parution août 2019
ISBN 978-2-88927-697-4
nb de pages 272
format du livre 140x210 mm

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Richard Wagamese

Starlight

Roman traduit de l'anglais par Christine Raguet

résumé

Quand Franklin Starlight ne s’occupe pas de sa ferme, il part photographier la vie sauvage au cœur de l’Ouest canadien. Mais cette existence rude et solitaire change lorsqu’il recueille sous son toit Emmy et sa fillette Winnie, prêtes à tout pour rompre avec une existence sinistrée.

Starlight emmène bientôt les deux fugitives dans la nature, leur apprend à la parcourir, à la ressentir, à y vivre. Au fil de cette initiation, les plaies vont se refermer, la douleur va laisser place à l’apaisement et à la confiance. Mais c’est sans compter Cadotte, l’ex-compagnon alcoolique d’Emmy, résolu à la traquer jusqu’aux confins de la Colombie-Britannique.

Dans ce roman solaire et inspiré, on retrouve Frank, le héros désormais adulte des Étoiles s’éteignent à l’aube.

biographie

Richard Wagamese, né en 1955 en Ontario, est l’un des principaux écrivains indigènes canadiens. En activité depuis 1979, il a exercé comme journaliste et producteur pour la radio et la télévision, et est l’auteur de treize livres publiés en anglais par les principaux éditeurs du Canada anglophone. Wagamese appartient à la nation amérindienne ojibwé, originaire du nord-ouest de l’Ontario, et est devenu en 1991 le premier indigène canadien à gagner un prix de journalisme national. Depuis lors, il est régulièrement récompensé pour ses travaux journalistiques et littéraires. Il est notamment le lauréat du Prix national de réussite indigène pour les médias et les communications 2012, et du prix 2013 du Conseil canadien des arts.

Parmi ses derniers romans en date, Indian Horse est sorti en février 2012 et a été récompensé par le prix du public lors de la Compétition nationale de lecture du Canada. En 2013, Wagamese a publié Him Standing, paru chez Orca Press. Medicine Walk (traduit en français sous le titre : Les Etoiles s'éteignent à l'aube) est quant à lui sorti chez McClelland & Stewart en avril 2014. Starlight, son ultime roman, paru à titre posthume en anglais en 2018, paraît en français aux éditions Zoé en août 2019.

Richard a reçu le titre de docteur ès lettres honoris causa à la Thompson Rivers University de Kamloops en juin 2010 et à la Lakehead University de Thunder Bay en mai 2014. Il a été invité en 2011 pour donner des cours d’écriture à l’université de Victoria. 

Richard Wagamese s'est éteint en mars 2017, à l'âge de 61 ans.

« Richard Wagamese est un conteur-né » Louise Erdrich

« un trésor national » Joseph Boyden

 

"Starlight" de Richard Wagamese est dans le palmarès Livres Hebdo : 7ème roman étranger préféré de la rentrée des libraires

"Starlight" de Richard Wagamese, dans la sélection du Prix Libr’à nous 2020 – catégorie littérature étrangère

"Starlight" de Richard Wagamese, lauréat du prix Au fil des pages (Estuaire et Sillon)

actusf.com

"Des histoires fortes. Un style d’une pureté sans égale. [Wagamese] est capable de toucher avec la description d’un coucher de soleil. C’est un magicien." Olivier Martinelli

Plume au Vent

"Wagamese décrit comme nul autre le souffle et l’énergie des paysages canadiens. Les quelques facilités et imperfections de ce récit laissé malheureusement inachevé sont ainsi gommées par l’inspiration qu’a trouvée une fois de plus son auteur pour nous décrire le savoir être des Ojibwés avec la nature. Ce faisant, Wagamese rejoint avec élégance nos préoccupations les plus actuelles en matière de préservation de la planète."

Bulletin des médecins suisses

"Ce livre est magnifique et fascine de par la description des scènes de vie dans la nature : lumières, odeurs, ambiances et surtout la proximité avec les loups et cerfs, reflet probable d’expériences vécues. Substantiel, solaire et exemplaire dans les mouvements actuels de retour – au sens large – vers le spirituel." Dr méd. Jean Martin

24 heures

"On sent l’odeur de l’écorce des pins des grandes forêts canadiennes, celle de la mousse fraîche qui pousse sous les troncs." Louis Vodoz

REISO

"J’ai trouvé ce livre magnifique et j’ai été fasciné par la description de sorties et vie dans la nature : lumières, odeurs, ambiances et surtout descriptions de contacts de près avec des loups, des cerfs, etc. Elles correspondent sans doute à des expériences vécues. Substantiel, solaire et exemplaire dans les directions actuelles de retour, au sens large, vers le spirituel."

