« Nécrose » est avant tout une écriture qui tente d’aller jusqu’au bout de ce qui est descriptible, jusque dans les plus intimes moments de la souffrance physique et morale. Cette écriture prend parfois des risques, lorsqu’elle s’aventure dans les rapports où seule l’expérience semble être le plus sûr garant du témoignage. Mais ces risques valent la peine d’être pris, si c’est pour témoigner de la souffrance humaine, quelle qu’elle soit, cela en ayant évité le mélodrame ou la chronique romancée du malade avec le monde.