Domaine allemand
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Traduit de l'allemand par Antonin Moeri

Ludwig Hohl

Journal d’adolescent

Domaine allemand

Traduit de l'allemand par Antonin Moeri

Résumé

Ce n’est pas seulement parce qu’on y trouve les premières esquisses de ce qui deviendra, au fil des ans, Une ascension, que nous avons décidé de traduire ce journal rédigé entre dix-sept et dix-huit ans par un garçon en pleine révolte qui se fera connaître sous le nom de Ludwig Hohl. C’est aussi parce que les considérations sur le travail, le rêve, la mort et la littérature, les préoccupations morales et philosophiques, les envolées lyriques et les coups d’œil assassins sont ceux d’un écrivain déjà très sûr de son talent.
En opposant la découverte des hauts sommets et celle de Schopenhauer, Nietzsche, Hölderlin et Kleist, au spectacle navrant et répétitif de la vie quotidienne (famille, école, société), le jeune Hohl essaie de formuler son intuition : l’art est la seule forme d’activité qui permette la distance et une saisie plus aiguë du réel. En décrivant avec minutie l’orage provoqué en lui par Gertrud Züllig, il révèle un aspect de sa personnalité : le dédoublement, qui permet de jouir de soi et de ses misères.

Auteur

Ludwig Hohl

Avant de venir s’établir à Genève en 1937, Ludwig Hohl (1904-1980), fils d’un pasteur et petit-fils d’un industriel, a vécu tour à tour à Paris, à Vienne et à La Haye. C’est au cœur des métropoles européennes qu’il s’est frotté à la misère matérielle et qu’il a bâti une œuvre rare, fulgurante et lucide. Parmi ces textes qui lui ont valu la reconnaissance de Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt ou de Peter Handke, citons Die Notizen (1944), son livre majeur, et Ascension (1975), bref roman de montagne qui l’a occupé toute sa vie.

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Ludwig Hohl (1904-1980), écrivain alémanique, a vécu à Genève dès 1937. Ce récit, dont la NZZ a publié un extrait en 1938 sous le titre « Étude sur la faim », décrit les affres et les visions d’Andreas W., un peintre réduit à la plus grande misère matérielle. Contre la…

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