Poche
Parution Fév 2026
ISBN 978-2-88907-602-4
144 pages
Bientôt disponible

Traduction de l'italien par Jean-Paul Manganaro
Postface de Gabriella Zalapì

Fleur Jaeggy

Les années bienheureuses du châtiment

Fleur Jaeggy

Les années bienheureuses du châtiment

Zoé Poche
Parution Fév 2026
ISBN 978-2-88907-602-4
144 pages

Traduction de l'italien par Jean-Paul Manganaro

Résumé

Un internat planté au cœur d’un paysage de carte postale, qui recèle « quelque chose de calmement obscur et un peu malade » : une société enfantine comme de guingois, faite de courants d’air, de débrouillardise en solo, d’une forme d’amour dure et absolue, autant un éveil à la sensualité qu’une mécanique d’alliance face à la répression de l’établissement. La narratrice ne fait pas exception. Mais lorsqu’elle fait la connaissance de Frédérique récemment arrivée, elle n’a plus d’yeux que pour la nouvelle, dont elle admire l’attitude secrète, indifférente, dont elle copie l’écriture, qui lui semble savoir tout sur tout. Entre elles se tisse un lien tacite, très dépouillé : « Aujourd’hui encore je n’arrive pas à dire que j’étais tombée amoureuse de Frédérique. » En écho à son propre travail, l’écrivaine et plasticienne Gabriella Zalapì signe une postface personnelle à ce roman à l’écriture efficace, crue comme les courants d’air de l’internat.

Autrice

Fleur Jaeggy

Fleur Jaeggy est née à Zurich en 1940. Après avoir fréquenté divers internats en Suisse, elle s’établit en Italie, où elle se lie d’amitié avec Ingeborg Bachmann. Les années bienheureuses du châtiment (1989) est son roman le plus célèbre, lauréat du prestigieux prix Bagutta. Tout l’univers littéraire de l’autrice est concentré dans ce texte qui met en scène la vie en internat, le strict contrôle des sentiments et des émotions, les actes de rébellion qui acquièrent une intensité rare. Fleur Jaeggy obtient le Grand prix suisse de littérature 2025.

Extrait

« Il suffisait de l’entendre lire en classe les poètes français, ils étaient descendus en elle, elle les hébergeait. Nous autres, nous étions peut-être encore innocentes. »