Un article de Jean Martin à lire en entier ici

Blog

"Comment exprimer en mots l'inexprimable, comment exprimer le bruit par le silence, comment exprimer la violence par une absence de mots ? Là se trouve contenue la richesse inépuisable de l'écriture de Richard Wagamese."

Un article de André Kozimor à lire en entier ici 

L'OBS

"Qu'il décrive les paysages époustouflants de la Colombie-Britannique, les bas-fonds des villes ou les tourments de l'âme, ce Canadien d’origine ojibwée possède une écriture forte et sereine. Elle étincelle, dans ce roman inachevé et posthume." Amandine Schmitt

Livres critique

"Franck Starlight, d'origine Ojibwée, recueille Emmy et sa fille Winnie, toutes deux pourchassées par Cadotte, un individu pour le moins malsain. A la manière d'Henry David Thoreau, Franck va les initier aux bienfaits d'une nature rédemptrice dans laquelle l'homme n'est qu'un simple rouage.

Sublimé par la belle traduction de Christine Raguet, ce roman   nous entraîne dans un beau voyage au coeur de la forêt. Lumineux et profond, Starlight est une merveille de finesse qui touche au coeur."

Une chronique à lire en entier ici

Générations

"Un roman (posthume) magique et inspiré, à lire absolument." Patrick Chabbey

Mediapart

"La pulsation du roman épouse une lente métamorphose qui se bâtit sur le renversement des vieux stéréotypes : l’Indien Starlight, d’abord perçu comme un paysan frustre et isolé, se révèle peu à peu, à la manière de l’image d’une photographie dans la chambre noire. Incarnant l’accueil et le partage, cet éternel pionnier, qui met à disposition ses connaissances ancestrales, sa généreuse hospitalité et son économie de moyens, s’impose peu à peu non seulement comme un sage mais aussi comme un esthète. Il sait enseigner comment courir, comment marcher, voir et sentir mais aussi se fondre avec le monde.

Toute la stratégie du roman de Wagamese est celle du dévoilement, celui d’une beauté intrinsèque de la terre et de l’identité profonde des humains. (…) L’apaisement survient lors de l’osmose avec la contrée vierge de Starlight et ce roman ultime scelle la réconciliation du primitif et du contemporain, du Blanc et de l’Indien, de la bête sauvage et du trappeur. Starlight, le bien nommé, un homme qui vit le chant de la danse de l’esprit." Liliane Kerjan

L'Amour des Livres

"« Il m’a toujours semblé que le meilleur endroit pour apprendre la confiance, c’était là-bas, dans la nature. » Elle est sublime, nourrissante et apaisante, la nature décrite par Richard Wagamese. Sauvage aussi, et c’est dans cette indocilité que les personnages apprennent à dompter leur propre sauvagerie."

Country Music Mag

"Un style intimiste et tout en finesse, sur l’air d’un conteur ojibwé trop tôt disparu."

Le Courrier

"[Le texte nous donne] un aperçu unique de la Colombie-Britannique et de ses paysages à couper le souffle. Le style subtil de Wagamese instaure un univers apaisant, mais aussi revigorant. Se sentir relié à un lieu, c’est la condition pour apprendre à aimer : telle est l’ultime leçon de Wagamese." Ornella Strazzeri

La Gruyère

"Un livre bouleversant et tendu, suffisamment contemplatif pour rendre un rapport à la nature saisissant, avec des personnages poignants." LDC

Libération

"Ce livre est magique. Au sens propre comme au sens figuré. (…) D’une grande poésie, [il] est d’autant plus bouleversant que son auteur, Richard Wagamese, est mort en mars 2017. Moins d’un an après sa disparition, son éditeur en français, Zoé, a reçu le roman posthume auquel il manquait les dernières pages. Une note de l’éditeur explique le choix qui a été fait de l’épilogue. Incroyable histoire." Alexandre Schwarzbrod

AGEFI Life

"Quelque subtile que soit son affinité avec l’Amérique originelle, le nature writing est exclusivement le fait d’auteurs nord- américains blancs. Et puis il y Richard Wagamese (…) dont l’ultime roman, inachevé, est un bijou du genre. (…) dérisoires, les hargnes humaines sont confrontées à l’immensité d’un extraordinaire environnement naturel, que Wagamese fait partager avec une poésie sobre et puissante. Magnifique."

