Après la mort de sa mère, la narratrice se souvient. De son enfance et de son adolescence massacrées par vingt ans de silence, de mépris et de coups. De la réconciliation lente, patiemment tissée au cours des dernières années de maladie. Avec humour, avec tendresse, elle remonte le fil de la vie malheureuse de sa mère, cette femme-enfant qui n’a pas su l’aimer. Elle veut comprendre, en suivant le lien ténu qui n’a jamais cessé d’exister, malgré la haine entre elles.
Dans ce récit lucide, l’auteur fait revivre les années 30 dans la bourgeoisie affairiste lausannoise et les années 60 chez les patriciens catholiques de Fribourg.