Domaine français
Parution Mar 2020
ISBN 978-2-88927-732-2
304 pages
Format: 140x210 mm
Disponible

Poche
ISBN 978-2-88927-989-0
384 pages
Format: 105x165 mm
Disponible

Sonia Molinari

Ne pas laisser le temps à la nuit

Domaine français
Parution Mar 2020
ISBN 978-2-88927-732-2
304 pages
Format: 140x210 mm

Domaine français
ISBN 978-2-88927-989-0
384 pages
Format: 105x165 mm

Résumé

Maiko se réveille dans une clinique de Bruxelles, une mystérieuse cicatrice au bas du dos et un souvenir lancinant dans sa mémoire en vrac : celui d’une adolescence heureuse à Hong Kong, brisée le jour où son père, microbiologiste de génie, a été porté disparu.
La jeune femme entreprend de se reconstruire et se jette à corps perdu sur les traces de son père. Même s’il lui faut arpenter les quatre coins du monde en hôtesse de l’air, talonnée par d’inquiétants poursuivants.
Dans ce récit d’une quête autant que d’une fuite en avant, Sonia Molinari saisit avec talent atmosphères et personnages, qu’elle observe et transcrit avec l’intuition d’une conteuse. C’est sans hésiter que l’on embarque à la suite de son héroïne rebelle et fragile.

 

Autrice

Sonia Molinari

Sonia Molinari vit près de Neuchâtel, où elle enseigne le flamenco. Avant ça, elle a entre autres travaillé comme hôtesse de l’air et appris à parler cinq langues. Ne pas laisser le temps à la nuit est son premier roman, qu’elle a porté et peaufiné pendant six ans. Sonia Molinari dit qu’elle est spectatrice de ses personnages et de leur vie. Elle les observe et les transcrit avec l’intuition puissante d’une conteuse.

Distinctions

Sonia Molinari, lauréate du Prix littéraire chênois 2019 pour  Ne pas laisser le temps à la nuit 

Sonia Molinari, lauréate du prix Mérite culturel décerné par la commune de la Grande Béroche pour Ne pas laisser le temps à la nuit

Sonia Molinari, lauréate du Prix Eve de l’Académie romande 2022 pour Ne pas laisser le temps à la nuit

Dans les médias

« Sonia Molinari mène son récit avec brio, en changeant si souvent d’époque qu’elle risque parfois de perdre le lecteur ou, du moins de lui donner le vertige. De quoi augmenter encore l’impression de tourbillon qui ne cesse de croître au fil des pages. Tout se bouscule, tout va vite et Ne pas laisser le temps à la nuit se dévore avec excitation. Son sens de la construction se révèle même assez épatant… »

Un article d’Eric Bulliard à lire en entier ici

« Entre quête et fuite en avant, l’auteure présente son premier roman, Ne pas laisser le temps à la nuit. »

Sonia Molinari était l’invitée de Joëlle Pic Romain dans La Matinale de la RTN. Un entretien à réécouter ici

« Le thriller, comme tous les genres, est très codifié. Sonia Molinari les respecte (il y a du suspense, de l’action, plusieurs mystères, un complot, une traque tout autour de la planète). L’autrice sait aussi apporter sa patte, une façon très sûre, très visuelle, de traduire les émotions, les corps, les atmosphères, les lieux. Au point que Ne pas laisser le temps à la nuit ne ressemble pas à un premier roman. Et que l’on suit les aventures vertigineuses de Maiko, la jeune héroïne, d’avion en avion, de Hongkong à Bruxelles, en passant par Alta, en Norvège, à la poursuite de son père, un scientifique qui a brutalement disparu alors qu’elle était adolescente. Elle a répondu à nos questions depuis Neuchâtel où elle vit. »

Un entretien de Sonia Molinari par Lisbeth Koutchoumoff à lire en entier ici

« Dès le premier chapitre, le suspense nous pousse à embarquer pour un vol au long cours (…). On retient son souffle pour connaître le dénouement de l’intrigue. Et on salue le sens du rythme de ce premier roman de Sonia Molinari, Neuchâteloise qui a elle-même été hôtesse de l’air et enseigne le flamenco. Olé ! » Tatiana Tissot