La Liberté

"Wagamese a pour lui un style direct et entraînant dans cet ultime roman qui est un authentique chant d’amour à la nature, à ses merveilles, enchantements et autres vertus salvatrices."

Un article d'Alain Favarger à lire en entier ici

DNA

"[Starlight] court avec les loups, littéralement. Les séquences en pleine nature nourrissent les plus belles pages du livre." François Montpezat

Addict-Culture

"C’est un très grand texte qui noue des liens étroits avec la longue tradition de la littérature américaine des grands espaces. Il y a une force sereine dans l’écriture de Richard Wagamese (…) un souffle lyrique époustouflant."

Une chronique de Barriga à lire en entier ici

360°

"Un beau roman qui invite à l’empathie avec la forêt et ce qui y vit. On y retrouve l’accord profond avec la nature, son pouvoir de guérison ainsi que la sobriété et la poésie elliptique de l’écriture."

Paperblog

"Starlight est un personnage apaisant, un être rare, de ceux qui caressent les cerfs et se fondent dans la nature, avec un profond respect pour elle et ses habitants. Il saisit la beauté brute à travers ses photographies, et sait aussi sonder les âmes humaines pour y puiser cette beauté naturelle invisible quelquefois. [Un] magnifique roman."

Un article à lire en entier ici

La page qui marque

"Avec cet ultime texte, Wagamese nous exhorte à lever la tête et à ouvrir les yeux plus grands. Il invite à la contemplation et à penser un autre rapport à notre environnement. Comme en lisant Thoreau, ce texte m’a donné envie de chausser mes baskets et de partir par les sentiers forestiers pour m’imprégner de la végétation. Une ode à la nature et à la confiance à découvrir !"

Un article à lire en entier ici

Daily Passions

"[Le personnage parle des animaux] avec ce qu’il faut de justesse et d’affection pour nous émouvoir intelligemment."

Un article de Noé Gaillard à lire en entier ici

Le journal du centre

"[Richard Wagamese est] un conteur hors norme qui nous embarque dans l’immense et sauvage Colombie britannique, au cours d’un parcours initiatique qui nous fait approcher la nature, les animaux et les humains dans une silencieuse et magnifique épopée."

Un article de Laurence Gélineau à lire en entier ici

Le goût des livres

"Une lecture lumineuse, à la fois contemplative et ancrée dans la réalité la plus brute."

Un article à lire en entier ici

La Libre Belgique

"Si nul ne peut dire à quoi aurait ressemblé la version définitive de Starlight, la lire constitue un moment d’émotion. Parce que l’on sait avoir entre les mains le testament de Richard Wagamese et, surtout, parce que l’auteur ojibwé parvient à y faire vibrer ses personnages avec une sensibilité et une vérité rarement rencontrées. Tantôt la grâce de son écriture célèbre magnifiquement la majesté de la nature, tantôt ses dialogues taillés dans l’essentiel placent les êtres sur le fil de leurs relations." Geneviève Simon

La Voix du Nord

"Énorme coup de cœur pour ce roman qui vous laisse sans voix. (…) Il y a des passages magnifiques, au point que vous avez envie d’y être, de toucher le cerf vous aussi... C’est beau, lumineux. Le roman est inachevé mais cela laisse une fin ouverte. C’est le livre de la rentrée qui m’a le plus touchée." Valérie Broutin, Librairie L’Horizon

Ouest France

"Voilà un beau récit pour les amoureux de grands espaces. (…) Une narration simple et posée, des personnages attachants, des paysages sauvages à couper le souffle : le décor est planté. Bon voyage en Colombie- Britannique." Fabien Jouatel

Le Monde

"En de magnifiques pages offrant le parfait témoignage de la qualité d’expressivité atteinte par l’écrivain ojibwé avant sa disparition, Richard Wagamese évoque les aventures nocturnes de ses personnages. Il décrit des courses nez au vent, quelques jours de bivouac, l’autarcie de hasard et de nécessité (eau de rivière, poissons, baies, écureuils). En pareilles occasions, le cerveau est lavé des tourments, voué au strict présent. Ces pages dilatent le temps. Elles modifient même la respiration du lecteur aux aguets. (…)  Starlight n’est pas un livre testamentaire, au sens crépusculaire. C’est un roman solaire, dont on sort ragaillardi avec des envies de grandes foulées sous la canopée."

