« Si Madame fait de rapides progrès en tsonga et parle en langues en public, elle n’en continue pas moins d’explorer son coin de terre.
Comment décrire les sentiers de brousse? Ils s’entrecroisent en tous sens, bordent en parallèles les champs de maïs, s’écartent pour longer une haie d’ananas, se rejoindre aux abords d’une hutte: un vrai réseau de veines et de veinules. La raison de cette multiplicité? En Afrique, on ne marche jamais dans l’herbe: les serpents y sont invisibles. »