Japon, 1954. Un film se prépare qui va marquer l’histoire du cinéma. Pour fabriquer le monstre au centre de l’intrigue, Eiji Tsuburaya aurait besoin de sept ans; on lui accorde quatre mois.
Débordé, il n’a plus de temps à consacrer à ses fils qui grandissent, ni pour commémorer avec sa femme la perte de leur fille, ni pour penser à son père disparu dans le séisme de 1923.
Sa vie se résume à donner forme à Gojira, qui deviendra aux États-Unis «Godzilla».
Un roman aussi bouleversant qu’il est ténu et délicat; sur le souvenir, terrible ou mélancolique, le travail et la transmission.