Un article de Macha Séry à lire en entier ici

Hebdoscope

"Comme une boucle, comme pour refermer cette porte littéraire qu’il a entrouverte, Wagamese reprend le héros des Etoiles s’éteignent à l’aube. L’adolescent est ainsi devenu un homme. La violence s’est muée en amour. En c’est en cela que les personnages de Wagamese rappellent ceux de Steinbeck. En fait, à y regarder de plus près, Starlight est bel et bien une étoile, que l’on suit depuis son adolescence. Il y a laissé une poussière d’encre qui se répand dans ce roman merveilleux, illuminé par la beauté des paysages de la Colombie-Britannique et par la bonté de son héros."

Un article de Laurent Pfaadt à lire en entier ici

L'Hebdo des notes bibliographiques

"Son talent de conteur éclate dans ces pages où la beauté des descriptions, la majesté de ces grands espaces vierges, le miracle de l’union de l’homme et des animaux suscitent un émerveillement." D.D. et M.Bo.

La Voix du nord

"Lire Richard Wagamese aura été l'une de nos plus belles découvertes de ces dernières années. Indien Ojibwé, l'auteur canadien, mort en 2017, livre un dernier bijou inachevé et nous offre d'émouvantes retrouvailles avec Franklin Starlight (...) dans ce (roman) où il ne lui restait qu'à mettre la dernière main." Eric Blaise

Le Temps

"On retrouve dans Starlight les qualités [des Etoiles s’éteignent à l’aube et de Jeu blanc] : l’accord profond avec la nature, son pouvoir de guérison pour des êtres que l’existence a malmenés, la sobriété et la poésie elliptique de l’écriture."

Un article d’Isabelle Rüf à lire en entier ici

Kimamori - Le Journal Littéraire du Vendredi

"Ce livre nous raconte l'harmonie que l'on peut trouver avec la nature et celle qui en découle chez l'être humain qui devient consciemment une partie de ce tout vivant et vibrant. Les personnages, malmenés par la vie peuvent ainsi trouver une issue et se réinventer. Les plantes, la roche, les animaux s'en égaient et donnent libre cours à leur souffle. (…) Parce que l'auteur n'a pas eu le temps de le terminer, de le relire, de le retoucher, de le parfaire, il nous a livré un trésor d'une fraîcheur et d'une innocence propres à un écrit de jeunesse. [Un texte] si juste et si tendre. Et surtout si calme et flottant dans ses évocations de la Nature, tant humaine que végétale ou animale."

Une chronique à lire en entier ici

Un monde littéraire

"On y trouve, comme dans Les Étoiles s'éteignent à l'aube ou dans Jeu blanc, cette beauté de l'écriture qui se fond dans le décor du paysage canadien, cette respiration, ce souffle, cette énergie. Toujours cette volonté de lutter, de s'en sortir sans rentrer dans le misérabilisme ou le pathos."

Une chronique de Carine Freard à lire en entier ici

Les Beaux Titres

"Vous aimez le silence et les grands espaces ? Alors, ce livre vous sera le chant d'une rivière, l'éclat d'une lumière, le secret d'une rencontre inattendue, le souffle chaud de l'animal sur votre peau.
Vous n'aimez pas le silence et les grands espaces ? En fait, si. Mais vous ne le savez pas encore, peut-être parce que vous n'avez encore jamais eu Richard Wagamese comme compagnon de route.
À lire ABSOLUMENT, pour apprendre à se connaître, découvrir ce qu'il y a de beau en nous, imaginer ce qu'était l'homme originel, ressentir des vibrations insoupçonnées !"

Pax

"Le dernier roman de Wagamese ! Mais quel plaisir de lecture ! Un roman positif, bienveillant, dans lequel on retrouve des vieux amis, qui raconte l'histoire d'une reconstruction. Un livre qui nous donnera aussi très vite l'impression d'être assis au calme dans la forêt."

L'Embellie

"Un roman dans lequel on se glisse, tout en doucement, qui respire la confiance et la sérénité."  Julie

47° Nord

"Entre suspense, moments de paix intérieure et paysages sauvages, un récit qui vous fait s'évader, loin, et ça fait du bien." Justine

Les Lisières - Croix

"Une initiation à une manière de vivre différente, où la nature occupe une place centrale et rédemptrice." Marianne

Librairie du cours

"La plume tellement poétique de cet auteur indien Ojibwé, nous emmène en Colombie Britannique au coeur de la nature sauvage, guidés par Franck Starlight, presque chamane.
Un roman initiatique et puissant, d'une grande humanité."

