A la recherche d’un samovar égaré, Madame Mère téléphone à sa fille. Ce coup de fil projette Clotilde trente ans en arrière dans un village « perdu sur un haut plateau battu par les vents » où elle tenait l’école. Elle était arrivée avec tout bagage « de la laine frisée en travers des doigts, des voyages tirés des livres, une lanterne magique au fond des yeux ».
La quête du samovar fera surgir des visages marquants : paysannes taciturnes ou accueillantes, villageois tendres ou goguenards, cassants ou tragiques. Clotilde revivra la solitude d’alors, à peine conjurée par des rêves d’évasion dans une Russie imaginaire.
Le Samovar c’est le temps où Clotilde bascule de l’enfance dans le monde des adultes, où elle se heurte à la mort, où elle prend la mesure de sa propre séduction.