« L’écriture intuitive et allusive de Sonia Molinari plonge le lecteur dans des décors et des atmosphères. On apprend petit à petit certaines choses, toujours à point nommé.
Il y a des pages de dialogues éblouissantes. L’auteure a l’art de croquer ses personnages en quelques mots, tous sont soignés, incarnés. Les villes sont aussi de vrais personnages. Suspense et émotions garantis jusqu’au point final. »

Sonia Molinari et son éditrice Caroline Coutau étaient les invitées de Marlène Métrailler dans l’émission « Caractères », à réécouter ici

« A l’heure où la plupart des avions se trouvent cloués au sol, « Ne pas laisser le temps à la nuit » invite à suivre une quête à l’échelle planétaire. (…) Construite avec des allers-retours temporels, l’intrigue démêle comme un écheveau la vie de Maiko, chaque nouvelle destination, identité ou amitié apportant une pièce du puzzle. Son passé, l’héroïne le fuit autant qu’elle en cherche les clés. Elle n’abandonnera pas avant d’avoir trouvé ce qui est arrivé à son père, un scientifique porté disparu. (…) L’auteure, qui, entre autres métiers, a travaillé un temps comme hôtesse de l’air, avoue ne pas avoir été une grande lectrice dans sa jeunesse, mais être friande de cinéma. Cela se traduit par une écriture très vive et une transcription visuelle des émotions, telle cette Hong Kong que l’héroïne respire et recrache. Un roman qui se lit d’une traite, vraie bouffée d’air au temps du confinement. »
Un article de Caroline Rieder à lire en entier ici

« Il faut se jeter dans ce roman comme on se carre dans le fauteuil d’une salle de cinéma devant le dernier James Bond ou Jason Bourne. Ne pas forcément chercher à comprendre mais se laisser entraîner par les avions, les changements d’identité, les courses-poursuites, les fuseaux horaires et les flash-backs. (…) On pourrait être perturbé par ces voyages incessants dans le temps et dans l’espace (et jusque dans l’Antarctique), par cette construction un peu foutraque comme jetée du ciel et retombée en étoile, mais non, c’est un délice. L’écriture de Sonia Molinari est aussi fluide que le pas de Maiko, et son imagination aussi débordante que les marchés de Kowloon. Sans même le réaliser, on finit par s’attacher à cette jeune femme déterminée que rien n’effraie et par nous retrouver au bout de l’histoire, un peu étourdie par tant de mouvements, de bruits et de fureur. »
Un article d’Alexandra Schwartzbrod à lire en entier ici 

« Un livre qu’on ne peut plus poser une fois ouvert. Un voyage haletant de Hong-Kong à Bruxelles, de Tromsø à Tokyo et jusqu’en Antarctique. Un voyage qui ressemble autant à une traque qu’à une quête. Un récit cinématographique à la frontière entre Lucy et Jason Bourne qui provoquera bien des nuits blanches. »

Une chronique à lire en entier ici

« Dans cette intrigue policière, l’héroïne, une étudiante ancienne toxicomane, trouve la force de se transformer en audacieuse détective. Découpé en courts chapitres entremêlant passé et présent, le roman voyage en des multitudes de lieux : Belgique, Hong Kong, Afrique du Sud, Norvège, Cercle polaire. Malgré quelques situations invraisemblables, les rebondissements maintiennent le suspense : quels doubles jeux jouent les protagonistes de l’histoire, quelles sont les motivations de chacun, à qui peut-on se fier réellement ? La thématique aborde le côté sombre du monde industriel, de la recherche scientifique, et les tracs d’organes. Un premier roman agréable à lire auquel on se laisse prendre. » E.M. et M.-T.D.

« Un thriller haletant qui résonne avec l’actualité, un premier roman magistral. »

Sonia Molinari et Caroline Coutau étaient les invitées d’Iris Jimenez dans La Puce à l’oreille. Une émission à revoir ici

« Coup de maître pour Ne pas laisser le temps à la nuit, premier roman (…) d’aventure captivant, original et attachant. »

Isabelle Falconnier a rencontré Sonia Molinari, un entretien à lire dans les pages du Matin Dimanche.

