre le passé et le présent, les lieux connus et rêvés, les morts et les vivants. Isidore, habité par son amour pour Hélène, évoque le Docteur Jivago et le personnage de Lara.
L’amitié, qui est la forme durable de l’amour, l’arrière-automne aux couleurs éclatantes avant la chute en spirale des feuilles et le vent au souffle aussi violent que familier, l’art qui a le pouvoir de changer notre regard sur le monde, telles sont les composantes du premier roman de Gerhard Meier, publié en 1977.

Auteur

Gerhard Meier

 

Grâce à Gerhard Meier, l’un des écrivains contemporains les plus universels, «la Suisse devient un grand pays», affirme Peter Handke. C’est presque un paradoxe. Car on ne fait pas plus provincial que Meier, qui a toujours vécu à l’écart des milieux littéraires : né en 1917 à Niederbipp, village de la campagne soleuroise qu’il n’a presque jamais quitté, Gerhard Meier s’est consacré à l’écriture à l’âge de cinquante-quatre ans. De 1938 à 1971, il est designer, puis directeur technique dans une fabrique de lampes. Son chef d’œuvre est la tétralogie de Baur et Bindschädler, qui paraît entre 1979 et 1990: un genre inclassable, vaste tapisserie aux dessins raffinés, où se tissent récit, roman, dialogue philosophique, extraordinaire hommage aux pouvoirs de l’art et de la littérature. Paru chez Zoé, sous forme de trilogie, Baur et Bindschädler (1993), et Terre des vents (1996).

 

Du même auteur

Habitante des jardins
Habitante des jardins

«Le lendemain matin, c’était le 17 janvier 1997, j’appelai Dorli par son nom, et tout resta silencieux. » Gerhard Meier, dans ce texte intime et foisonnant, s’adresse à celle qui fut sa compagne pendant soixante ans, déroulant encore une fois pour elle le tapis bigarré d’une conversation ininterrompue où s’entrecroisent…

La Ballade de la neige
La Ballade de la neige

Après leur déambulation dans Olten, relatée dans L’Ile des morts, et leur pérégrination à Amrain, évoquée dans Borodino, Baur et Bindschädler entreprennent la dernière étape : l’hôpital, où le lit rejoint mystérieusement le berceau.
Baur, malade, manipule la tête de son lit, tâte…

Terre des vents
Terre des vents

Une journée d’automne d’une rare intensité, un homme vient se recueillir sur la tombe de son ami. Pureté du ciel et couleurs de la nature accompagnent ces retrouvailles par-delà la mort. La conversation des deux hommes, commencée dans la trilogie Baur et Bindschädler, se poursuit donc au-delà de…

Baur et Bindschädler (Trilogie réunissant L’Île des morts, Borodino, La Ballade de la neige)
Baur et Bindschädler (Trilogie réunissant L’Île des morts, Borodino, La Ballade de la neige)

Deux amis, l’âge venu, se promènent, flânent, parlent, retrouvent, plus vrai que ce qu’ils ont sous leurs yeux, le monde ancien. Ils parcourent ensemble les chemins du coeur, reprenant les itinéraires du souvenir et des émotions.
Ils ne sont pas semblables, cependant. Baur est habité par le désir insensé…

Borodino
Borodino

« C’est à Amrain, le village de Baur, que les deux amis flânent en conversant, à l’époque du carnaval, dans le violet des confettis, les méandres des serpentins et, inaudible peut-être, le bruit des grelots des enfants costumés. Moment paradoxal où souffle le vent d’est et où le quotidien se…

L’Ile des morts
L’Ile des morts

Ce roman de la promenade et de la parole échangée nous entraîne dans trois grands mouvements circulaires. Comme le musicien choisit une tonalité ou le peintre une couleur, le romancier décide d’un moment : l’été de la Saint-Martin, l’irruption d’une saison dans une autre, du passé ou de l’avenir dans…