De son destin sud-américain, de l’amitié, de la France, – mais aussi de Lucrèce, de Mark Twain, de Bouddha, de l’arrivée des hommes sur la lune…, Jorge Luis Borges parle à bâtons rompus face à Osvaldo Ferrari, interlocuteur averti. A travers ces Ultimes dialogues (1985) qui sont, comme le titre l’indique, les tout derniers accordés par l’écrivain, il nous est permis d’approcher un Borges à l’extraordinaire vitalité intellectuelle, dont l’esprit curieux vagabonde au gré des questions, toujours pertinentes, de son ami.