Friedel Bohny-Reiter, née à Vienne en 1912, est morte à Bâle en 2001, peu après la parution de son Journal. Elle n’a que de 2 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate, et son père qu’elle connaissait à peine est tué au front. A la fin de la guerre, alors que misère et famine accablent Vienne, la Croix-Rouge organise des « trains d’enfants » pour la Suisse. Elle y sera alors accueillie, et après ses études décide de devenir infirmière. Elle s’engage au « Secours suisse aux enfants » qui l’envoie au camp de Rivesaltes.