Dans ce bref roman, Klaus Merz raconte l’histoire d’une famille marquée par la maladie et la mort. Rien de morbide pourtant dans cette suite de tableaux, mais une gaieté, une vigueur paradoxales : y concourent la chaleur du fournil paternel et l’atmosphère des années cinquante, les frasques tragi-comiques de l’oncle…
Mère célibataire, retraitée en colocation, épouse condamnée à l’oisiveté, jeune téléphoniste mythomane, les héroïnes des quatre nouvelles rassemblées ici se débrouillent tant bien que mal avec l’existence et tentent un jour de prendre leur vie en main, le temps d’un geste fou.
Milena Moser habite Zurich où elle réussit…
Deux amis, l’âge venu, se promènent, flânent, parlent, retrouvent, plus vrai que ce qu’ils ont sous leurs yeux, le monde ancien. Ils parcourent ensemble les chemins du coeur, reprenant les itinéraires du souvenir et des émotions.
Ils ne sont pas semblables, cependant. Baur est habité par le désir insensé…
Helena Meier, dans ses nouvelles, choisit précisément de porter les yeux sur les personnages que la société dite chrétienne écarte : les personnes âgées, les solitaires, les infirmes de corps ou d’âme, les enfants disgraciés. Elle observe « les humiliés et les offensés », tous ces êtres blessés, meurtris, muets,…