« Ce premier roman de l’auteure suisse Sonia Molinari est une réussite. A la frontière du polar, il évoque les enjeux scientifiques contemporains avec lesquels les grands laboratoires, les industries et les politiques entretiennent des relations dangereuses. Entre menaces, corruption, trafics d’organes, la formidable héroïne est déterminée à faire éclater la vérité sans se perdre. (…) Ce roman en mouvement entraîne le lecteur dans une course haletante. Déplacements géographiques, substitutions d’identités, retours en arrière, tout concourt au sentiment de traque et d’urgence sans altérer la trame narrative dont l’auteure débrouille savamment les fils tout en rendant avec justesse l’atmosphère des lieux traversés et les personnages attachants. Un très bon moment de lecture avec suspens, sens du rythme et personnages ambigus. »

Une chronique d’Aline Sirba à lire en entier ici

« C’est une réussite absolue ! Un livre qui décoiffe et ne laisse aucun répit, volant de villes en villes. (…) Un voyage haletant de Hong-Kong à Bruxelles, de Tromso à Tokyo et jusqu’en Antarctique. Une aventure qui ressemble autant à une traque qu’à une quête pour un récit cinématographique qui provoquera bien des nuits blanches. Car dès les premières pages, impossible de lâcher ce livre ! » Michel Hardegger

« A la façon d’une pelote de laine, la Neuchâteloise Sonia Molinari tire ses fils et les entrelace dans un canevas qui paraît de prime abord compliqué. Mais la curiosité se montre la plus forte et, rythme soutenu aidant, Ne pas laisser le temps à la nuit défile à toute allure au gré des flash-back et des rebondissements. (…) Impossible de ne pas s’attacher à Maiko, vulnérable et touchante dans sa perpétuelle solitude, admirable dans son audace et sa volonté de retrouver ce qui lui a été enlevé. Malgré les continuelles menaces et un passé qu’on devine lourd à porter, elle embarque le lecteur dans un vrai tourbillon. » Amandine Glévarec

« L’auteure de cet ouvrage, a des talents de conteuse. Ses personnages ont de la consistance et de la vraisemblance, qu’ils soient à Bruxelles, Hong Kong, dans l’Antarctique ou ailleurs où l’histoire nous entraîne. Ils témoignent d’une belle maîtrise de l’écriture pour traverser, d’un bout à l’autre, une intrigue dense et pleine de suspense. (…) Cadencé, virevoltant, haletant, le coup d’essai est fort réussi. » Marie-José Brélaz

« L’héroïne est terriblement attachante (…). J’ai adoré la plume de Sonia Molinari, elle fait mouche à chaque ligne, elle va droit au but et nous livre une histoire épurée, pleine de vie, impossible de lâcher avant la fin. (…) Ce roman m’a fait voyager aux quatre coins du monde, au rythme des avions et des bribes de révélations, dépaysement garanti ! »

Une chronique à lire en entier ici

« J’ai aimé suivre Maiko à travers ses différentes identités, ses subterfuges pour échapper à ses poursuivants. J’ai aimé cette jeune fille à la résolution sans faille qui croit son père en vie.
J’ai aimé son frère qui souffre de la disparition du père et qui trouve refuge dans la peinture. Chacun vit et exprime son abandon de façon différente. (…) Un premier roman plus que réussi. » Alex

Une chronique à lire en entier ici

« J’ai été tenu en haleine, c’est un livre qu’on ne lâche plus lorsqu’on l’a commencé. A conseiller absolument car le contenu dépasse le genre polar pour atteindre des strates de l’humain qui sont parfois étonnantes et sans aucun doute enrichissantes pour soi. » André Allisson

« Un tout premier roman et déjà le trait caractéristique d’une plume nouvelle sur la scène littéraire. Il y a une trame, une cohérence, du coffre et quelque chose à dire. »

