Jacques Barillon, avocat, 37 ans, est une figure majeure du barreau genevois.
Qui ne le connaît pas ? Il a plaidé pour l’homme condamné pour avoir organisé le rapt de la petite Graziella Ortiz. Le célèbre promoteur et homme d’affaires Jürg Stäubli l’a choisi pour le défendre. C’est lui aussi qui s’est occupé des intérêts de l’ex-maire de Plan-les-Ouates, déchu pour une affaire de moeurs. C’est lui encore qu’on retrouve aux côtés du footballeur vaudois Chapuisat, accusé d’avoir blessé le servettien Favre lors d’un match. Une affaire qui secoue le monde international du football. C’est lui enfin qui défend la journaliste Maya Jurt, accusée d’avoir diffamé l’ancien Conseiller d’Etat Jean Babel. Bref, un avocat au coeur de l’événement.
Derrière cette notoriété se cache pourtant un être assez secret, qui ne s’est pas borné à plaider la cause de dizaine de drogués devant les tribunaux mais s’est battu, en coulisses, pour leur réinsertion sociale. Son esprit combatif et son courage l’ont conduit aussi à accepter la proposition de la Télévision de défier, en direct et dans des conditions particulièrement difficiles, Le Pen pour amener le leader nationaliste français à montrer son vrai visage.
Ce même souci d’aller jusqu’au bout des choses l’a poussé à écrire ce livre sur la justice genevoise, à un moment où, à l’occasion de quelques affaires retentissantes (Gelli, Trembley, Barschel, etc.), le fonctionnement de celle-ci est mis en question par certains.
Vous découvrirez un autre Jacques Barillon : le juriste qui décrit – ou plutôt dévoile – quelques rouages de notre société. Un ouvrage qui fera référence.