Dans cette piquante conversation privée entre Diderot et une belle dévote de la haute noblesse, le philosophe réfute l’accusation d’immoralité des athées : l’absence de foi n’a aucune conséquence sur la morale, le bien et le mal sont des valeurs qui ne dépendent pas de l’existence de Dieu. Il conduit ainsi peu à peu la maréchale à remettre en question ses idées sur la religion et la justice divine, et donne une leçon de tolérance à ses lecteurs.