Une interview de Sonia Molinari par Sita Pottacheruva à réécouter en entier ici (minute 28)

« De l’Europe à l’Asie, en passant par Antarctique, le portrait de femme est brossé tout en finesse, complexe et attachant. Une héroïne qui entraîne le lecteur dans une aventure initiatique en forme de road movie. »

« Un premier roman grisant et dépaysant dans lequel on tente de suivre l’intrépide Maiko. (…)

Une quête enivrante et périlleuse qui permet de croire que rien n’est impossible quand la volonté est là, insatiable moteur qui carbure aux émotions fortes. »

Une chronique à lire en entier ici

« Ne pas laisser le temps à la nuit laisse sa trace. Dans les airs. Sur Terre. Avec son héroïne qui vole de Bruxelles à Hong Kong et d’Afrique du Sud en Norvège, poussant ses investigations jusqu’au cercle polaire. Noir sur blanc aussi, par écrit.
Son auteure, Sonia Molinari (…) a été hôtesse de l’air. Elle a conservé de cette expérience le sens de la vitesse et de la compression du temps : elle écrit sans s’attarder. Elle n’oublie pas cette impression nauséeuse de jouer avec les fuseaux horaires – avec soi, finalement. Elle le fait de façon plus dangereuse en reconstituant les pièces d’un plus vaste puzzle. Flash-backs, rebondissements, suspense, rythme, dialogues : on se laisse facilement prendre par le flux de Ne pas laisser le temps à la nuit. (…) Alors ? On décolle. »  Thibaut Kaeser

« Un polar vif et envoutant ».

Sonia Molinari, invitée de Pauline Vrolixs dans l’émission « Premier rendez-vous ». A réécouter ici

« L’auteure de Ne pas laisser le temps à la nuit honore la promesse de son titre : dévoré en une soirée, ce roman policier est de ceux qui repoussent le sommeil. (…) Par son rythme effréné, presque hypnotique, le texte parvient à maintenir le suspense tout en menant son lecteur aux quatre coins du monde. (…) Cette écriture dynamique et soigneusement travaillée rafraîchit le genre policier en lui donnant une profondeur surprenante. » Velia Ferracini

« Sonia Molinari n’écrit pas, elle danse. Elle danse avec les mots, les embrasse et les embrase. Dès la première page, on succombe aux vertiges d’écriture de ce premier roman, un thriller qui nous embarque en une fuite effrénée de Bruxelles à Hong Kong, des Amériques à l’Antarctique. [Une] pépite ciselée dans une langue vibrionnante, ponctuée d’espagnol et de « millions de soleils ». » Catherine Favre

« Cet ouvrage est autant un roman à suspense qu’un récit sur les relations humaines et le sentiment de solitude. L’intrigue principale devient progressivement secondaire puisque le plaisir de cette lecture découle principalement du style de l’auteure.

(…)

En considérant ce livre comme un simple thriller, il pourrait paraître attendu, présentant une intrigue un peu trop facilement classée. Mais en le considérant comme un ouvrage élégant et parlant de la peur, il devient complexe. A noter enfin que, s’il sonne juste, c’est probablement parce que Sonia Molinari sait de quoi elle parle. Elle sait rendre la fuite agréable et nous faire comprendre qu’il est possible d’exorciser ses peurs, tout en sachant s’y confronter. »

Lire l’article de Lauriane Pipoz ici

« Sonia Molinari a eu mille vies et fréquenté mille lieux, d’où la maîtrise dont elle témoigne lorsqu’elle s’attache à décrire une scène ou à évoquer une atmosphère. (…) Le lecteur n’est pas seulement un cerveau, ou plutôt le cerveau n’est pas un organe frigide : il a faim de matières, d’odeurs, de sonorités pour s’ébrouer dans l’imaginaire et donner chair aux mots. »

Une chronique à lire ici

« Sonia Molinari offre un récit au rythme soutenu et qui tient en haleine ses lecteurs. Les détails sont choisis avec soin, ajoutant une grande profondeur aux personnages, sans ralentir l’histoire : en tournant la dernière page, nous avons plus l'impression d'avoir visionné un film, que lu un livre… » Cléa Mouraux

