Cinquante et un tableaux du journal d’un homme qui a décidé de faire une retraite dans l’errance et la solitude. Il quitte la ville et sa peau de citadin pour se lancer, sac au dos, dans une longue marche dont le but se dévoile au fil de l’écriture : « atteindre un état intérieur et non un lieu », « se perdre au bout des frontières intimes », « franchir des terres qui font traverser les limites permises ». Ce marcheur infatigable vit enfin au gré de ses humeurs, et des intempéries.
Au-delà des paysages, des animaux et des fleurs, les rencontres qui prennent corps, dans les églises et les châteaux visités, font de ce périple une expérience proche du pèlerinage.