La paix n’est pas ce que vous croyez. La guerre n’est pas où vous l’imaginez. Les pays riches, capitalistes ou socialistes, ont réussi à établir entre eux des relations pacifiques La guerre n’est l’issue fatale de leurs rivalités.
Mais la paix s’arrête aux frontières du tiers monde. Là, toutes les violences sont permises, toutes les injustices tolérées. L’indifférence des riches n’est troublée que par quelques signaux d’alarme : le terrorisme, les migrations sud-nord, le racisme, la dette des pays pauvres.
L’ONU, faite pour maintenir l’ordre vainqueur de l’après-1945, doit s’adapter pour faire face aux menaces du monde moderne. Un monde qui a besoin d’un centre de négociation politique. Pas d’une bureaucratie de la charité.