Ils sont venus de partout prendre des cours d’été dans cette petite ville moyenâgeuse d’Allemagne. Entre basket et poésie romantique, le narrateur se sent merveilleusement léger, les événements sont des balles multicolores jetées en l’air par un saltimbanque. Décontracté et superficiel, sain et fiable, le narrateur croit tout maîtriser, même quand son attirance pour la blonde Shalka lui fait oublier la femme et l’enfant qui l’attendent à mille kilomètres de là. La séduction n’est qu’un jeu dérisoire mais si agréable !
Pourtant, ce qui s’est noué dans la légèreté, révèle son vrai visage dès que le narrateur retrouve sa famille. Sans préavis, sans raison, la passion submerge celui qui se croyait à l’abri des débordements et du désordre. Des événements en apparence anodins le poussent à faire un choix où il risque sa vie. Irrésistiblement l’irrationnel va l’entraîner au-delà de ses limites psychologiques et physiques dans les limbes d’un hivers hongrois.