Avant de venir s’établir à Genève en 1937, Ludwig Hohl (1904-1980), fils d’un pasteur et petit-fils d’un industriel, a vécu tour à tour à Paris, à Vienne et à La Haye. C’est au cœur des métropoles européennes qu’il s’est frotté à la misère matérielle et qu’il a bâti une œuvre rare, fulgurante et lucide. Parmi ces textes qui lui ont valu la reconnaissance de Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt ou de Peter Handke, citons Die Notizen (1944), son livre majeur, et Ascension (1975), bref roman de montagne qui l’a occupé toute sa vie.