Librairie de Paris

"Texte posthume d'un auteur merveilleux qui nous offre un roman inachevé d'une douceur et d'une sagesse précieuse. Magnifique !" Thomas & Michael

Saint-Martin

"un testament humaniste et naturaliste, suite de Les étoiles s’éteignent à l’aube qui est le premier lauréat de notre Prix des Lecteurs et, à ce jour, le plus grand succès de la librairie"

Cultura Chambray-lès-Tours

"Il y a une force sereine dans l’écriture de Richard Wagamese, des personnages mélancoliques, usés par leurs parcours respectifs, fatigués par la fuite et la violence. Beaux et dignes aussi." David

 

Maupetit

"C’est avec beaucoup de générosité que Richard Wagamese nous montre la beauté des êtres, la beauté de ces vies qui se déploient dans l’immensité des paysages autant que dans la proximité des autres, humains et animaux…"

Terre des livres

"Starlight, le roman posthume de Richard Wagamese, est une splendide façon de clore l'histoire de Franklin Starlight, l'adolescent des Etoiles s'éteignent à l'aube. Beau et apaisant."

Le Comptoir des Mots

"A la lecture de cet ultime texte de Wagamese, on se dit qu'on est heureux d'avoir découvert un auteur comme celui-ci, et d'avoir fait un bout de chemin avec lui..." Philippe
 

Géothèque

"C'est une sublime histoire de transmission. (...) quel plaisir de retrouver cet auteur encore une fois !" Benoît

Le livre et la tortue

"Le dernier roman de Richard Wagamese nous éblouit encore une fois ! Avec la force et les faiblesses d'une œuvre inachevée, la plume de l'auteur indigène nous laisse rêveurs et sans voix. L'histoire d'une rédemption, de renaissances et bien sûr le souffle salvateur et maternel de la Nature."

La Géosphère

"Le testament littéraire de Richard Wagamese, décédé en 2017, s'apparente à une pierre brute. Si l'arc narratif n'a pas eu le temps d'être développé et ciselé, son essence elle, ne trompe pas : la langue est somptueuse et les descriptions vibrantes. Les paysages prennent vie, littéralement, à la lecture. Ce roman est un joyau qui nous guide aux confins de la Colombie-Britannique."

La Grande ourse

"Une lumière dans la nuit.
Lisez ou relisez "Les étoiles s'éteignent à l'aube" et puis lisez et relisez ce récit sublime de sensibilité et de justesse.
Une immersion dans la nature sauvage pour mieux s'y retrouver. Extraordinaire !!"

Les Rebelles ordinaires

"Cette suite du formidable les étoiles s'éteignent à l'aube est tout simplement magique. (...)
Lire ce roman c'est se plonger dans un torrent face aux montagnes un jour d'été, on en ressort apaisé et regaillardi, comme remis à neuf. (...)
Lisez ce roman et venez courir avec les loups."

L'horizon

« Énorme coup de cœur pour ce roman qui vous laisse sans voix. (…) Il y a des passages magnifiques, au point que vous avez envie d’y être, de toucher le cerf vous aussi... C’est beau, lumineux. Le roman est inachevé mais cela laisse une fin ouverte. C’est le livre de la rentrée qui m’a le plus touchée. » Valérie

Librairie polonaise

« Chaque pensée de Starlight est de la pure poésie. Bouleversant et apaisant. » Manon

Charlemagne

« Richard Wagamese va laissé un grand vide sur la scène littéraire » 

Comme un roman

SAUVAGE - PUISSANT

"Quand la nature sauvage nous délivre et nous grandit. Grâce à ce formidable conteur qu'est Wagamese, on vit cette aventure à pleins poumons". Agnès

Quai des Brumes

« "apprendre dans la nature c'est se faire confiance et lui faire confiance"
c'est donc auprès de la nature sauvage que des âmes sinistrées vont retrouver le goût de la vie. MAGNIFIQUE! »

Marie-Cath

Maruani

"Wagamese, et les âmes cabossées. Les taiseux aux cœur barricadés. La misère sociale. La beauté de la Nature. Les Grands espaces de l’Ouest Canadien où retrouver une respiration. (...) Des personnages touchants, attachants, d’une tendresse émouvante. Dans un cadre à la fois hostile, dangereux, et un cocon rassurant. (...) Et une grande beauté dans l’expression des sentiments qui naissent, ne sont plus cachés, refoulés, retenus, une grande beauté dans la description de ces êtres qui s’ouvrent au monde et à eux-mêmes.