Coups de cœur

« Un premier roman difficile à laisser de côté tant il est prenant ! (…) Tous les thèmes du roman sont là, tous ceux du roman noir aussi et ceux du policier ne sont pas non plus absents ! »

« Je n’ai pas lâché [le roman], l’intrigue est passionnante (…). J’ai aimé la construction, encore un thriller qui sort du lot. » Malou

« Une petite pépite à mettre en avant : Ne pas laisser le temps à la nuit de Sonia Molinari. Un roman noir magnifiquement écrit avec un joli suspens. » Yasmina

« Un premier roman mené tambour battant ! L’héroïne aux multiples identités est en proie à ses démons et à son passé. Elle a deux buts : sauver sa peau et élucider le mystère qui entoure la disparition de son père. Lors de ses nombreux déplacements à travers le globe, parviendra-t-elle à s’approcher de la vérité, et à quel prix ? Un roman dense, aux ambiances contrastées et aux rebondissements saisissants. » Fanny

« Palpitant et touchant, ce livre nous emmène autour du monde. Sonia Molinari réussit un tour de force avec ce premier roman. »

« La lecture idéale en ce moment : thriller haletant sur la microbiologie (si, si, c’est possible), roman initiatique à l’héroïne bouleversante, intrigue à la dynamique implacable, construction intelligente et efficace… Bref, 300 pages de grande fiction ! » Marianne

« Voilà un livre écolo ! On y prend l’avion plein de fois sans dépenser une seule goutte de kérosène !!! On suit l’héroïne partie à la recherche de son père disparue entre Hong-Kong, Nairobi, Bruxelles, Atlanta… et le Groenland. C’est aussi une quête d’identité puisqu’on lui a volé une partie de son passé. Elle fuit l’obscurité, la nuit et ses démons et pour ce faire, change plusieurs fois d’identité. Mais elle se frotte à des puissances bien plus inquiétantes encore… avec Interpol à ses basques. On est happé par ce tourbillon. C’est un premier roman très efficace et bien écrit. Premier coup réussi pour Sonia Molinari, et encore une fois, mission réussie pour les éditions Zoé qui nous déniche des pépites ! Evasion garantie ! »

« Un premier roman haletant, une intrigue maîtrisée de bout en bout et une héroïne aussi touchante que douée : tout est là pour que ce livre soit un incontournable de ce début d’année ! » Roméo

« Un premier roman virevoltant. Une jeune femme dont le père a mystérieusement disparu se lance dans une course éperdue pour le retrouver des années après. Sa quête va l’entraîner, et nous avec, de Hong Kong en Antarctique en passant par l’Afrique du Sud et la Norvège… entre autres ! De l’évasion comme il nous en faut actuellement ! »

Extrait

« Quand les passagers eurent quitté l’appareil, Jade et Maiko se rendirent au terminal avec le reste de l’équipage. Sur le chemin, le maître de cabine demanda :

– Alors Eva, comment s’est passé ce vol ?

– Elle a assuré ! répondit Jade.

En attendant leurs valises, ils échangèrent encore quelques mots et au moment de se dire au revoir, une fois qu’elle eut salué tout le monde, Jade prit Maiko dans ses bras.

– Ça a été un plaisir de travailler avec toi, Eva. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir sur un autre vol.

– Moi aussi j’espère que nos chemins se croiseront bientôt, répondit Maiko.

La fraîcheur et l’insouciance avaient déserté les grands yeux bleus de Jade. Ses démons ; à quoi ressemblaient-ils ?

L’horloge du hall principal indiquait 8 h. Dans la lumière rasante du matin, Maiko suivit du regard la silhouette de Jade qui se dirigeait vers la sortie. Elle sentit un vide se créer autour d’elle, hésitant à chaque seconde entre suivre son plan initial ou courir après la seule personne capable de la comprendre. Elle demeura immobile, la regardant s’éloigner comme un pétale de fleur posé sur une rivière, emporté par le courant. Jade avait disparu. »

De la même autrice