Julien, l’ami aux étranges sortilèges, s’en est allé. Julien le funambule laisse la narratrice et ses enfants sous le charme. « La Galilée, ça n’existe plus » dit l’enfant et pourtant Julien, le voyageur impénitent et solitaire, offre son handicap comme bâton de pèlerin pour atteindre ce pays de mirages et de rencontres insolites. Maureen, Odile, Marie sont des postes de vigiles sur le parcours de la mémoire « des jours heureux qui embaument, et des tristesses autres que celle que s’invente le coeur des femmes ». Un viatique qui permet d’affronter la disparition des moments de bonheur, des êtres chers.
La Galilée ? Une longue marche épistolaire qui rompt les frontières des lieux communs de la maladie, de la communication. La Galilée ? Une invitation au voyage dans le temps, vers un pays lointain, offert comme une promesse.