Un grand livre."

Comme un roman

"TRÈS BEAU et TRÈS ÉMOUVANT ce roman posthume de Wagamese !!! (...) A la lecture de cet ultime texte de Wagamese (disparu en 2017), on se dit qu'on est heureux d'avoir découvert un auteur comme celui-ci, et d'avoir fait un bout de chemin avec lui…" Philippe

De fil en page

« Un récit bienveillant et lumineux, qui nous plonge dans une nature sauvage et belle dans laquelle on apprend à s’immerger pour mieux se trouver soi-même. » 

La Rue en pente

"Une lecture éblouissante pour les amoureux de la nature."

Au pays des livres

"Starlight est un roman lumineux, un hymne à la vie, à la nature et à l'amour."
 

Payot Cornavin

"J'avais l'impression que mes cheveux allaient sentir le feu et que je trouverais des brindilles sous mes chaussures. Un grand merci pour cette fine et délicate traduction, ce bonheur de lectrice comblée !" Christine

 

Le Grenier

"Avec une profonde empathie pour ses personnages principaux, Wagamese nous livre une histoire prenante, vibrante et laisse s'échapper une fin (...), comme un poème laissé juste avant sa mort." Fanny

Le Divan

"J'aime ses mots et ce qu'il disent de ce qu'est ou devrait être un être humain. J'aime son rapport aux autres, au monde et à la nature. Ce livre est d'une grande beauté. D'une beauté qui vous tire parfois les larmes. D'une beauté qui vous étreint et vous soustrait quelques secondes du monde. Ils sont rares les écrivains qui peuvent nous faire soudain sentir, apercevoir, appréhender ce qui est le plus essentiel en nous." Valérie

Les étoiles s'éteignent à l'aube

Franklin Starlight a tout juste seize ans lorsqu'Eldon, son père ravagé par l'alcool, le convoque à son chevet et lui demande de l'emmener là où on enterre les guerriers. Commence un voyage d'initiation et de résilience dans le cœur sauvage de la Colombie britannique.

Traduit de l'anglais par Christine Raguet

Starlight (poche) (2021, Zoé poche)

Starlight (poche)

Franklin Starlight mène une existence solitaire au cœur de l’Ouest canadien. Jusqu'au jour où il recueille sous son toit Emmy et sa fille Winnie, prêtes à tout pour rompre avec une existence sinistrée.

En les emmenant dans la nature, en leur apprenant à la parcourir et à la comprendre, Starlight leur permettra de panser leurs plaies, de retrouver confiance. Mais c’est compter sans Cadotte, l’ex-compagnon d’Emmy, résolu à la traquer jusqu’aux confins de la Colombie-Britannique.

Dans ce roman lumineux, on retrouve Frank, le héros désormais adulte des Étoiles s’éteignent à l’aube.

Roman traduit de l'anglais par Christine Raguet

Jeu blanc (2017)

Jeu blanc

Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, bercée par les légendes et les traditions ojibwés, rythmée par la récolte du riz et la pêche ; son exil à huit ans avec sa grand-mère, suite à un hiver particulièrement dur ; son adolescence, passée dans un internat où des Blancs se sont efforcés d’effacer en lui toute trace d’indianité. C’est pourtant au cœur de cet enfer que Saul trouve son salut, grâce au hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c’est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des années 1970, même au sein du sport national.

On retrouve dans Jeu blanc toute la force de Richard Wagamese, son talent de nature writer et sa capacité à retranscrire la singularité et la complexité de l’identité indienne, riche de légendes, mais profondément meurtrie. Le roman a d’ailleurs été récompensé par le Burt Award for First Nations, Métis and Inuit Literature.

Traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet
Les Étoiles s'éteignent à l'aube

Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue.

 

" (...) Les étoiles s’éteignent à l’aube. Transmission, en un souffle, de la beauté puissante de la nature sauvage et de la complexité des vies humaines, à lire d’une traite, parfois les larmes aux yeux, frappé par l’écriture concise, forte et juste. L’auteur, Richard Wagamese appartient comme ses personnages à la nation objiwé et a déjà écrit une dizaine de livres. Son dernier roman paru est le premier traduit en français, dans la collection « écrits d’ailleurs » qui édite des textes d’auteurs anglophones qui « ont pour point commun d’avoir une double culture, et une écriture riche de métissages ». Il sera présent au très beau festival Etonnants voyageurs de Saint-Malo, du 14 au 16 mai." Lou, Un dernier livre avant la fin du monde, 1.4.16

Roman traduit de l'anglais (Canada) par Christine Raguet

Starlight: extrait

Starlight s’assit sur les talons et les regarda courir. Dans le rayon de lune, ils apparaissaient tels des éclats d’ombres entre les arbres. Cette façon de se déplacer à grandes enjambées, de se baisser. Lorsqu’ils arrivèrent dans la clairière, le leader se tapit, avançant lentement, les oreilles rabaissées sur le crâne, le nez tout près du sol. Le reste de la meute demeura à l’abri des arbres. Le plus gros tourna la tête, puis releva le museau, renifla l’air et, pendant un instant, fixa des yeux l’homme sur les rochers, ensuite il baissa la tête comme s’il la hochait et progressa à pas feutrés à découvert. Les autres loups se déversèrent de l’ombre et l’entourèrent. Dans l’attente. Starlight discerna dans le bleu luminescent de la lune les nuages de vapeur que libérait leur souffle. Ils s’assirent sur leur arrière-train, langues pendantes comme des chiens, et quand ils faisaient jouer leurs mâchoires, il entendait le claquement de leurs langues contre leurs canines, aiguisées et cruelles, ainsi que le geignement et le gémissement des paroles des loups. Le mâle alpha était assis comme une pierre, les yeux attentivement fixés sur les rochers. Starlight sentait les muscles de ses cuisses s’échauffer, mais il tint la pose, ne quittant pas du regard l’ombre massive du loup dans la clairière. Starlight respirait par la bouche. Le grand loup releva la tête et la fit pivoter pour renifler le vent ; quand il fut satisfait, il s’immobilisa et Starlight fut impressionné par sa taille. Le loup marcha lentement devant les rochers et les autres le suivirent ; quand il se mit à trottiner, ils lui emboîtèrent le pas en silence. Starlight attendit que le dernier eût disparu, alors il sortit des rochers et commença à courir derrière eux.

Il courait avec aisance. Comme un loup. Il se courba davantage vers le sol et progressa à grandes enjambées, ses pieds effleurant sans un bruit les broussailles basses et quand il trouva l’allure de la meute, il obliqua vers les arbres et prit un chemin parallèle au leur, les gardant à sa droite tout en évitant sans peine les pins et les sapins, sa vision nocturne avivée par l’habitude. Il courait à leur rythme, aussi alerte qu’eux après les premiers trois cents mètres.

Ils grimpèrent sur le versant d’une crête et il entendait la poussée de leurs pattes arrière labourer l’escarpement ; il suivit les éboulis tout au long du raide dévers. C’était une montée difficile, mais il la gravit en courant. Lorsqu’il franchit le sommet, il les vit rassemblés au milieu des arbres. Le grand mâle se retourna pour regarder par-dessus son épaule. Starlight vit le chatoiement de ses yeux et se sentit pétrifié par ce regard. Il s’arrêta et demeura debout, en pleine lumière, dos à la paroi. Le ciel vide derrière lui. Le clair de lune. Il n’avait nulle part où aller, il resta donc là, respira, attendit et observa le loup qui gardait les yeux fixés sur lui, ouvrait la gueule, laissait pendre sa langue et soufflait si fort qu’un instant Starlight eut l’impression qu’il riait, puis il tourna la tête et examina les arbres sur le replat. Les autres étaient patiemment assis. Aucun ne se retourna. Le leader se releva lentement, fit le dos rond, s’étira, et les autres l’imitèrent. Ensuite, ils démarrèrent. De concert. Il s’émerveilla devant cette capacité à communiquer par la pensée, leur langage imperceptible, façonné par le pouvoir de l’intention ; quand ils se furent éloignés d’une vingtaine de mètres, il repartit à grandes enjambées et les suivit.

Le paysage défilait, sans effort, au milieu de la forêt de conifères sur la crête, et sa course n’était pas entravée par les broussailles. À la place, il y avait quelques houx, des spécimens de jonc des montagnes, ici et là les formes inertes des arbres tombés, des troncs pourrissants au-dessus desquels il sautait d’un bond tout en conservant l’allure tranquille des loups en maraude.

Il ne portait rien qu’un petit sac dans le dos. Il n’avait pas de gants malgré le froid et ses vêtements étaient lâches et chauds. Ses chaussures étaient façonnées à partir de peau d’orignal et lacées serrées. Leurs semelles étaient faites d’épais morceaux de feutre et il sentait les moindres aspérités et irrégularités du territoire qu’il traversait ; les traces qu’il laissait n’étaient que de simples ébauches. La fonction de ses chaussures était d’envelopper ses pieds, si bien qu’il avait la sensation d’être pieds nus tout en étant protégé. Elles lui permettaient de courir sans bruit. Ses cheveux étaient courts, très ras, une coupe sévère de type militaire. Il ne risquait pas de s’attraper ou de s’accrocher à quoi que ce soit, même les jambes de son pantalon étaient soigneusement enfilées dans le haut de ses chaussures et ses manches boutonnées serrées autour de ses poignets. Il courait parallèlement aux loups sans faire le moindre bruit.

Soudain, ils obliquèrent brusquement et se propulsèrent en décrivant des zigzags étroits pour gravir un à-pic presque dépourvu d’arbres et parsemé de pierres et de rochers de la taille d’un panier à linge, de sorte qu’il dut s’agripper et se cramponner à des arbrisseaux pour se hisser vers le sommet tout en courant. Il suivait leur chemin. Ses poumons lui faisaient mal et les muscles de ses mollets protestaient, ses cuisses et ses fesses brûlaient sous l’effort, mais il continua. L’aride mur rocheux était à quelques pouces de son visage et il sentait l’odeur du lichen sur les pierres. Sèche. Poussiéreuse. Presque métallique. Il mit ses pieds en biais afin d’avoir une meilleure prise sur la paroi et lutta plus fort contre la gravité qu’il sentait peser sur lui. Les loups franchirent le faîte et disparurent. Il prit de plus profondes inspirations et força ses muscles à travailler ; il sentait la tension dans son cou et ses épaules. Quand, tout tremblant, il finit par atteindre l’arête de la crête, il était épuisé ; il se pencha en avant, les mains sur les genoux, respira par la bouche et leva les yeux pour essayer de localiser les loups.

Ils étaient couchés sur un rocher pentu qui dépassait de l’extrémité de la saillie. Derrière eux, la lune étincelait comme un œil gigantesque. Le mâle alpha était le seul à être assis, face au disque lunaire scintillant, la tête légèrement relevée, semblable à un enfant empli d’émerveillement. Starlight reprit son souffle rapidement et se releva de toute sa hauteur. Le loup tourna la tête. Ils s’observèrent : l’homme se sentit percé à jour, vu dans son intégrité ; il n’y avait pas de peur en lui, seulement du calme, le même que dans le regard résolu du meneur de la meute. Le loup se dressa. Il balayait du regard l’ensemble du tapis des cieux moucheté d’étoiles et Starlight suivit ses yeux. L’univers, profond et éternel, était suspendu au-dessus d’eux : solennel et franc comme une prière.

Le loup se rassit et sembla étudier le panorama. Puis il souleva son nez et lança un hurlement glaçant face à la lune et aux étoiles éparpillées autour. C’était un cri aigu et perçant qui amena tous les autres à s’asseoir, les yeux rivés sur le grand disque argenté. Starlight fit glisser le sac de son dos, en sortit un appareil photo et un téléobjectif, qu’il s’empressa de visser sur le boîtier. Il se dégagea sur le côté de façon à voir les loups de profil. Ils restèrent parfaitement immobiles. La douzaine qu’ils étaient, comme des condisciples réunis devant un sanctuaire. Il s’agenouilla, fit le point sur le leader, respira, doigt sur le bouton de l’obturateur. Il avait cadré sur la face grêlée de la lune et la tête du loup dominant. Quand celui-ci releva le museau Starlight ajusta la mise au point, et quand il ouvrit sa gueule pour hurler, il le laissa japper les premières syllabes, puis appuya sur le déclencheur en cet instant rare et singulier. Les loups se retournèrent au bruit émis par l’appareil. Ils étudièrent Starlight. Il les surprit dans le viseur avec la pleine lune en arrière-plan et fit une autre photo. Ils l’observèrent. Puis ils tournèrent de nouveau leur attention vers les cieux et se mirent à hurler. Il le ressentit dans sa colonne vertébrale. Il le ressentit dans son ventre. Il démonta l’appareil et le remit dans le sac qu’il rejeta sur son dos avant de faire demi-tour et de longer à nouveau la lèvre de la crête, puis de redescendre sans se retourner. Leur hurlement, ancien, puissant. Les loups suivirent Starlight jusqu’au plus profond de la nuit.